Israël a lancé des frappes aériennes sur la bande de Gaza assiégée, un jour après avoir tué au moins 10 Palestiniens en Cisjordanie occupée, incitant la résistance palestinienne à tirer des roquettes sur les territoires occupés en représailles.
Le centre d'information palestinien a déclaré que des avions de guerre israéliens ont attaqué des zones à l'ouest et au sud de Gaza, y compris des postes appartenant à la Résistance palestinienne, jeudi soir et vendredi à l'aube.
Les Brigades Ezzeddin Qassam, branche militaire du mouvement de Résistance islamique de la Palestine, Hamas ont annoncé tôt vendredi matin que la défense aérienne de ce groupe avait repoussé les avions de combat de l’armée israélienne dans le ciel de la bande de Gaza.
Selon l’agence de presse palestinienne, SAMA, des missiles sol-air des Brigades Ezzeddin al-Qassam ont intercepté les appareils israéliens dans le ciel de la bande de Gaza.
Le site web israélien, Hadashot Hamot a également confirmé que des missiles anti-aériens avaient été tirés par la Résistance palestinienne pour repousser les avions de combat de l’aviation israélienne qui frappait des cibles dans la bande de Gaza.
« Sur huit missiles tirés depuis l’enclave côtière sur Israël, trois ont frappé Ashkelon, trois Eshkol, un Shaar HaNegev et l’autre Kfar Aza », a-t-on appris de la même source en allusion aux attaques de missiles et de roquettes de la Résistance sur les colonies de peuplements avoisinant la bande de Gaza.
Les combattants palestiniens ont lancé cette opération en riposte aux raids aériens des chasseurs-bombardiers israéliens ayant touché à 15 reprises un centre appartenant aux forces de la Résistance.
Des sources de sécurité au Hamas ont également confirmé que les appareils israéliens avaient frappé à 15 reprises l'enclave palestinienne sans faire de blessés.
L’aviation israélienne a également ciblé avec des missiles un site de la Résistance au sud de la ville de Gaza ainsi que les alentours d'un point de surveillance à l'est de Beit Hanoun dans le nord de la bande de Gaza.
Luc Michel, géopoliticien et Bernard Cornut, politologue s'expriment sur le sujet.
