Mona Kandil
Press TV, Ramallah
Les prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes ont toujours souffert de la privation des droits de l'homme fondamentaux, de la torture et des négligences médicales, qui se sont multipliées ces derniers temps.
Les familles des prisonniers palestiniens malades s'inquiètent sérieusement de la santé de leurs proches, après que la Knesset israélienne a adopté en première lecture un projet de loi visant à mettre fin au financement des traitements médicaux des détenus palestiniens.
Nous avons rendu visite à la famille du prisonnier Abdelbaset Maatan, âgé de 48 ans, à qui l'on a diagnostiqué un cancer. Sa femme dit que ce nouveau projet de loi va ajouter aux difficultés des prisonniers malades qui souffrent déjà de négligence médicale.
Les prisonniers palestiniens estiment que la confrontation est leur seule option en réponse aux mesures prises par l'administration pénitentiaire à leur encontre et aux attaques continues du régime israélien d'extrême droite.
La semaine dernière, les prisonniers ont déclaré une campagne de désobéissance en réponse aux politiques adoptées par le ministre israélien d'extrême droite, Itamar Ben Gvir, qui comprennent l'isolement cellulaire, les raids et les fouilles dans les chambres, la confiscation des biens des prisonniers et l'interdiction des visites familiales, ainsi que la fermeture des boulangeries à l'intérieur des prisons et la limitation du temps de douche pour chaque détenu à quatre minutes.
4 700 Palestiniens sont détenus dans les prisons israéliennes, dont 150 enfants et 34 femmes. En plus des centaines de prisonniers souffrant de diverses maladies, près de 200 détenus souffrent de maladies chroniques et 24 sont atteints d'un cancer.
En plus de leur mouvement de désobéissance pour protester contre les pratiques illégales de l'administration pénitentiaire israélienne, les détenus palestiniens prévoient également d'intensifier leur protestation en entamant une nouvelle action de grève de la faim le premier jour du mois sacré du Ramadan. Les prisonniers insistent sur le fait que cette campagne ne peut se terminer que par leur liberté ou leur martyre.
Abonnez-vous à notre chaîne Telegram: https://t.me/PressTVFr
