Les sources d’information françaises ont fait part de nouveaux heurts et dégradations en marge d’un rassemblement contre la réforme des retraites et la politique du gouvernement français à Lyon.
L’hôtel de ville et le commissariat du 1er arrondissement, dans les Pentes de la Croix Rousse, ont une nouvelle fois été pris pour cible par des jets de pierre, vendredi, en marge d’un « carnaval populaire » qui a réuni au moins 300 personnes, selon la police française.
Dans une ambiance festive, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées place de la Croix-Rousse pour ce carnaval populaire. La préfecture a annoncé 300 personnes au départ du cortège, c’est largement plus, selon les journalistes sur place.
Selon le Figaro, l’ambiance s’est tendue au fil des heures, et de la descente vers les Terreaux par les Pentes de la Croix Rousse, à l’initiative de casseurs venus en découdre. Des individus masqués s’en sont ainsi pris au commissariat et à la mairie du 1er arrondissement, ainsi qu’à des panneaux publicitaires et autres caméras de surveillance.
Les vidéos ont montré que des bouteilles jetées par un groupe de manifestants pleuvaient sur la mairie du 1er arrondissement de Lyon. Des vitres de plusieurs magasins ont été brisées.
EN DIRECT à #Lyon la porte du commissariat annexe en Feu # ReformeDesRetraites #Manifestation #IntervillesDuZbeul #Macron pic.twitter.com/nVDcCnvhT8
— gochopacontent (@gochopaconten) May 26, 2023
Les forces de l’ordre ont fait usage de nombreux gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants et procédé à une interpellation. La préfète du Rhône, Fabienne Buccio, a pointé des « débordements inadmissibles mettant en danger la sécurité des Lyonnais », et salué l’intervention des forces de l’ordre.
Gazage intégral dans les rues du 1 en cours #ReformeDesRetraites #IntervillesDuZbeul #Lyon pic.twitter.com/YR00NnhcDv
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Le carnaval populaire a été piraté par des individus violents se livrant au pillage, à l’incendie et à la dégradation des services publics de proximité, ciblés parce que proches et accessibles, a-t-elle déploré, en soulignant : « Les individus doivent être identifiés, poursuivis et punis. La contestation politique ne peut être salie et entravée par ces agissements ».
Par ailleurs, il est à noter qu’en France, on parle de plus en plus de lancer une deuxième grève générale en moins de quatre ans, pour protester contre la réforme des retraites, projet impopulaire de Macron.