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Zoom Maghreb 12 avril 2023

Usine d'hydrocarbure

Au sommaire

1. Hydrocarbures : l'entreprise Sonatrach annonce six découvertes ce 1er trimestre 2023

Au cours du premier trimestre 2023, le groupe Sonatrach a révélé avoir fait six découvertes d'hydrocarbures, fruit de ses propres efforts, a-t-on appris mardi auprès du groupe.

Deux découvertes de pétrole et de gaz ont ainsi été réalisées dans le bassin d'Amguid Messaoud, lors du forage des puits BRM-1 et BMD-1 avec des débits de 5699 barils/jour d'huile et 170461 m3/jour de gaz enregistrés dans le premier puits et des débits de 4856 barils/jour de pétrole et 255912 m3/jour de gaz dans le second", précise le communiqué.

Ces résultats, précise la compagnie, confirment "l'important potentiel pétrolier et gazier de la région de Touggourt, située à l'est du champ de Hassi Messaoud".

Par ailleurs, deux puits forés dans le bassin de Berkine ont fait l'objet de découvertes d'huile et de gaz à condensat, ajoute la même source, précisant que le premier, dénommé HAM-1bis, a produit 129048 m3/jour de gaz et 239 barils/jour de condensat, à partir d'un réservoir et 1905 barils/jour d'huile et 137484 m3/jour de gaz, à partir d'un second réservoir et le second puits, dénommé SAISW-1, a produit avec des débits de 3117 barils/jour d'huile et 219336 m3/jour de gaz.

Par ailleurs, une découverte de gaz à condensat a été faite dans la région d'Ohanet du bassin d'Illizi, lors du forage du puits KARS-3, où des débits de 336930 m3/jour de gaz et 1504 barils/jour de condensat ont été enregistrés, selon la même source.

Enfin, une découverte de pétrole et de gaz a été faite dans le bassin de Oued Mya, au sud-est du champ de Hassi R'mel, lors du forage du puits LGL-2, où des débits de 453 barils/jour de pétrole et de 168312 m3/jour de gaz ont été enregistrés, ajoute le communiqué.

"Ces découvertes attestent du bien fondé des efforts déployés par Sonatrach en matière d'exploration et de renouvellement des réserves d'hydrocarbures et témoignent de l'attractivité du secteur minier en Algérie", a indiqué le groupe.

Source : al24news

2. Nouvelle aide alimentaire de la Libye à la Tunisie

Une centaine de camions transportant chacun entre 50 et 65 tonnes d'aide alimentaire de la Libye vers la Tunisie ont été repérés à la frontière entre les deux pays. Il s'agit de la deuxième vague d'aide alimentaire à destination du pays, qui est en proie à de multiples pénuries.

Le gouvernement libyen d'union nationale a envoyé cette aide "en signe de solidarité pendant la crise économique en Tunisie".

La Libye avait déjà fait don de denrées alimentaires à son voisin en janvier dernier, alors que la Tunisie était confrontée à des pénuries répétées de produits de base. Comme cette fois-ci, 96 camions transportant du sucre, de l'huile, de la farine et du riz ont franchi la frontière.

Source : Le360

3. Egypte : le chef de la diplomatie égyptienne appelle à mettre fin au terrorisme et aux ingérences étrangères en Syrie

Le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Choukry a appelé dimanche à mettre fin à toutes les formes
de terrorisme et d’ingérence étrangère en Syrie afin de restaurer la sécurité et la stabilité dans le pays.

Au cours d’un entretien téléphonique avec l’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour la Syrie,Geir Pedersen, le chef de la diplomatie égyptienne a réitéré le soutien total de son pays aux efforts de M. Pedersen pour trouver une solution politique globale en Syrie, conformément à la résolution 2254 du Conseil de sécurité, selon un communiqué du ministère égyptien.

Pour sa part, l’envoyé de l’ONU a remercié l’Egypte pour sa contribution et son soutien continu au règlement de la crise syrienne.

MM. Choukry et Pedersen ont également discuté des moyens d’alléger les souffrances du peuple syrien, selon le communiqué.

Source : APS

4. En Afrique du Nord, le secteur des hydrocarbures gaspille chaque année 23 milliards de m3 de gaz naturel

L’Algérie, la Libye, l’Egypte et la Tunisie gaspillent environ 23 milliards de m3 de gaz naturel chaque année en raison du torchage, de l’éventage et des fuites à divers stades du processus d'exploitation des hydrocarbures, selon un rapport publié le 29 mars par le centre de recherche Columbia Center on Sustainable Investment (CCSI).

Alors que ces quatre pays d’Afrique du Nord sont situés aux portes de l’Europe, les volumes perdus représentent l'équivalent de 15 % des importations de gaz russe par les pays membres de l'Union européenne (UE).

Aux prix moyens du gaz la période durant la période 2018 -2020 (5 dollars par million d'unités thermiques britanniques/mmbtu), la commercialisation des volumes de gaz gaspillés pourrait générer des revenus de 4,1 milliards de dollars par an.  

Aux prix actuels, les revenus pourraient atteindre 29 milliards de dollars par an.

Plusieurs solutions existent pour l’utilisation des volumes qui pourraient être récupérés. Il s’agit notamment de l’utilisation du gaz pour la production d'électricité pour les activités industrielles locales, de sa réinjection dans les gisements pour renforcer la pression et améliorer le taux de récupération de pétrole, de la création d’usines de gaz naturel liquéfié (GNL) ou encore de la connexion des évacuations de gaz à des gazoducs existants pour exporter ce combustible fossile.

Le rapport révèle, dans ce cadre, que 76% du gaz brûlé en pure perte dans les torchères en Algérie, en Libye, en Egypte et en Tunisie, soit 12,4 milliards de m3, se trouve à moins de 20 km de gazoducs existants. Mieux, 57 % de ces volumes torchés se situent à moins de 10 km d'un gazoduc existant.

L'Afrique du Nord est déjà bien connectée à l'Europe grâce à quatre gazoducs et quatre terminaux de GNL ayant une capacité totale de plus de 110 milliards de m3 par an.  Le taux moyen d’utilisation de ces infrastructures de transport de gaz varie entre 32% et 42%.

Au-delà des gains économiques que représente la capture des volumes de gaz gaspillés dans les quatre pays d’Afrique du Nord étudiés, Columbia Center on Sustainable Investment indique que l’exploitation de cette opportunité pourrait réduire les émissions de gaz à effet de serre dans ces pays d’au moins 466 millions de tonnes d'équivalent CO2 par an.

Source : ecofin

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SOURCE: FRENCH PRESS TV