Les premières tentatives de l’Iran pour acquérir la technologie nucléaire pacifique remontent à la fin des années 1950, lorsque le réacteur de recherche de Téhéran a été construit. Ces efforts ont été accélérés une décennie plus tard avec le début de la construction de la centrale nucléaire de Boushehr qui était le résultat d’un « accord de coopération dans la recherche sur les utilisations pacifiques de l’énergie atomique » avec les États-Unis, qui ironiquement s’opposent aujourd’hui au programme nucléaire civile de l’Iran.
Depuis lors, l’Iran a maintenu la même position : acquérir la technologie nucléaire à des fins pacifiques pour le développement du pays. Cependant, la route a été difficile pour l’Iran qui a eu du mal à établir le fait qu’en tant que signataire du Traité de non-prolifération (TNP), il a le droit de développer son programme nucléaire civil.
Malgré les sanctions américaines et la pression occidentale, l’Iran a annoncé en 2006 qu’il avait réussi à maîtriser le cycle complet d’enrichissement de l’uranium. Ce grand pas en avant est marqué dans le calendrier iranien comme la journée nationale de la technologie nucléaire.
Ce savoir-faire a ouvert de nouveaux horizons en ouvrant notamment la voie à la production d’eau lourde. Cela a conduit l’Iran à produire des acides aminés marqués au deutérium utilisés pour le diagnostic précoce des maladies métaboliques et à produire également du gaz de deutérium pour fabriquer des semi-conducteurs et des fibres optiques.
Les progrès réalisés par l’Iran réalisations de l’Iran dans l’acquisition de la technologie nucléaire à des fins pacifiques ont également abouti à la production de radio-isotopes utilisés en médecine nucléaire. L’Iran fait désormais partie de rares pays au monde, qui produisent de l’Iridium 192.
L’Iran a réalisé d’innombrables progrès en appliquant la technologie nucléaire dans divers domaines comme la médecine, l’agriculture et l’électronique. Aujourd’hui, les scientifiques iraniens ont affirmé leur place dans cette industrie.
Cela a incité le président de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, Mohammad Eslami, à proposer que la conférence nationale annuelle sur les utilisations pacifiques de l’énergie nucléaire se transforme en une conférence internationale avec l’aide de l’AIEA. Cette proposition a été bien accueillie par le directeur général de l’agence viennoise.
Cela signifie que l’Iran pourrait devenir une plaque tournante régionale partageant son savoir-faire en matière d’usage pacifique de la technologie nucléaire.
Ces progrès ont été obtenus avec de grands sacrifices. Des scientifiques atomistes iraniens ont été la cible d’une campagne d’assassinats menée par Israël. Cependant, cela n’a pas empêché l’Iran d’aller de l’avant.
La journée nationale de l’énergie nucléaire est célébrée chaque année le 9 avril. C’est l’occasion pour les Iraniens de se souvenir du long chemin qu’ils ont parcouru depuis 2006 pour acquérir la technologie nucléaire pacifique.
