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Zoom Afrique du 8 septembre 2023

Zoom Afrique du 8 septembre 2023

Les titres de la rédaction :

  • L’investisseur tunisien AfricInvest engage 40 millions $ pour financer l’expansion de l’Université britannique d’Egypte
  • « La plus grande opportunité est l’avènement de ZLECAf » (Oumar Sangaré, Ecobank UEMOA)
  • Avec la hausse de la demande, le déficit sur le marché du platine dépassera 1 million d’onces en 2023 (WPIC)
  • Botswana : les acheteurs se bousculent pour la mine de cuivre Khoemacau valorisée à plus d’un milliard de dollars

Les analyses de la rédaction :

Burkina : Traoré gère tout :

Les forces armées du Burkina Faso ont annoncé avoir neutralisé, du 7 août au 1er septembre 2023, au moins 65 « terroristes » au cours d'actions dans plusieurs provinces. Suite à cette opération conduite par le 7e bataillon d'intervention rapide, les populations qui avaient été déguerpies ont pu rejoindre leurs villages, toujours selon l'armée. Au cours des combats, cinq blessés dont deux volontaires pour la défense de la partie ont été enregistrés au sein des forces armées burkinabè.

Le chef d'état-major général des armées a salué cette opération qui, selon lui, affaiblit considérablement les groupes armés terroristes dans l'ouest du Burkina Faso. Elle a été « minutieusement » préparée et conduite suite à des renseignements bien précis, explique-t-on de même source.

Le 7e bataillon d'intervention rapide a conduit un raid sur plusieurs repères terroristes dans les provinces du Kénédougou, du Houet et dans la région des Cascades, selon l'armée. Cette opération a permis de « nettoyer » plusieurs localités comme Ouangolodougou, Konkala, Bolibana ou encore Diarakorosso, toutes situées dans la partie ouest du pays.

« Le bilan cumulé des différentes actions fait état de plus de 65 terroristes neutralisés », précise l'armée burkinabè. Une importante quantité d'armement, de munitions, de vivres, de moyens roulants et de moyens de communication ont été également saisis.

Cette opération a, selon l'état-major général des armées, permis de mener plusieurs actions au profit des populations qui subissaient le harcèlement de ces groupes armés terroristes. Des populations ont été réinstallées dans certaines localités, l'électricité et les réseaux de téléphonie ont été rétablis.

Toutes ces victoires interviennent dans un contexte où le gouvernement burkinabé a décide de rompre tout lien avec les pays néo-colonialiste, à leur tête la France.

Que ce soit sur le plan diplomatique ou économique, le Burkina Faso a entrepris de nouvelles stratégies, toutes, dans l’intérêt du pays.

D'ailleurs, sur le plan économique, les recettes directes au budget de l'Etat sont passées de 707 millions de dollars en 2021 à 888 millions de dollars en 2022, soit une augmentation de 25,54% en valeur absolue, a fait savoir le responsable lors de la conférence de presse annonçant la tenue de la 5ème édition de la Semaine des activités minières d’Afrique de l’Ouest qui se tiendra du 28 au 30 septembre à Ouagadougou.

D’autre part, les recettes des exportations liées au secteur minier sont quant à elles passées de 4 milliards de dollars en 2021 à 4,6 milliards de dollars en 2022, soit une hausse de 57 millions de dollars, a précisé Kaboré.

Ibrahim Traoré sait ce qu'il fait et avance doucement mais sûrement.

Afrique : Les leaders de principaux groupes d’agriculteurs prônent la promotion de petits paysans et s’insurgent contre l’agriculture industrielle

par Badylon Kawanda Bakiman

Les leaders de principaux groupes d’agriculteurs connus sur le continent africain viennent de monter au créneau. Ils prônent ardemment la promotion de petits exploitants agricoles qui sont marginalisés par les acteurs de l’agriculture industrielle. Par ricochet, ils s’insurgent contre cette agriculture industrielle qui influence les politiques agricoles ainsi que les systèmes alimentaires dans plusieurs pays d’Afrique.

Ces leaders se sont ainsi exprimés mercredi 30 août 2023 lors d’une conférence de presse virtuelle organisée par l’Alliance pour la souveraineté alimentaire en Afrique (AFSA) et ses alliés. AFSA une large alliance de différents acteurs de la société civile qui font partie de la lutte pour la souveraineté alimentaire et l’agro-écologie sur le continent.

Parmi ces leaders figurent non seulement ceux de l’AFSA, mais également ceux d’autres structures comme l’Alliance zambienne pour l’agro-écologie et la biodiversité (ZAAB) dont le siège social est en Zambie ; l’Institut de recherche et de promotion des alternatives en développement (IRPAB) basé au Mali ; Southem African Faith Communities’ Environment Institute (SAFCEI) basé en Afrique du Sud etc.

La conférence de presse virtuelle a gravité autour d’un thème bien libellé à savoir «pas de décision nous concernant sans nous : les principaux groupes d’agriculteurs africains contestent la domination des entreprises au Sommet de l’Agra».

Les leaders notent que les petits exploitants agricoles, depuis des années,  jouent un grand rôle dans le système alimentaire africain.

Ces leaders paysans haussent le ton à quelques jours du «Sommet d’Agra» prévu du 5 au 8 septembre en Tanzanie.

Selon un «avis aux médias» concernant la conférence de presse  envoyés par email par AFSA et ses alliés, le Sommet d’Agra va apprendre comment le Forum africain sur les systèmes alimentaires va continuer à orienter les politiques gouvernementales en faveurs de l’agriculture industrielle ; va canaliser les fonds publics  pour soutenir l’accaparement des terres par les entreprises agro-industrielles ; va apprendre à négliger le rôle essentiel de petits exploitants agricoles. Les leaders paysans susmentionnés ont affirmé avoir constaté un échec persistant des programmes de la Révolution verte à réduire la pauvreté ; un échec à augmenter la productivité ; un échec à promouvoir l’adaptation au climat ; un échec à nourrir l’Afrique de manière adéquate… D’où la nécessité de promouvoir et d’accompagner les petits exploitants agricole africains.

Fini la Françafrique :

La France a-t-elle fini par accepter de changer de stratégie au Niger ? Paris a entamé des négociations avec certains responsables de l'armée nigérienne au sujet du retrait d'un nombre indéterminé de soldats de ce pays africain à la suite du coup d'État de juillet, a rapporté mardi 5 septembre Le Monde.

Xavier Dupret, économiste, analyse la situation.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV