Au sommaire :
1- Livraison de Mig-29 slovaques à Kiev : Moscou promet de les détruire
À l'instar de la Pologne, la Slovaquie a annoncé son intention de transférer aux forces ukrainiennes des avions de combat Mig-29. Une décision qui selon Moscou ne changera pas l’issue du conflit, mais pourrait contribuer à le faire perdurer.
Après Varsovie, c’est au tour de Bratislava d’annoncer la fourniture à Kiev de chasseurs Mig-29. « Nous remettrons 13 de nos MiG-29 à l’Ukraine », a en effet déclaré ce 17 mars à la presse Eduard Heger, le Premier ministre slovaque par intérim. Ces treize appareils correspondent à l’ensemble de la flotte de Mig-29 dont dispose la République slovaque.
Retirés du service en août 2022, ces intercepteurs de conception soviétique doivent être remplacés d’ici début 2024 par des avions américains. Ce transfert est une démarche « pleinement coordonnée avec la Pologne et l’Ukraine » a précisé Eduard Heger.
« On a l’impression que ces pays ne font que recycler de cette manière du vieux matériel dont ils ne veulent plus », a réagi Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence russe, qui a estimé que « tous ces équipements seront détruits » au cours de la campagne russe en Ukraine.
« La fourniture de ce matériel militaire, comme nous l’avons déjà dit à plusieurs reprises, ne peut pas changer l’issue de l’opération militaire spéciale » a-t-il réitéré, avant d’ajouter « mais elle pourrait entraîner de nouveaux malheurs pour l’Ukraine elle-même et son peuple ».
La position de Washington pour l’heure reste inchangée
La veille de cette promesse de don slovaque, le président polonais Andrzej Duda avait annoncé que son pays livrerait au régime ukrainien « dans les jours à venir » un « premier lot » de quatre Mig-29. Une telle livraison – officielle – d’avions de combat de quatrième génération constituerait une première depuis l’éclatement du conflit en février 2022.
« Il s’agit d’un autre exemple de la façon dont certains États membres de l’Organisation de l’Atlantique Nord, notamment la Pologne, s’impliquent de plus en plus directement dans le conflit », a pour sa part souligné Dmitri Peskov.
Varsovie, au premier rang des soutiens militaires de Kiev, se targue d’avoir constitué une « coalition » afin de fournir des Mig-29 aux forces ukrainiennes. Dès les premiers jours du conflit, les autorités polonaises s’étaient dites prêtes à mettre à disposition des États-Unis l’ensemble de leurs Mig-29 afin qu’ils soient livrés aux forces ukrainiennes. Un rôle d’intermédiaire auquel s’est pour l’heure refusé Washington.
Interrogé sur la décision polonaise de livrer à l’Ukraine des avions de combat, John Kirby, un porte-parole de la Maison-Blanche a déclaré à la presse qu’il s’agissait d’une « décision souveraine » et que « cela ne change rien » à la ligne de Joe Biden. Pour l’heure, le président américain n’a pas cédé aux demandes de Kiev de lui fournir des chasseurs-bombardiers F-16.
Source : RT France
2- L’Occident veut envoyer Poutine devant la Cour Pénale Internationale ?
Par Maria Zakharova
« Qui aurait pensé il y a seulement 15 ans qu’en Occident la prise en charge des enfants, leur salut et leur traitement deviendraient une infraction pénale ». La Russie n’est pas partie au Statut de Rome de la Cour pénale internationale et n’a aucune obligation en vertu de celui-ci.
La Russie ne coopère pas avec cet organe, et les éventuelles « recettes » d’arrestation émanant de la Cour internationale de justice seront juridiquement nulles et non avenues pour nous. Qui aurait pensé il y a seulement 15 ans qu’en Occident la prise en charge des enfants, leur salut et leur traitement deviendraient une infraction pénale ?
Mais tout y menait.
Les expériences de « l’Occident éclairé » sur le changement de sexe chez les enfants, la persécution des médecins qui croient qu’il n’y a que deux sexes, une interprétation pervertie du droit des mineurs, la destruction de l’institution de la famille, le remplacement de « mère » et « papa » avec les termes dégénérés « parent A » et « parent B », propagande de perversions chez les mineurs – tout cela n’est pas un accident malheureux, mais une politique à grande échelle dans les pays de l’OTAN.
Et les États qui, comme la Hongrie, tentent de résister au sein de l’Alliance, sont soumis à de véritables persécutions. Les sanctions et le harcèlement contre Leonid Roshal et Maria Lvova-Belova sont des signes de la déshumanisation des dictatures libérales.
Source : Bruno Bertez
3- Le printemps de la Palestine 2023
Bien que daté, ce message trouvé par hasard sur le site infodujour.fr est toujours consultable depuis le 15 mars 2023, sachant que tout événement de cet ordre, aussi minime soit-il, ne doit pas passer inaperçu et doit être médiatisé par les médias non alignés parce que des vies innocentes sont en jeu.
Pour fêter le 12ᵉ Printemps de la Palestine en Lorraine, jusqu’au 19 mars 2023, l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri sera le jeudi 16 mars à la MJC Pichon de Nancy pour une conférence-débat
L’avocat Salah Hamouri a été expulsé de Jérusalem, sa ville natale, vers la France le dimanche 18 décembre 2022, jour où la France avait les yeux tournés vers la finale de la Coupe du Monde.
Depuis vingt ans, il est l’objet de persécutions, d’emprisonnements à répétition (presque 10 ans de détention), d’accusations non fondées et de harcèlements. Il a toujours tenu bon en continuant à défendre les droits des habitants palestiniens de Jérusalem « Qods » et de ceux de toute la Palestine.
Un camouflet pour la diplomatie française
En dépit des nombreuses prises de position des ONG internationales et des experts de l’ONU pour la libération de Salah Hamouri et pour son droit à vivre en famille à Jérusalem, « l’entité sioniste » en le forçant à l’exil, a agi encore une fois en toute impunité et en violation totale du droit international. Aujourd’hui, la France condamne ce passage en force des autorités israéliennes qui se révèle être un vrai camouflet pour la diplomatie française. Mais sans résultat.
Son expulsion récente fait suite à celle prononcée, il y a quelques années, contre son épouse française et ses enfants.
Des manifs à Lyon
Invité à Lyon en janvier dernier, sa venue a provoqué des manifestations hostiles et virulentes de la part d’organisations pro-israéliennes jusqu’à obtenir l’annulation de son invitation par le maire de Lyon. Sa présence à Nancy est donc très attendue.
Source : infodujour.fr
4- Réforme des retraites : Paris se soulève
Ce 18 mars, le parti Les Patriotes, présidé par Florian Philippot, appelait à manifester à Paris « pour le renversement du gouvernement
Plusieurs milliers de personnes ont défilé à Paris à l’appel du parti de Florian Philippot, en faveur des motions de censure déposées contre le gouvernement. Celui-ci a en effet enclenché l’article 49.3 pour faire passer la réforme des retraites.
Ce 18 mars, le parti Les Patriotes, présidé par Florian Philippot, appelait à manifester à Paris “pour le renversement du gouvernement” – il s’agissait d’une des nombreuses mobilisations organisées le jour même dans la capitale et d’autres villes de France, pour protester contre la réforme des retraites, et l’usage par le gouvernement de l’article 49.3 de la Constitution afin de faire passer le projet de loi. Quelques milliers de manifestants ont répondu à l’appel des Patriotes, rapporte le journaliste Jonathan Moadab.
“Députés, mettez le coup de grâce qu’on en finisse” : c’est en ces termes que Florian Philippot a apporté son soutien à la motion de censure transpartisane, qui sera soumise au vote de l’Assemblée à partir du 20 mars. Un vote qui, espère le chef de parti souverainiste, portera le “dernier coup de pioche” afin de “couler le navire”.
Initiée par le parti centriste Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires (Liot), cette motion de censure transpartisane ambitionne d’être la deuxième – sur la centaine de motions de censure déposées sous la Ve République – à renverser un gouvernement. L’unité de Les Républicains en sursis ?
Mais afin d’atteindre la majorité absolue de 287 voix à l’Assemblée nationale, la quasi-totalité des députés des partis d’opposition doit la voter. Selon les conjectures de certains titres de presse, le vote pourrait s’avérer particulièrement serré, se jouant à une quinzaine voire une dizaine de voix. Dans ce contexte, le positionnement des députés Les Républicains (LR) pourrait être déterminant.
Or, le président du parti Eric Ciotti l’assure : ses députés ont voté “en réunion de groupe” pour ne s’associer à aucune motion de censure.
“Il n’y aura pas de majorité sur ces motions de censure”, martelait l’Azuréen sur le plateau de France 3, lui qui a obtenu des concessions du gouvernement sur cette réforme des retraites qu’il estime “indispensables”.
Néanmoins, plusieurs députés LR sortent d’ores et déjà du rang, à l’image des députés Ian Boucard et Fabien Di Filippo. Également pressenti pour gonfler les rangs des frondeurs : Aurélien Pradié. Évincé la vice-présidence des LR, pour ses prises de position sur la réforme des retraites, le député du Lot a déclaré dans un entretien à La Dépêche publié ce 18 mars que la motion de censure de Liot “mérite encore réflexion”.
5- Sécheresse hivernale : “Il faut prier” pour la France
Cette prière est pleine de leçons de vie pour ceux qui ont développé leurs cinq sens non sensoriels
La Prière pour demander la pluie du Cardinal de Bonald “Ô Dieu, accordez-nous une pluie salutaire” : “Ô Dieu en qui nous vivons, nous nous remuons et nous existons, accordez-nous une pluie salutaire ; afin que, soutenus par la possession des biens de la vie présente, nous demandions avec plus de confiance les biens éternels”. Ainsi soit-il.
“C’est une solution” : à Perpignan, une procession religieuse organisée pour appeler la pluie
Face au manque de précipitations, un viticulteur a décidé de se tourner vers les cieux pour tenter de résoudre la sécheresse hivernale. Ce samedi, une procession avec les reliques de Saint Gaudérique est organisée dans les rues de Perpignan, pour tenter de favoriser le retour de la pluie dans la région.
Dans le sud-ouest de la France, la pluie continue de se faire désespérément attendre. Alors, à Perpignan, certains agriculteurs tentent une solution étonnante, en s’en remettant au ciel pour mettre fin à l’épisode climatique. Car depuis le début du mois de janvier 2023, il est tombé dans la région moins d’un demi-millimètre de précipitations. Une situation jamais vue pour Georges Puig, viticulteur, qui a demandé au curé de la cathédrale de Perpignan d’organiser ce samedi dans les rues de la ville une procession religieuse pour demander au ciel de faire tomber la pluie.
“Il faut prier”
“C’est en taillant mes vignes avec des employés qui sont musulmans”, que l’idée lui est venue, explique-t-il au micro d’Europe 1.
“Ils m’ont dit : ‘Il faut prier’. Ça m’a ému parce qu’ils étaient vraiment sincères. D’habitude, je ne vais pas à la messe tous les dimanches, mais j’ai eu envie de venir”, après cette discussion, “parce qu’on fait des tas de réunions agricoles pour trouver des solutions, mais vu qu’il n’y a pas du tout d’eau, la prière, c’est une solution”, juge le viticulteur.
Et c’est en parlant avec l’abbé Christophe Lefebvre qu’est née l’idée cette procession avec les reliques de Saint Gaudérique, patron des agriculteurs catalan. Une tradition oubliée depuis la Révolution.
“Ce n’est pas du folklore”
“La tradition multiséculaire voulait que les reliques soient immergées. Donc nous avons choisi symboliquement de demander aux agriculteurs de porter le brancard au milieu de la rivière. Sachant qu’en ce moment, il y a vingt centimètres d’eau dans le meilleur des cas”, souligne l’Abbé.
Pour Jean-Luc Antoniazzi qui préside l’association culturelle de la Cathédrale de Perpignan d’où partira la procession, prier est devenu le dernier recours. “Il n’y a que le ciel qui peut remplir les barrages, on en est là”, s’alarme-t-il.
Et de poursuivre : “Ce n’est pas du folklore. Si cette procession ne suffit pas, on en fera sûrement d’autres parce que la situation est vraiment catastrophique.” Si cela devait être le cas, ils envisagent notamment de se tourner vers la Vierge noire de Thuir. Mais ce ne sera pas forcément nécessaire, Météo France prévoyant enfin de la pluie ce samedi sur Perpignan.
Source : Europe 1