Gisoo Misha Ahmadi
PressTV, Téhéran
Lors d’une table ronde à Téhéran, les représentants de minorités religieuses ont condamné le sacrilège du Coran en Suède.
La réunion portait sur le discours de haine systématique et la violation du droit à la liberté d’expression par le gouvernement suédois. L’accent y a été mis particulièrement sur les récents incidents de sacrilège du Coran. Les participants les ont qualifiés d’« actes de blasphème parrainés par le gouvernement ».
Les participants à cette table ronde étaient des représentants de différentes religions monothéistes, ainsi que des universitaires et des chercheurs qui ont unanimement dénoncé les actes de profanation du Coran en Suède comme une violation des droits de l’homme et du droit à la liberté de pensée, de croyance et de religion.
Tous les participants ont affirmé que les récents actes de blasphème ont mis en lumière les vraies couleurs des gouvernements qui prétendent êtes les défenseurs des droits de l’homme.
En juillet dernier, après l’incident de l’autodafé du Coran en Suède, le Conseil des droits de l’homme a adopté une résolution exhortant les pays à traiter, prévenir et poursuivre les actes de haine religieuse. La résolution a été adoptée malgré douze voix contre et sept abstentions.
Les États-Unis et l’Union européenne se sont fermement opposés à cette résolution. Cela a prouvé une fois de plus que des concepts tels que les droits de l’homme et la liberté d’expression ne sont que des outils politiques entre les mains de ces pays.
