La mesure, qui a été approuvée par 420 voix contre 1, applaudit ce qu'elle appelle le courage et la détermination des manifestants dans plus de 13 villes iraniennes.
Les législateurs démocrates et républicains ont salué la résolution félicitant les manifestants qui se sont déchaînés dans les villes iraniennes.
Il s'agit de la dernière d'une série de mesures anti-iraniennes prises par les États-Unis et leurs alliés européens. Il y a quelques jours à peine, Washington, Bruxelles et Londres ont imposé de nouvelles sanctions visant des responsables et des entités iraniennes suite à la réponse du pays aux émeutes.
Dans un mouvement de tit-for-tat, l'Iran a imposé des sanctions à des individus et des entités de l'UE et du Royaume-Uni. Le ministère iranien des Affaires étrangères a accusé les individus et entités ciblés de soutenir des groupes terroristes, de fomenter la violence et les troubles en Iran et de répandre la désinformation.
Les tensions entre Téhéran et Bruxelles se sont encore accrues depuis que le Parlement européen a adopté une résolution non contraignante appelant à l'inscription sur la liste noire du Corps des gardiens de la révolution islamique d'Iran. "Une balle tiré dans son propre pied", selon Téhéran.
Le soutien des pays occidentaux, à leur tête les États-Unis, aux troubles en Iran et leur tentatives de faire passer les assassins, les saboteurs et les perturbateurs de l'ordre public pour des manifestants pacifiques, interviennent alors que le chef de la police d'Atlanta dans l'État de Géorgie, a qualifié les récentes émeutes dans cette ville pour protester contre la meurtre d'un manifestant par la police, de « terrorisme » et de « vandalisme ».
À quoi vise ce soutien occidental aux émeutes en Iran? les éléments de réponse avec Imad-e Din Hamrouni, analyste politique.
