Farzaneh Ashourioun
PressTV, Téhéran
Une conférence a été organisée pour rendre hommage aux victimes de l’attaque chimique contre les habitants de la ville iranienne de Sardasht. Le but de cette conférence était de faire entendre la voix des victimes au monde entier. Une délégation diplomatique japonaise a participé à cette conférence.
Une blessure commune à la nation iranienne et japonaise. Suite aux bombardements d’Hiroshima et de Nakazaki, la ville iranienne de Sardasht est devenue la troisième ville à subir une attaque par une arme de destruction massive.
Sardasht, la première ville à subir une attaque chimique, a accueilli une délégation diplomatique japonaise pour commémorer les victimes de cette tragédie.
Il y a 36 ans, des pays occidentaux, dont les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Allemagne, ont fourni au dictateur irakien Saddam Hussein des armes chimiques qu’il a utilisées contre le peuple iranien. Cette action n’a été condamnée par aucun organisme de défense des droits de l’homme dans le monde.
La communauté internationale a fermé les yeux sur cette attaque chimique brutale au cours des 36 dernières années. Nous pouvons espérer que de telles réunions ouvriront la voie pour faire entendre la voix des victimes de cette attaque brutale.