Les titres de la rédaction :
1. OPEP+ : l’Algérie procédera à une réduction supplémentaire de sa production de pétrole
Dans le cadre des efforts visant à soutenir la stabilité du marché pétrolier, l’Algérie prend une importante mesure qui renforcera les efforts de précaution déployés par l’Opep+.
Ainsi, le ministère de l’Energie et des Mines a indiqué que « l’Algérie a décidé de procéder à une réduction volontaire supplémentaire de 51.000 barils/jour, à compter du 1er janvier 2024 jusqu’à fin mars prochain », lit-on dans un communiqué.
Cette mesure « s’inscrit dans le cadre des efforts visant à soutenir la stabilité du marché en coordination avec les pays membres du groupe Opep+ », ajoute le communiqué.
Passant à 908.000 barils par jour durant le premier trimestre de l’année 2024, la réduction supplémentaire de la production algérienne « sera progressivement rétablie en fonction de la situation du marché » précise la même source.
L’Algérie a pris part aux travaux de la 187e réunion de la Conférence de l’Organisation des Pays
Exportateurs de Pétrole (OPEP), de la 51e réunion du Comité ministériel conjoint de suivi (JMMC) et de la 36e réunion ministérielle OPEP et non-OPEP qui se sont tenues le 30 novembre 2023, par visioconférence.
Lors de ces réunions, les ministres en charge du pétrole et les représentants des pays de la
Déclaration de Coopération, OPEP+, ont échangé des points de vue sur la situation actuelle du marché pétrolier international et de ses perspectives d’évolution à court terme.
La conjoncture économique mondiale reste incertaine quant à son évolution à court terme, notamment en raison d’une croissance atone dans les pays industrialisés, une inflation encore élevée ainsi qu’un rebond modéré de la croissance économique dans de nombreux pays émergents.
Même si la demande mondiale de pétrole se maintient pour le moment à des niveaux relativement appréciables grâce à l’essor du secteur des transports et de la pétrochimie, les incertitudes qui pèsent sur la croissance économique de nombreuses régions sont de nature à contenir son accroissement au cours des prochains mois.
Au terme des discussions, il est apparu de manière évidente que les décisions prises, collectivement et individuellement, pour ajuster la production des pays de l’OPEP+ au cours de cette année ont été bénéfiques et ont démontré leur efficacité pour atteindre l’équilibre et la stabilité du marché.
Les 23 pays de la Déclaration de Coopération ont ainsi décidé de réaffirmer leurs engagements de réduction de leur production pour l’ensemble de l’année 2024, conformément aux niveaux convenus lors de la 35e réunion ministérielle de l’OPEP + du 04 juin 2023.
De manière préventive et en coordination avec plusieurs membres de l’OPEP+, l’Algérie a décidé de procéder à une réduction volontaire et additionnelle de sa production de pétrole brut de 51 000 b/j entre le 1er janvier et le 31 mars 2024, portant ainsi son offre à 908 000 b/j au cours de la période.
Source: Algerie 360
2. Mégaprojet de Gara Djebilet : Tebboune voit les choses en grand
Abdelmadjid Tebboune a achevé jeudi soir (30 novembre) la visite de travail qu’il a effectuée dans la wilaya de Tindouf. Durant cette visite, le président de la République a lancé plusieurs projets stratégiques, dont l’usine de traitement du minerai de fer de Gara Djebilet et la voie ferrée de 950 km : Bechar-Tindouf-Gara Djebilet.
Le président Tebboune a d’abord posé la première pierre du projet de l’usine du minerai de fer de Gara Djebilet. Un gisement que représente l’une des plus grandes réserves au monde avec 3,5 milliards de tonnes de minerai de fer. C’est aussi « le plus grand investissement minier en Algérie depuis l’Indépendance ».
S’étalent sur une période allant de 2022 à 2040, le mégaprojet de Gara Djebilet produira, lors d’une première phase (2022-2025) 2 à 3 millions de tonnes par an. Ensuite, à partir de 2026, la production passera à 40, voire 50 millions de tonnes par an.
Concernant le volet emploi, le groupe industriel minier, Sonarem, a indiqué que le projet allait contribuer à la création de 25 000 emplois directs et de 125 000 emplois indirects. Pour sa part, le ministère de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, a parlé de 15 000 emplois.
Pour rappel, le gisement de Gara Djebilet, qui se compose de trois zones d’exploitation : Gara Djebilet-Ouest (réserves estimées à 1,7 milliard de tonnes), Gara Djebilet-Centre et Gara Djebilet-Est, est entrée en phase d’exploitation depuis plus d’une année.
A. Tebboune a, d’autre part, insisté sur l’importance de réaliser une « ville minière » autour du gisement de Gara Djebilet à travers, notamment, le démarrage « immédiat » de la réalisation du complexe sidérurgique de Béchar pour le réceptionner en septembre 2026.
La construction de complexe industriel, projet dans lequel l’État investira la bagatelle d’un (1) milliard de dollars, a été confiée au groupement chinois CMH qui travaillera en partenariat avec la société nationale du fer et de l’acier (Feraal).
En plus de produire des rails et des profilés en acier, l’usine procédera également au traitement et à la transformation du fer, ainsi qu’à la fabrication de wagons pour le transport du minerai de fer de Gara-Djebilet vers Bechar et vers le complexe sidérurgique de Bethioua (Oran).
Par ailleurs, Tebboune a tenu à saluer le « grand développement » de l’industrie sidérurgique en Algérie, expliquant que les produits algériens sont demandés sur les marchés internationaux. C’est notamment le cas du rond à béton produit aux usines d’Oran et de Bellara (Jijel).
Durant la même visite, le président de la République a posé la première pierre d’un autre mégaprojet. Il s’agit de celui de la voie ferrée longue de 950 km qui relie Bechar-Tindouf-Gara Djebilet, et dont le délai de réalisation a été fixé à 30 mois.
A. Tebboune a mis l’accent sur la nécessité de respecter ce délai, indiquant que l’exploitation optimale de la mine de Gara Djebilet permettra d’économiser trois (3) milliards de dollars sur la facture d’importation du fer, a-t-il souligné.
La ligne ferroviaire de 950 km Gara Djebilet-Tindouf-Béchar servira surtout au transport de marchandises et de minerai — avec des coûts réduits — vers les installations industrielles et les ports des autres régions du pays. Mais elle ouvrira aussi à l’Algérie les portes de l’ouest africaines.
Source: Algerie 360
3. Tunisie: Le président de la République ordonne la poursuite de l'aide aux Palestiniens
Kaïs Saïed déclare que la Tunisie accueillera les patients palestiniens dans les hôpitaux publics et privés
Le président de la République tunisienne, Kaïs Saïed, a ordonné mercredi au Croissant-Rouge du pays de continuer à fournir une aide humanitaire au peuple palestinien.
Saïed a fait cette annonce à l'issue d'une réunion tenue dans son palais, en présence du ministre de la Santé Ali Mrabet, du conseiller du président Mustapha Ferjani et du chef du Croissant-Rouge tunisien, Abdellatif Chabou, selon un communiqué de la Présidence tunisienne.
Le communiqué note que la Tunisie accueillera un certain nombre de patients palestiniens dans les hôpitaux publics et privés du pays.
Début novembre, le ministre tunisien de la Santé a annoncé qu'un hôpital de campagne d'une capacité de 120 lits avait été créé pour les Palestiniens à Ben Arous, dans le nord du pays.
La Tunisie avait auparavant envoyé un avion cargo militaire chargé de fournitures médicales pour le peuple palestinien.
Source: AA
4. Exportation – Canada : la Tunisie réintroduite au programme TPG
Le directeur général du Centre de promotion des exportations (CEPEX) annonce, le vendredi 1er décembre 2023, que les autorités canadiennes ont décidé de réintégrer la Tunisie parmi les pays bénéficiaires du programme des Tarifs de préférence généraux (TPG), à partir de l’année 2025. C’est ce qu’il affirme à Mosaïque FM. Il souligne que cette décision permettra aux entreprises tunisiennes, en particulier celles intéressées par le marché canadien, de bénéficier de privilèges. Au nombre desquels on retrouve : la suppression ou la réduction des droits de douane sur les produits tunisiens exportés vers le marché canadien, à l’exception des vêtements, des chaussures, ainsi que de certains produits agricoles et métalliques.
L’annonce de cette nouvelle a eu lieu lors de la huitième réunion mensuelle des rencontres “Matinées de l’exportation” pour l’année 2023.
A cet égard, notons que le programme des Tarifs de préférence généraux a vu le jour en 1974. Son renouvellement s’effectue tous les dix ans. Et il offre des préférences tarifaires aux pays en développement selon des critères spécifiques.
Selon les indicateurs enregistrés entre 2019 et 2021, le Canada a importé annuellement des biens d’une valeur de 332 millions de dollars dans le cadre du programme TPG. Sachant que sans ce programme, ces importations auraient été soumises à des tarifs normaux, avec une moyenne de 5%.
Depuis le dernier renouvellement du programme en 2015, les pays ne bénéficiaient plus automatiquement de ce régime, à moins qu’il n’ait été renouvelé préalablement.
Source: leconomistemaghrebin
5. «La Tunisie n’est pas la police de l’UE», affirme Nabil Ammar
Nous n’avons aucun problème avec l’Union européennes, a affirmé le ministre tunisien des Affaires étrangères, Nabil Ammar, dans une interview au journal espagnol El Pais, en marge de sa participation au 8ème Forum régional de l’Union pour la Méditerranée (UpM),à Barcelone. Il a ajouté que la Tunisie a signé, le 16 juillet, un mémorandum basé sur le respect mutuel autour de cinq piliers, et pas seulement sur la migration. Seulement, a-t-il expliqué, des problèmes sont apparus au sein de l’UE. « Ce n’est pas notre problème ».
Il a souligné dans ce contexte que les députés européens « ont un problème personnel avec le gouvernement tunisien parce qu’ils ont des relations avec des partis d’opposition ». « Cette attitude était inacceptable. Ils venaient en mission d’inspection. Nous n’accepterons plus cela, c’était un acte de provocation », a-t-il affirmé.
Concernant les « expulsions » de migrants subsahariens, Nabil Ammar y a opposé un démenti, faisant savoir qu’ « il n’y a pas de politique d’expulsion ». « Chaque pays protège ses frontières. Nous ne construisons pas de murs et ne tirons pas sur ceux qui tentent de passer. Il y a un traitement très humain, mais en même temps nous sommes obligés, et c’est notre droit, de contrôler nos frontières. Cette situation a été exploitée par les ONG, qui ont un agenda politique. Ils nous mettent la pression pour qu’ils acceptent les migrants illégaux. Mais nous ne sommes pas un pays de transit ou de destination. Et nous ne sommes pas la police de l’UE. Toute solution dépasse les capacités d’un seul pays. La situation politique au sud du Sahara, la situation économique, le Covid, la guerre en Ukraine, le changement climatique… Il n’est pas de notre responsabilité de payer la note. Et les ONG devraient moins parler et consacrer plus de ressources, sinon nous ne coopérerons plus comme avant », a-t-il dit.
Source: African manager