Le coordinateur des communications stratégiques du Conseil de sécurité nationale américain, John Kirby, a une fois de plus soutenu le régime israélien et s’est opposé aux demandes internationales de cessez-le-feu à Gaza où se déroule une crise humanitaire sans précédent. « Le cessez-le-feu est actuellement en faveur du Hamas », a déclaré cette autorité américaine.
Il a ajouté les États-Unis accepteraient une « trêve humanitaire temporaire à l’échelle locale » et destinée à certains groupes uniquement, et « pour évacuer les personnes qui souhaitent quitter le sud de Gaza. »
Réagissant à cette position américaine, Bernard Cornut, ingénieur polytechnicien, expert en énergie et du Moyen-Orient, a déclaré que la connaissance de l’histoire du monde est très peu diffusée aux États-Unis et les gens n’ont pas une culture politique ni une culture historique qui leur permette de comprendre ces phénomènes. Il rappelle d’ailleurs que l’Amérique a été aussi créée par l’extermination massive des populations locales.
S’attardant d’autre part sur la prise de conscience de l’opinion publique mondiale, mieux dire « la rébellion populaire » pour reprendre ses mots, solidaires de la cause palestinienne, même en Europe où les manifestations pro-palestiniennes ont été interdites, Bernard Cornut qualifie d’importante cette prise de conscience qui débucherait, a-t-il espéré, à une résolution du Conseil de sécurité sous chapitre 7.
Pour lui, les États-Unis finiront par contraindre l’entité occupante de reconnaître le droit des palestiniens à l’autodétermination et à la création d’un État souverain.
Pour rappel, la République Islamique d’Iran sur la base de ses politiques de principe en vue de protéger les luttes de libération du peuple palestinien, estime que le rétablissement du calme et d’une paix durable en Palestine ne peut se concrétiser que par la voie de la résolution des questions de fond de la crise palestinienne, dont la fin de l’occupation, le retour des réfugiés, la détermination du futur statut de la Palestine par le biais d’un référendum avec la participation de l’ensemble des habitants d’origine, et finalement la création d’un État unifié palestinien avec comme capitale Al-Qods.
