Saïd Pourreza
PressTV, Londres
Après des mois de grèves dans le secteur public, le gouvernement britannique a introduit une législation qui empêche les syndicats d’organiser de nouvelles grèves.
Le droit de faire grève et de cesser son travail en raison de griefs avec son employeur est potentiellement menacé par un projet de loi qui donne au gouvernement britannique des pouvoirs étendus pour réprimer les actions revendicatives.
Anciennement connue sous le nom de projet de loi sur le niveau de service minimum voté au Parlement lundi, la législation permet au gouvernement de déterminer ce que devrait être un niveau de service minimum, avec des conséquences potentielles pour les grévistes et les syndicats qui les représentent.
La liberté de former et d’adhérer à un syndicat et de négocier collectivement est l’une des quatre normes internationales du travail, normes auxquelles le gouvernement britannique a adhéré.
Parmi les secteurs touchés par ce projet de loi, figure la santé, l’éducation, les transports et les services d’incendie et de secours, qui ont tous organisé plusieurs séries d’actions revendicatives sur les salaires et les conditions de travail au cours de l’année dernière, face à la crise du coût de la vie au Royaume-Uni.
Les grèves sont devenues courantes depuis la révolution industrielle. Le Royaume-Uni reconnaît le droit de grève depuis au moins 1966. Les manifestants et les dirigeants syndicaux disent qu’ils ne permettront pas que ce droit soit érodé ou supprimé.