Ramin Mazaheri
PressTV, Paris
À Paris, les militants ont refusé d’accepter l’interdiction générale des manifestations en faveur de la Palestine. Les manifestants ont bravé les gaz lacrymogènes, la violence policière, les arrestations et les amendes dans un pays qui prétend être le plus grand défenseur de la liberté d’expression au monde.
Dans une grande partie de l’Occident, les manifestations pro-palestiniennes contre les dernières atrocités israéliennes à Gaza ont été autorisées, mais pas du tout en France.
Le Conseil d’État a jugé que l’interdiction générale imposée par le président Emmanuel Macron à toutes les manifestations pro-palestiniennes n’était pas légale. Mais la décision n’est pas contraignante, ce qui permet aux autorités locales de continuer à interdire les rassemblements pro-palestiniens au cas par cas.
Des milliers de personnes se sont rassemblées à Paris pour une manifestation dite « illégale ». Ils ont affronté des de canons à eau. Étonnamment, une heure après le début de la manifestation, la nouvelle s’est répandue que le rassemblement avait été approuvé. Des milliers de personnes avaient probablement été dissuadées d’y assister en raison de l’interdiction initiale. Pourtant, la brutalité policière tristement célèbre de la France n’a pas été évitée.
Cette interdiction quasi totale réduira probablement l’expression de ce soutien public, normalement fort en France, aux victimes des attaques israéliennes, mais nombreux sont ceux qui affirment qu’ils continueront à protester quoi qu’il arrive.