Le président ukrainien a tenu une réunion du quartier général du commandant en chef suprême, au cours de laquelle tous les membres du quartier général se sont prononcés en faveur de la poursuite de la défense de Bakhmout, selon le site web du bureau du président.
Aujourd’hui, Bakhmout est encerclée, on peut y accéder par la seule route de campagne, qui est sous le feu de l’artillerie russe.
La ville de Bakhmout est la clé de la fin de guerre, selon les termes du président ukrainien.
L’espace d’information est rempli de messages provenant de différentes sources sur l’abandon de Bakhmout. Même les responsables de l’OTAN et les experts militaires affirment que la ville tombera bientôt sous les assauts des Russes. Pendant ce temps, le président Zelensky continue d’y envoyer des renforts, dans le feu de l’action. Alors pourquoi Kiev se bat-elle encore pour cette ville ?
Si vous regardez la carte, il est immédiatement clair qu’après la prise de Bakhmout, les Russes disposeront de plusieurs voies pour poursuivre leurs attaques. Tout d’abord vers Slavyansk, un nœud routier très important à partir duquel s’ouvrira la route vers Kharkiv et la ville de Dniepr. Ils auront également la possibilité d’encercler complètement le groupement près de Donetsk.
Le ministre ukrainien de la Défense, M. Reznikov, a déclaré aujourd’hui que l’Ukraine avait besoin de recevoir environ 250 000 munitions d’artillerie par mois de la part des pays de l’OTAN. Mais ni les États-Unis ni l’Europe ne seront en mesure de lui fournir autant de munitions. Cela est d’autant plus évident que les autorités allemandes et britanniques ont déclaré qu’elles manquaient de munitions et de divers types d’armes. Il faudra au moins 10 ans pour reconstituer les réserves et poursuivre l’aide à l’Ukraine.
Christelle Néant, fondatrice de Donbass Insider, et Arnaud develay, juriste international, interviennent sur ce sujet.
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