Saman Kojouri
PressTV, Téhéran
Les représentants des minorités religieuses en Iran ont mis en garde contre les répercussions de la profanation des valeurs sacrées islamiques dans certains pays européens.
Des représentants des minorités religieuses se sont réunis à Téhéran, la capitale iranienne, pour condamner la profanation du Livre saint des musulmans, le Coran, affirmant qu’un tel sacrilège vise à créer la discorde et la division parmi les adeptes de différentes religions.
Ils ont condamné les profanations répétées du Saint Coran et des valeurs islamiques en Suède, notant que le gouvernement suédois est entièrement responsable des conséquences de ces actes de provocation contre le monde musulman.
Les cas récurrents de profanation des valeurs sacrées islamiques en Europe, en particulier en Suède et au Danemark, ont suscité l’indignation dans le monde musulman ces dernières semaines, en particulier en Iran.
Dans la capitale iranienne Téhéran, des manifestants se sont rassemblés devant l’ambassade de Suède pour protester contre ces sacrilèges. De plus, des millions de personnes sont descendues dans la rue à Téhéran et dans d’autres grandes villes du pays après la prière du vendredi pour exprimer leur colère face aux incidents survenus en Suède et au Danemark.
Les représentants des religions divines croient qu’en qualifiant faussement de tels actes d’actes de « démocratie » et de « liberté », on alimente davantage le terrorisme et l’extrémisme à travers le monde, dont les conséquences auront un effet boomerang pour l’Occident.