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Des victimes iraniennes du terrorisme OMK se présentent devant l’ONU

Des victimes iraniennes du terrorisme OMK se présentent devant l’ONU

Robert Carter

PressTV, Genève

Le siège des Nations unies à Genève a de nouveau accueilli lundi la session annuelle du Conseil des droits de l’homme, au cours de laquelle le soi-disant rapporteur spécial de l’ONU pour l’Iran a publié un rapport sur la situation des droits des femmes en République islamique d’Iran.

Comme on pouvait s’y attendre, ses opinions ont déclenché une divergence majeure avec la délégation iranienne au sujet des accusations de mauvais traitements infligés aux femmes ces derniers mois à la suite des émeutes soutenues par l’Occident.

Alors que les envoyés s’affrontaient, deux spectatrices iraniennes avaient une histoire très réelle d’abus qui avait été largement ignorée jusqu’à présent.

Manijeh Safiyari et Elham Jalizavi, deux citoyennes iraniennes qui ont terriblement souffert à la suite d’attaques terroristes sur le sol iranien.

Les coupables, le groupe terroriste anti-iranien bien connu, l’OMK. Une organisation sectaire obscure qui reçoit actuellement un soutien important de l’Occident et maintient même une présence à l’ONU elle-même, via des ONG.

Safiyari, a été laissée en fauteuil roulant à 17 ans, après un attentat à la bombe de l’OMK dans un marché en 1985. Jalizavi n’avait que 15 ans lorsque son père a été tué dans une maison à Ahvaz par une attaque au mortier de l’OMK en 1991.

Ce ne sont là que deux exemples des innombrables victimes iraniennes de l’agression de l’OMK. Avec l’aide d’une organisation non gouvernementale, l’Association pour la défense des victimes du terrorisme, leurs appels à la justice ont maintenant atteint le cœur de l’ONU.

Malgré la reconnaissance de l’OMK en tant qu’organisation terroriste dans le passé par le monde occidental, les États-Unis et leurs alliés ont effectué un demi-tour. Les promouvant désormais comme une « opposition légitime » à la République islamique d’Iran, malgré leurs nombreux crimes contre les civils iraniens.

Les relations entre l’Iran et l’ONU ont traversé des périodes tendues. L’ONU est apparemment heureuse de continuer à fournir une plate-forme à des organisations terroristes anti-iraniennes comme celle-ci. Et tant qu’ils le feront, les Iraniens ordinaires auront de plus en plus de mal à faire confiance à cette institution internationale.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV