Les titres de la rédaction :
1. La mort de Nahel : l'Algérie rappelle à la France son «devoir de protection» envers ses ressortissants
Le ministère algérien des Affaires étrangères a fait part de son «choc» après la mort de l'adolescent, d'origine algérienne et né à Nanterre, se disant «soucieux de la quiétude et de la sécurité» de ses ressortissants «sur leur terre d'accueil». Dans un communiqué publié jeudi 29 juin, le ministère algérien des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger a fait part de son «choc» et sa «consternation» face au drame qui a déclenché une vague de protestations en France.
Suite à la mort du jeune homme d'origine algérienne mais né à Nanterre, et qui a grandi en banlieue parisienne avec sa mère, Alger dit notamment s'inquiéter des «circonstances particulièrement troublantes et préoccupantes» du drame. Le ministère exhorte le gouvernement français à «assumer pleinement son devoir de protection» envers les Algériens de France, se disant «soucieux de la quiétude et de la sécurité dont doivent bénéficier nos ressortissants sur leur terre d'accueil».
Le gouvernement algérien «continue de suivre avec une très grande attention les développements de cette affaire tragique», conclut le communiqué, «avec le souci constant d'être aux côtés des membres de sa communauté nationale au moment de l'adversité et de l'épreuve».
Source : Le Monde
2. Lancement officiel de l’application « History of Algeria »
Le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Laid Rebiga a supervisé, dimanche à Alger, le lancement officiel de l’application mobile « History of Algeria 1830-1962 », à l’occasion de la clôture des festivités célébrant le soixantenaire de l’indépendance de l’Algérie et le 61e anniversaire de la fête de l’indépendance, sous le slogan « L’Algérie des victoires : acquis et réalisations ».
Cette plateforme numérique se veut une vitrine de l’Algérie à travers un contenu historique chargé de symboliques, traduisant l’histoire glorieuse et la civilisation de l’Algérie, sous la supervision de professeurs, chercheurs et académiciens spécialisés.
Il s’agit, en outre, de contribuer à la transmission des valeurs de la Glorieuse Révolution du 1er novembre 1954 grâce aux technologies de l’information et de la communication (TIC), notamment à travers le projet de la plateforme numérique « Djazair El-Majd », lancé en juillet 2022, outre l’application mobile « History of Algeria », qui fait office de réceptacle de la mémoire nationale et référence historique, scientifique et académique.
Cet acquis, ajoute-t-il, vise à « préserver notre histoire nationale par le recours aux technologies modernes, afin de permettre à nos jeunes d’acquérir des connaissances et une culture historique précise ».
Source : Al24news
3. Mauritanie : près de 10 milliards MRO de la Banque mondiale pour financer des projets
La Banque mondiale a signé avec la société « NEZAHA » un mémorandum d’entente pour le financement des projets de la société pour une enveloppe financière de 26 millions d’euros, soit près de 10 milliards MRO.
Cet accord a été signé en marge de la conférence « CEO Africa » pour le développement et l’extension de l’action du groupe pour les 10 prochaines années par le directeur général de la société, Mohamed O. El Hacen.
Le mémorandum d’entente propose d’orienter une partie du financement au domaine industriel, la société disposant d’un certain nombre d’usines dans le domaine des produits laitiers, la pêche et la riziculture.
Ce financement intervient dans le cadre de l’ouverture en direction des bailleurs internationaux en Mauritanie grâce au climat de stabilité politique et la décision de l’état d’associer les investisseurs privés.
Source : Sahara Media
4. Un exemplaire du Noble Coran brûlé en Suède, le Maroc rappelle son ambassadeur
Des pages d’un exemplaire du Noble Coran ont été brûlées mercredi à Stockholm lors d'un "rassemblement" devant une mosquée, autorisé par la police suédoise. L’auteur de l’acte serait un Irakien de 37 ans.
Cet autodafé est intervenu alors même que le monde musulman célébrait la fête de l'Aïd Al-Adha et en plein pèlerinage à la Mecque.
"Cela fait partie de cette islamophobie perpétuelle qui ne cesse de croître et de se développer, et je suis terrifiée à l'idée de savoir où cela va finir. Je suis terrifiée pour beaucoup de gens", explique l'artiste Noa Omran.
"La liberté d'expression est très importante, mais je pense que brûler un livre religieux, ce n'est pas de la liberté d'expression, c'est autre chose, c'est une provocation", regrette Claes Gabrielson, photographe.
Par les réactions figure celle du Maroc. Rabat a rappelé sine die son ambassadeur en poste dans la capitale suédoise. Tout en condamnant un acte "offensant et irresponsable", selon un communiqué officiel.
En janvier dernier, déjà, un extrémiste de droite suédo-danois avait brûlé un exemplaire du Noble Coran près de l'ambassade de Turquie à Stockholm.
Source : Africanews