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Palestine déclassifiée : le génocide et le Times of Israel

« Les enfants palestiniens sont-ils les explosifs de l’avenir ? » C’était le titre d’un article du Times of Israel cette année. Faut-il comprendre cela comme une incitation à la violence génocidaire contre les enfants palestiniens ?

Le site du journal prétend être consulté 35 millions de fois par mois. Donc, compte tenu de ce large niveau d’influence, il est nécessaire de se plonger dans l’infrastructure qui se cache derrière la propagande.

Le Times of Israel a été fondé en 2012 par un ancien soldat israélien David Horovitz et le milliardaire Seth Klarman.

David Horovitz est un lauréat du prix « B’nai B’rith World Center Lifetime Achievement ». En félicitant Horovitz pour son prix, l’ancien Premier ministre israélien, et à l’époque ministre de l’Économie, Naftali Bennett, a qualifié le journalisme d’Horovitz de « sacré » en affirmant qu’il offrait une « véritable opportunité » à Israël.

Le B'nai Brith est un élément clé de l’Organisation sioniste mondiale, qui fait officiellement partie du Congrès sioniste mondial, et déclare que l’un de ses objectifs fondamentaux est de « soutenir Israël ». Le groupe de pression a même un Bureau des affaires internationales, qui « s’engage auprès du ministère britannique des Affaires étrangères et des ambassades étrangères au nom d’Israël ».

B'nai Brith est si profondément ancré dans les machinations du lobby israélien mondial qu’il partage même des bureaux avec « The Israel Project » à Washington.

Seth Klarman est le PDG du groupe Baupost, un fonds spéculatif de Boston. C’est un actionnaire important d’eBay, de Google, de Facebook, de la société de technologie d’armement ViaSat et d’Intel Corp., qui a de nombreux contrats avec l’armée américaine et Lockheed Martin. Baupost est également un actionnaire majeur de Liberty Global, propriétaire de Virgin Media.

Grâce à sa Klarman Family Foundation, le propriétaire milliardaire du Times of Israel, Seth Klarman, a financé de nombreux groupes de pression israéliens clés.

La Ligue anti-diffamation (ADL), l’Institut Reut et l’Institut d’études sur la sécurité nationale, dirigé par Amos Yadlin, ancien chef du renseignement militaire israélien, ont tous reçu des fonds de Klarman.

Le Middle East Forum, dirigé par un ancien employé du ministère israélien de la Défense, Greg Roman, a également reçu des fonds Klarman. Un autre groupe qu’il a financé est le Center for Security Policy, qui a donné à Donald Trump l’idée de l’interdiction de l’entrée de musulmans de plusieurs pays aux États-Unis.

En plus de financer le Parti républicain aux États-Unis, Klarman finance également la construction de colonies illégales réservées aux Juifs en Cisjordanie occupée par Israël par le biais du Fonds central d’Israël. Il a injecté de l’argent dans les colons de Silwan et de Cheikh Jarrah par le biais de l’organisation Friends of Ir David.

Il est clair que le Times of Israel est une branche d’Israël qui se précipite dans la sphère publique. Pendant combien de temps sera-t-il libre d’appeler à la violence génocidaire contre les enfants de la Palestine ?

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SOURCE: FRENCH PRESS TV