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Palestine déclassifiée: le soi-disant prétendant au trône Pahlavi insulte la Palestine

Reza Pahlavi, le fils du dictateur brutal soutenu par l’Occident, le dernier Shah d’Iran, s’est récemment rendu en Palestine occupée. A-t-il parlé avec les Palestiniens, rencontré la Résistance ou rendu visite à Al-Aqsa ? Non.

Il n’a même pas fait allusion à la Palestine. Au lieu de cela, en essayant de se présenter comme la principale figure d’opposition à la République islamique d’Iran, il a tout simplement essayé de se faire bien voir de l’entité sioniste.

Sa visite a été saluée par le gouvernement israélien d’extrême droite, qui l’a qualifié de « prince héritier en exil ». Reza Pahlavi s’est engagé dans de nombreuses activités en compagnie des responsables du régime sioniste. Il a notamment rencontré Benjamin Netanyahu, participé à un événement de la journée dédiée à la mémoire de l’Holocauste et a visité le mur des Lamentations et y a prié.

Parmi les actions les plus malencontreuses de Reza Pahlavi et de sa femme Yasmine, il y a eu la visite qu’il a rendue à la famille de colons racistes du rabbin Leo Dee après que près de la moitié de sa famille ait été éliminée lors d’une opération de la Résistance. Dee a répondu aux assassinats en disant : « Que le drapeau israélien envoie aujourd’hui ce message à l’humanité : nous ne reconnaîtrons jamais la terreur comme légitime. » Mais en réalité, le drapeau du soi-disant État d’Israël est le véritable symbole de la terreur.

Le colon britannique a révélé à Pahlavi que sa famille connaissait la famille du « futur dictateur d’Iran ». Il dit qu’il espère que Pahlavi sera le « roi d’Iran » et qu’il l’accueillera « au palais de Téhéran très bientôt ».

L’épouse de Pahlavi, Yasmine, a également été critiquée après avoir publié sur son compte Instagram une image d’une jeune femme membre des forces d’occupation avec le hashtag en persan « femme, vie, liberté ».

Bien sûr, Pahlavi est un atout de la CIA. Dans les années 1980, le légendaire journaliste Bob Woodward a révélé que l’administration Reagan avait autorisé la CIA à soutenir Pahlavi. Son financement par la CIA aurait pris fin après l’affaire Iran-Contra, mais la CIA l’a repris ces dernières années. Reza Pahlavi n’est cependant que l’un des nombreux atouts utilisés par les États-Unis pour tenter de renverser la République islamique d’Iran. Dans l’ère émergente de la multipolarité, le projet Pahlavi a besoin de tous les alliés possibles

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SOURCE: FRENCH PRESS TV