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Les analyses de la rédaction :
Niger-Mali : bientôt une coalition anti-Barkhane ?
Le Chef d’état-major des armées du Niger, le Général de division Mody Salifou a effectué, le jeudi 9 mars dernier, une visite d’une journée au Mali.
Au cours de son déplacement, il a été reçu par son homologue malien, le Général Oumar Diarra et le Président de la Transition, le Colonel Assimi Goïta.
Le Nigérien qui était venu au Mali à la tête d’une forte délégation était porteur d’un message du président Bazoum pour un raffermissement des relations nigéro-maliennes en vue de faire face aux multiples défis communs.
Parmi ces défis figure en bonne place la lutte contre le terrorisme, dans un contexte de montée en puissance des terroristes dans la région des trois frontières. Le groupe terroriste multiplie les attaques dans cette zone, obligeant un nombre élevé de civils à se déplacer pour fuir les violences.
Le Niger a-t-il décidé de changer de stratégie et de se tourner vers l’axe Mali-Burkina ?
En effet, depuis l’expulsion de Barkhane et de son redéploiement au Niger, rien ne va plus au Niger qui subit des attaques de part et d’autre et qui, malgré une armée puissante, ne peut se défendre puisque cette armée est bloquée par la présence des forces étrangères.
Poussée hors du Mali, quelque 3 000 militaires français sont toujours déployés dans le Sahel, tout particulièrement au Niger, l’un des principaux alliés de la France dans cette région. En avril, les députés nigériens avaient largement voté en faveur d’un texte autorisant le déploiement de forces étrangères sur le territoire, notamment françaises, pour combattre les terroristes.
La présence française est en train de marquer sa sortie définitive du continent africain
Il serait peut-être temps pour le président Bazoum de reprendre le chemin de ses homologues maliens et burkinabés.
Le chemin de la Résistance et de la souveraineté.
RDC : visite d’une délégation du Conseil de sécurité de l’ONU sur la situation sécuritaire
L’objectif principal de cette visite est d’évaluer la situation sécuritaire dans le pays et la mise en œuvre du mandat de la Mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC (Monusco). Ses membres vont aussi faire un point sur le processus électoral, puisque la RDC doit élire son nouveau président à la fin de l’année.
Mais que pourrait signifier cette visite alors que la population congolaise ne cesse de dénoncer la présence de toute instance étrangère sur son sol ?
En effet, plusieurs manifestations ont eu lieu en République démocratique du Congo (RDC) cette semaine, avant la visite du président Emmanuel Macron dans la capitale Kinshasa samedi, pour la dernière étape de sa tournée en Afrique centrale.
« Il (Emmanuel Macron, ndlr) veut nous faire les beaux yeux (...) Parce qu’il a compris que la majorité de l’Afrique de l’Ouest a tourné le dos a la France », a-t-il dit.
La guerre est bel et bien présente entre la RDC et le Rwanda. La Communauté internationale continue de garder le silence en laissant Kigali faire comme bon lui semble dans le but de mettre en place la balkanisation du pays.
Faire croire aujourd’hui que les Congolais ont été incapables de restaurer la sécurité, la paix, l’administration, etc. dans leur pays depuis 1994 est une contrevérité historique. Car, au même titre que le Rwanda a chargé les Nations-Unies et la France dans leur responsabilité dans le génocide jusqu’à obtenir gain de cause, c’est pareil avec ce qui est arrivé à l’est de la RDC ! Les deux évènements sont intimement liés. Il n’y aurait jamais eu instabilité à l’Est si le Zaïre n’avait pas accueilli les réfugiés sur ordre de la communauté internationale (Nations unies et France).
Aucun Congolais n’est prêt à laisser la RDC se morceler pour satisfaire les intérêts des grandes puissances de ce monde, qui continuent de garder le silence face à cette guerre provoquée par Kigali. Le peuple congolais est le seul à pouvoir sortir son pays d’une telle situation. L’histoire a toujours démontré que l’union fait la force !
RCA : que cherche l’axe US-OTAN ?
Après l’incendie en Centrafrique qui a détruit dans la nuit de dimanche 5 à lundi 6 mars une partie du stock de la brasserie Mocaf, filiale du groupe français Castel à Bangui, des sources occidentales mettent en cause les hommes du groupe paramilitaire russe Wagner dans cet acte criminel. Mais le gouvernement appelle à la patience en attendant le résultat de l’enquête ouverte. Plus d’explications avec Luc Michel, géopoliticien.