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Palestine déclassifiée : l’Iran et la Résistance

L'Iran et la Résistance

Alors que les factions de la Résistance palestinienne se rassemblent de plus en plus et mènent le combat contre l’entité sioniste, quel type de soutien reçoivent-elles de l’extérieur ?

Même ses pires ennemis reconnaissent que depuis sa création en 1979, la République islamique d’Iran est devenue « un des principaux protecteurs » de la cause palestinienne. Tels sont les propos du groupe sioniste « Unis contre l’Iran nucléaire » (United Against Nuclear Iran). Ils ont tout à fait raison. Comment l’Iran a-t-il soutenu la résistance légitime des Palestiniens ?

Plus tôt cette année, des dizaines de milliers d’Iraniens ont pris part aux rassemblements annuels de la Journée mondiale de Qods dans la capitale, Téhéran, lors d’une grande manifestation de soutien à la Palestine. Des marches et des événements similaires se sont produits dans plus de 900 villes et villages du pays.

Le général Hossein Salami, commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), qui a prononcé un discours pendant cet événement à Téhéran, a déclaré que le fondateur de la République islamique d’Iran, l’Imam Khomeini, avait établi la Journée mondiale de Qods peu après la victoire de la Révolution de 1979 pour faire savoir au monde que la Palestine n’était pas seule.

Il a déclaré que le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Khamenei, a par la suite créé la Force Qods, l'unité d'élite du CGRI en charge des opérations extérieures, pour « étendre la Révolution islamique dans d’autres pays islamiques dans le but de faire pression sur le régime sioniste et d’éliminer, dans un avenir proche, le régime sioniste de la géographie politique du monde ».

Même le Jerusalem Post reconnaît la stratégie adoptée par l’Iran pour unifier la résistance. Visiblement, cette stratégie est désormais opérationnelle. Lors de l’Intifada de l'Unité de mai 2021, il a été révélé sur la chaîne de télévision libanaise Al-Manar qu’une cellule d’opération conjointe avait été établie à Beyrouth en réaction aux attaques sionistes contre Gaza.

Il impliquait des officiers du Hezbollah, du Hamas et du Corps des gardiens de la Révolution islamique. Le commandant de la Force Qods du CGRI, le général Esmaïl Qaani, s’est rendu deux fois au Liban pour assister aux réunions.

Les factions palestiniennes ont reçu des données sur les mouvements de l’armée d’occupation israélienne, qui ont contrecarré le complot de l’ennemi pour tendre une embuscade aux combattants palestiniens près de la frontière de Gaza.

Selon le rédacteur en chef du quotidien libanais Al-Akhbar, Ibrahim Al-Amin, « si Israël avait étendu son agression, tout l’axe de Résistance l’aurait affronté ».

La République islamique d’Iran soutient pleinement les factions palestiniennes et il est au cœur de l’axe plus large de la Résistance.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV