Le Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a reçu en audience, jeudi 17 août, les membres du Conseil suprême des commandants du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), jeudi, dans le mausolée (Hosseiniyeh) de l'imam Khomeiny à Téhéran.
Lors de cette réunion, l’honorable Ayatollah Khamenei a mis en garde contre le complot des ennemis visant à ternir l'image du CGRI et des forces volontaires du Bassidj.
La dernière rencontre entre l'Ayatollah Khamenei et les hauts commandants du CGRI s'est tenue il y a environ quatre ans en présence du général de corps d'armée Qassem Soleimani, le plus haut général antiterroriste iranien assassiné par les États-Unis quelques mois plus tard.
« Les ennemis n'ont aucun moyen de ternir la réputation du CGRI autrement que par « de fausses nouvelles, des rumeurs et toutes sortes d'astuces et de stratagèmes », a réaffirmé le Leader de la RII, louant la force d'élite du CGRI comme « la plus grande organisation antiterroriste au monde ». « C'est une organisation militaire bien équipée. C'est une organisation efficace et indépendante capable d'accomplir des tâches que de nombreuses grandes armées au monde ne peuvent accomplir », a-t-il souligné.
L'ayatollah Khamenei a en outre expliqué comment le CGRI se démarquait des autres forces qui ont émergé au début des grandes révolutions telles que la Révolution française et la Révolution bolchevique en Russie.
« Ces forces ont souvent fait preuve de tendances destructrices, de désordre et d'un manque de discipline, alors que le CGRI était structuré « sous l'autorité centrale » de la Révolution islamique depuis le début », a-t-il expliqué.
L'Ayatollah Khamenei a fait allusion à un sommet regroupant de hauts responsables américains, britanniques, français et allemands sur l'île française de Guadeloupe juste avant la victoire de la Révolution islamique de 1979 ; ils avaient conclu qu'il était « impossible » de sauver le régime Pahlavi soutenu par les États-Unis en Iran.
Néanmoins, ils ont adopté une stratégie de « crises séquentielles », dans l'espoir de déstabiliser tout nouveau gouvernement en Iran, a indiqué le Leader. Or une série de crises, d'émeutes, de menaces à la sécurité et d'actes de terrorisme de grande ampleur ont marqué la première phase de la crise en République islamique.
Les preuves obtenues de l'ancienne ambassade des États-Unis en Iran, surnommée « le nid d'espions », ont également révélé que ces incidents s'inscrivaient dans la stratégie de déclenchement de crises délibérées de l'Occident.
Jean-Maxime Corneille analyste politique et Ahmed Rami, directeur de Radio islam en Suède s'expriment sur le sujet.