Saïd Pourreza
PressTV, Londres
Un universitaire britannique pro-palestinien, qui a été licencié pour ses opinions sur Israël et le sionisme, poursuit sa bataille juridique contre cette institution. Le Prof. David Miller affirme que les pressions liées à ses positions pro-palestiniennes et antisionistes lui ont coûté son poste à l’Université de Bristol. Miller espère qu’il gagnera sa cause dans l’intérêt de la liberté d’expression.
Le Prof. Miller, qui a déjà été innocenté des accusations d’antisémitisme, se bat pour faire annuler la décision de l’Université de Bristol devant un tribunal. Ses partisans affirment que le créateur de l’organisme de surveillance du lobbying britannique, Spinwatch, est victime d’une chasse aux sorcières du lobby sioniste.
Les procédures judiciaires coïncident avec la nouvelle guerre israélienne contre Gaza qui a déjà fait des milliers de morts et de blessés, conduisant l’enclave palestinienne au bord d’une catastrophe humaine.
Le tribunal qui entendra le cas du Prof. Miller devrait durer deux semaines et les manifestants espèrent qu’il se prononcera en faveur de la liberté académique et de la liberté d’expression.