Par Gisoo Misha Ahmadi
Press TV, Tehran
Prenant les choses en main, le président iranien a personnellement suivi, lors de la réunion du cabinet de cette semaine, la curieuse affaire des "empoisonnements en série" dans les écoles de filles. Il a exigé une enquête approfondie, dont les rapports seront renvoyés à son bureau. Et le ministre de l'intérieur est maintenant directement impliqué, lui aussi.
Tout a commencé ici, dans une école professionnelle pour filles à Qom. Mais alors que l'enquête était toujours en cours, le même incident s'est produit dans d'autres écoles de filles de Qom.
Les écoles ont ouvert une semaine plus tard, mais une fois de plus, des écolières ont été hospitalisées en raison d'un incident similaire et le gouverneur s'est retrouvé cette fois acculé par des parents inquiets qui exigeaient des réponses.
Par la suite, d'autres écoles ont signalé des incidents, cette fois dans d'autres provinces du pays, notamment au Lorestan, à Kermanshah et à Alborz. Le Parlement est intervenu et a demandé aux ministres de l'Éucation, de la Santé et des Renseignements de fournir des explications.
À ce stade, il est évident que la cible principale est l'éducation des femmes en général. Mais dans un pays où les femmes représentent plus de 60 % des étudiants universitaires et près de 30 % du corps enseignant et où la société en général est fière des progrès de sa population féminine, il est clair que cela ne va pas bien se terminer pour les auteurs, et surtout pour les instigateurs de ces empoisonnements.
