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Zoom Afrique du 4 octobre 2023

Zoom Afrique du 4 octobre 2023

Les titres de la rédaction :

  • Zambie : First Capital Bank obtient un prêt de 10 millions $ pour financer des PME du secteur agricole
  • Afrique du Sud : Stranger Holdings s’active pour exploiter le gisement d’uranium Henkries
  • Afrique du Sud : un nouveau producteur s’annonce dans le secteur des métaux du groupe de platine
  • RDC - Zambie : démarrage officiel des travaux de construction du pont sur la Luapula reliant les deux pays

Les analyses de la rédaction :

La quête de l’unité africaine et les obstacles qui s’y opposent 

L’idée d’une Afrique unie repose entièrement sur l’efficacité du processus qui vise à en faire une réalité. L’unité africaine se réalisera quand les 54 pays d’Afrique permettront à leurs électeurs de participer au développement de chaque nation. 

En 1997, Mwalimu Julius Nyerere déclare à la salle municipale d’Asmara, la capitale de l’Érythrée, que les pays africains ne peuvent compter que sur eux-mêmes pour survivre et se développer. 

Mwalimu Julius Nyerere explique alors que l’Occident et le reste du monde ont leurs propres objectifs, dont les Africains ne font pas partie, soulignant que les Africains doivent donc compter les uns sur les autres, car c’est le seul choix qui s’offre à eux. 

Les pays africains peuvent alors s’efforcer de forger une unité mutuellement bénéfique, qui rendra chaque composante plus forte et contribuera à l’objectif ultime d’un monde pacifique. 

Certains processus initiaux dans le domaine des relations économiques et certaines alliances régionales en matière de défense peuvent contribuer à atteindre cet objectif. 

Mais la clé de voûte d’une véritable union est le fait que les nations qui forment l’Afrique fassent du progrès interne réel de chaque nation une priorité. Une économie solide, une gouvernance politique saine et une population satisfaite, pour n’en citer que quelques-unes. 

Le processus et l’objectif de l’union africaine sont importants pour les peuples d’Afrique. Tel devrait être le credo de tous les Africains. 

Mais le désir des dirigeants individuels ne doit pas être le seul fondement de l’union des pays africains. Elle doit être comprise et acceptée par le peuple africain. 

L’objectif et le processus doivent être communiqués à tous les Africains du continent. Ils devraient être débattus et compris pour leur permettre de voir ce qu’ils devraient faire dans leurs pays respectifs avant de tenter de mettre en place une véritable union africaine. 

L’Union européenne pourrait servir d’exemple. Une union de pays capitalistes qui a encore un long chemin à parcourir pour la perfectionner. Elle a mis des années à se former et a encore besoin de beaucoup de travail et de confiance pour se maintenir et s’améliorer. 

De nombreux dirigeants de premier plan ont appelé à l’unité africaine au cours des dernières décennies, et l’idée perdure. L’Union africaine est en quelque sorte un début, même si elle n’a pas grand-chose à montrer, car le travail de base que chaque pays doit effectuer n’a pas été accompli. 

Quel est donc le principal défaut de la plupart des nations africaines ? L’absence d’une gouvernance juste et représentative. Les pays africains manquent d’institutions et de lois pratiques centrées sur l’être humain. 

L’Occident choisit d’appeler les lois africaines précoloniales « lois coutumières » pour les faire passer pour un ensemble de lois de rang inférieur aux leurs. Mais les lois sont des lois. 

Les lois qui ont établi les principes juridiques fondamentaux de la gouvernance qui existaient entre le 13e et le 19e siècle en Érythrée en sont un bon exemple. 

Dans la partie nord de l’Érythrée, le peuple Sebderat avait un système de gouvernance qui peut être d’une grande valeur pour une gouvernance représentative efficace dans l’Afrique d’aujourd’hui. 

Les conseillers du chef élu étaient choisis et révoqués uniquement par l’électorat. Ce système permettait au peuple de contrôler le chef, car les conseillers ne pouvaient pas être révoqués par ce dernier. Cela limitait la possibilité pour le chef d’obtenir des « béni-oui-oui » et de diriger une dictature pourrie. 

Les exemples qui peuvent aider à structurer les lois et à créer le caractère unique de l’Afrique sont nombreux dans tous les coins du continent. 

Associée aux connaissances des autochtones, l’utilisation des langues locales pour comprendre les principes juridiques de la gouvernance et d’autres arts pourrait s’avérer bénéfique. 

La nécessité d’élever le niveau de connaissance du public en utilisant leur langue et les lois ancestrales indigènes rend les principes plus faciles à comprendre, à suivre et à développer. Mais cela ne signifie pas que l’apprentissage d’autres langues populaires n’est pas important. 

La seule raison pour laquelle la langue maternelle est importante est que les gens comprennent mieux la philosophie de base, le droit, l’art, etc. dans leur langue maternelle que dans une langue étrangère. 

Il est un fait que l’Afrique a progressé à un rythme très lent, bien qu’elle ait le potentiel d’aller plus vite et d’alléger la misère économique de la plupart des Africains. Après tout, le continent est riche en ressources humaines et naturelles. 

Il vaut mieux mourir pour la cause de la liberté du peuple africain comme l’ont fait Patrice Lumumba, Thomas Sankara et Hamid Idris Awate, pour n’en citer que quelques-uns, que de périr sur un piédestal de mensonges en trompant constamment le peuple avec des promesses creuses et en le privant de ses droits fondamentaux. 

La jeunesse africaine devrait pouvoir jouer un rôle historique dans chacun de ces pays à l’ère de l’information, que l’on qualifie à juste titre de « capitalisme de surveillance ». 

Le potentiel de développement sain et rapide de l’Afrique, en préservant la santé, le bonheur, l’environnement et le rythme de développement de sa population, mérite d’être exploité. 

« Il faut que les impérialistes sachent qui nous sommes… »

(Apollinaire Kyelem de Tambela) 

Le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla, a reçu en audience, le lundi 02 octobre à Ouagadougou, une délégation conduite par le ministre d’État, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié. Cette délégation a rendu compte de la participation du Burkina Faso au Sommet du G77 plus la Chine et à la 78e session de l’Assemblée des Nations unies.  

« Vous avez devant vous la délégation que vous avez mandatée pour les différentes missions aux Nations Unies, et nous avons estimé dès notre retour qu’il était important de venir vous rendre compte », a laissé entendre Bassolma Bazié. 

Selon le ministre d’État, à New York, en plus de la déclaration, il y a eu un certain nombre d’activités qui ont été menées, notamment 9 réunions de haut niveau et 25 réunions ministérielles. Au niveau des événements organisés par le Burkina Faso, on en dénombre 2, ainsi que 30 audiences. Il a aussi exprimé son indignation concernant le mauvais traitement réservé au Niger. 

 « Nous avons constaté que le Niger a été humilié. On ne peut pas permettre à un responsable de venir jusqu’à New York, pour prononcer un discours et que finalement sa carte soit désactivée », s’est indigné le Chef de la délégation burkinabè. 

En termes de perspectives, le ministre d’État a souhaité que, pour les prochaines fois, la délégation se rendant à l’Assemblée générale des Nations Unies soit revue à la hausse, car une partie de la délégation est prise en charge par les Nations Unies et l’autre par le budget de l’État. 

Il a également fait part au Premier ministre de sa visite aux États-Unis d’un centre médical et de sa rencontre avec la communauté burkinabè vivant dans ce pays. Selon lui, le centre a souhaité conclure une convention avec le Burkina ; ce qui permettrait d’évacuer gratuitement les patients. 

Le Chef du Gouvernement a estimé qu’il y avait tellement d’opportunités, mais qu’on ne les saisissait pas. Du reste, il a donné des instructions pour que la convention soit signée avec le centre médical, d’ici la fin de cette année. En outre, il a présenté ses vives félicitations à la délégation, car pour lui, Bassolma Bazié était vraiment la personne idéale qu’il fallait pour représenter le Burkina Faso à ces différentes instances. 

« J’ai beaucoup apprécié le discours à l’ONU, même si je trouve que le débit était rapide, mais cela peut se comprendre compte tenu de la contrainte du temps », a expliqué le Premier ministre. Il a également souligné l’importance de dire la vérité et de ne pas se contenter de la diplomatie classique, affirmant que cela ne mène nulle part. 

« La plupart des pays qui se sont développés se sont imposés avec fermeté. Il faut que les impérialistes sachent qui nous sommes, et à partir de là, on pourra discuter sur de bonnes bases », a-t-il soutenu. Pour le Chef du Gouvernement, il faut éviter la diplomatie de l’hypocrisie. « Il faut que l’intérêt du Burkina prime en tout lieu et en tout temps. Si on doit mourir, qu’on meure dignement et librement, car il faut donner un sens à sa vie », a conclu Dr Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla. 

Le Mali déterminé à reprendre chaque pouce de son territoire ! 

Les forces armées maliennes investiront tous les territoires délaissés dans le sillage du retrait de la Minusma, a déclaré le colonel-major Souleymane Dembélé. Le haut gradé a rappelé les échecs essuyés par la mission onusienne au Mali. 

Reprendre chaque pouce de terrain. Malgré le retrait de la Minusma (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali), Bamako continuera sa guerre contre le terrorisme. Les emprises sous contrôle de la mission onusienne seront récupérées par les forces maliennes, a ainsi assuré le colonel-major Souleymane Dembélé en conférence de presse. 

Le responsable a rappelé que la Minusma n’avait pas rempli ses objectifs au Mali. Sa présence pendant plus d’une décennie n’a pas mis fin à la menace terroriste, ce qui pousse aujourd’hui les autorités à prendre elles-mêmes le problème à bras le corps, a expliqué Souleymane Dembélé. 

« En regardant la somme de ce que la Minusma a fait au Mali, pendant près de dix ans, on se rend compte que les objectifs pour lesquels elle a été sollicitée n’ont pas été atteints. Les autorités maliennes ont compris qu’il fallait qu’elles prennent leur destin en main pour endiguer la crise et vaincre la nébuleuse terroriste », a-t-il ainsi déclaré. 

Le directeur de l’Information et des Relations publiques des Armées (Dirpa) a aussi fustigé certains partenaires, qui ont joué aux « pompiers pyromanes » au Mali. Des soutiens dont Bamako a finalement décidé de se passer. 

« Des partenaires ont mis le feu, puis sont venus jouer aux pompiers. Cela n’a pas marché et nous les avons remerciés. Je ne veux pas nommer d’entité ou de personne, mais nous tous comprenons qu’ils sont là pour mettre le feu, en douce », a-t-il ainsi réagi. 

Une impressionnante colonne de véhicules des vaillantes Forces armées maliennes (FAMA) a pris la direction de Kidal hier matin, le 2 octobre. Ce mouvement de troupes ne passe pas inaperçu, laissant entrevoir une nouvelle étape cruciale dans la quête du Mali pour la paix et la stabilité. Le Président de la Transition, le Colonel Assimi Goita, a récemment affirmé la détermination du pays à recouvrer l’intégralité de son territoire après le départ des forces de maintien de la paix des Nations unies (MINUSMA). Il insiste sur le fait que le Mali est résolument engagé dans la voie de la paix en mettant en œuvre l’Accord d’Alger de manière intelligente et réfléchie. 

Lors de son discours à la nation à la veille de la célébration du 63e anniversaire de l’indépendance du Mali, le 22 septembre dernier, le Colonel Assimi Goita, le charismatique chef de l’État, a assuré au peuple malien que la vigilance et l’ordre seront rétablis. Tout individu qui menacera ou terrorisera un citoyen malien répondra de ses actes devant la loi. Cet engagement inébranlable envers la sécurité des citoyens est une priorité pour le gouvernement malien. 

L’Armée malienne, désormais dotée d’un arsenal d’équipement militaire de dernière génération, est prête à faire face à toute menace qui pèserait sur la nation. Le Colonel Assimi Goita appelle tous les Maliens à l’unité et à la confiance envers les Forces armées maliennes, afin de déjouer les plans des terroristes et de leurs complices. Il souligne l’importance de la participation de chaque citoyen dans la reconstruction de la chère patrie. 

La reconquête prochaine de la ville de Kidal par l’Armée malienne suscite un regain d’espoir dans tout le pays. Une fois la paix rétablie, les Maliens pourront célébrer cette victoire en dansant la Takamba, une danse rythmée aux pas cadencés qui symbolise la joie et la réconciliation. 

Le Mali, en quête de paix, aspire à un avenir meilleur pour tous ses citoyens. Et comme le dit le slogan national, « La patrie ou la mort, nous vaincrons ! 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV