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Zoom Afrique du 10 décembre 2023

Zoom Afrique du 10 décembre 2023

Les titres de la rédaction :

  • Taxe carbone européenne : la BAD appelle à exempter l’Afrique et évalue les pertes du continent à 25 milliards $ par an
  • En Afrique, 4 entrepreneurs sur 5 pensent que la ZLECAf aura un impact positif sur leur entreprise (rapport)
  • Gavi Alliance mobilisera un 1 milliard $ pour soutenir la fabrication de vaccins en Afrique
  • Soutien croissant en faveur de la canalisation des DTS du FMI via les banques multilatérales de développement

Les analyses de la rédaction :

1. Le Niger et ses voisins, en parfaite cohésion 

Le général Abdourahamane Tiani, au pouvoir au Niger depuis le coup d’État militaire du 26 juillet, a rencontré vendredi le président togolais Faure Gnassingbé à Lomé pour renforcer les relations bilatérales et économiques.
Les deux dirigeants « ont réaffirmé la volonté d’approfondir la coopération bilatérale », et annoncé l’ouverture d’une ambassade du Togo à Niamey, selon un communiqué de la présidence togolaise vendredi soir.

Outre la coopération sur les questions sécuritaires dans la région, le général Tiani et le président Gnassingbé ont évoqué une collaboration « en matière de transit et de transport sur le corridor Lomé-Ouagadougou-Niamey », « après normalisation de la situation ».

Bien que membre de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Togo a pris plusieurs initiatives pour faire office de médiateur avec le régime militaire nigérien, à la demande de ce dernier.

Depuis le renversement du président Mohamed Bazoum en juillet et la prise de pouvoir par les militaires, le Niger est sous le coup des sanctions économiques et financières de la CEDEAO, rendant de plus en plus difficile le quotidien de la population, qui affirme pourtant son soutien aux nouvelles autorités dirigeantes.

La question des sanctions contre Niamey devrait être débattue dimanche à Abuja, la capitale nigériane, à l’occasion du sommet annuel de la CEDEAO.

Le 3 décembre, le Nigeria, qui préside la CEDEAO, avait demandé aux militaires au pouvoir à Niamey de libérer le président déchu et lui permettre de se rendre « dans un pays tiers » avant de « parler de la levée des sanctions ». Mais Niamey avait affirmé que « rien de mal n’arrivera » à Mohamed Bazoum, écartant un « transfert vers un pays étranger ».

Les militaires au pouvoir à Niamey ont rejeté les demandes de la CEDEAO de rétablir l’ordre constitutionnel, insistant sur la nécessité d’une période transitoire de maximum trois ans pour pouvoir le faire, alors que le pays fait face à deux insurrections jihadistes au sud-est et à l’ouest.

Le 7 décembre, la Cour de justice de la CEDEAO a rejeté la demande de la junte militaire au Niger de suspendre ces sanctions.

2. Afrique du Sud : Sibanye-Stillwater lance des projets d’énergie renouvelable de 330 millions $ pour ses mines

Le géant sud-africain Sibanye-Stillwater actif dans l’or et les métaux du groupe du platine a annoncé le 7 décembre le début de la construction de deux projets d’énergie renouvelable pour ses opérations. Les projets entreront en service en 2025 et nécessiteront un investissement total de 6,2 milliards de rands (329,6 millions $).

Le premier projet est un parc éolien de 103 MW situé près de Matjiesfontein dans la province du Cap-Occidental. Financé par Red Rocket, producteur d’électricité indépendant sud-africain, il aura une capacité contractuelle de 103 mégawatts (MW) et fera l’objet d’un contrat d’achat d’électricité d’une durée de 15 ans avec Sibanye. Le coût global estimé est de 3,4 milliards de rands et il entrera en service au quatrième trimestre 2025.

Le second projet est une centrale solaire photovoltaïque de 150 MWc développé et financé par un autre producteur d’électricité indépendant en Afrique du Sud, le groupe SOLA. D’un coût estimé à 2,8 milliards de rands, le projet fera l’objet d’un contrat d’achat d’électricité de 10 ans. La centrale entrera en service au troisième trimestre 2025.

« Nous continuons à faire des progrès significatifs vers notre objectif de neutralité carbone d’ici 2040. Ces projets d’énergie renouvelable faciliteront non seulement la décarbonisation des opérations et l’atténuation du changement climatique, mais ils contribueront également de manière significative à résoudre la crise de l’électricité en Afrique du Sud », a commenté Neal Froneman, PDG de Sibanye-Stillwater.

Pour rappel, la compagnie a déjà lancé plus tôt cette année le projet éolien Castle. Les trois projets combinés portent la capacité totale dédiée des projets d’énergie renouvelable en construction pour Sibanye-Stillwater à 267 MW, ce qui répond à 45 % des besoins de la compagnie en énergie renouvelable sur le long terme. Avec ces projets, Sibanye estime que ses émissions de Scope 2 seront réduites de 15 %, soit 921 000 tonnes de CO2 par an, dès 2026.

3. Mali : bon débarras Minusma 

La cérémonie de fermeture de l’emprise de Sévaré a donné lieu à la signature, par le Gouverneur de la région de Mopti, Abass Dembélé, et par le chef par intérim du bureau régional de la MINUSMA, Jens Kristensen, de documents portant sur l’état du camp, qui est pleinement fonctionnel, ainsi que sur le respect des règles environnementales des Nations Unies et d’autres aspects connexes.

La MINUSMA souligne avoir joué un rôle crucial dans l’entreprise de stabilisation des régions centrales du Mali. De concert avec les structures maliennes compétentes, y compris les Équipes régionales d’appui à la réconciliation, et des acteurs de la société civile, elle a facilité la conclusion de plusieurs accords de paix locaux et soutenu de nombreuses activités de promotion de la cohésion sociale, et ce depuis 2019, date à laquelle le Conseil de sécurité a fait de l’appui à la stabilisation des régions du centre la deuxième priorité stratégique de la Mission.

La MINUSMA estime également avoir largement contribué à la création d’opportunités socio-économiques en faveur des communautés locales, finançant de multiples projets dans des domaines aussi variés que l’éducation, la santé, la sécurité alimentaire et l’accès à l’eau.

Mais ce n’est pas réellement ce que pense le peuple malien.

En bref, ce n’est plus un secret pour personne, les troupes de l’ONU, comme les troupes militaires occidentales ne servent en aucun cas la cause de l’Afrique, mais bel et bien celle de l’Occident. Les Africains s’en sont rendu compte et c’est pourquoi ils demandent régulièrement le départ des militaires de l’ONU de leur territoire. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV