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E-Press du 8 janvier 2023

E-Press du 8 janvier 2023

Au sommaire :

1- Cheikh Qassem : les USA ont échoué en Iran

De retour d’une visite en Iran où il a participé aux cérémonies organisées pour commémorer le martyre du général Qassem Soleimani, le secrétaire général adjoint du Hezbollah, Cheikh Naïm Qassem a écrit sur Twitter : « Je suis rentré d’Iran rassuré de sa situation stable après les récentes émeutes. Les USA et Cie ont construit de grands espoirs avec leur offensive médiatique, politique et terroriste contre l’Iran. Ils ont échoué. La vie y est normale et active. L’Iran progresse et rayonne ».

Sous prétexte de la mort de Mahsa Amini, l’Iran a connu depuis le mois de septembre dernier des émeutes meurtrières au cours desquelles des dizaines de personnes ont été tuées dont de nombreux éléments des forces de l’ordre. Les zones frontalières ont été les plus touchées par des attaques terroristes perpétrées par des groupuscules séparatistes, notamment dans les provinces de Kermânchâh et du Kurdistan.

Les autorités iraniennes ont accusé plusieurs pays d’être impliqués dans ces émeutes dont les Etats-Unis, la Grande bretagne, la France, l’Allemagne et l’Arabie saoudite.

Source : Al Manar

2- Les Gilets jaunes ont fait leur retour à Paris

Ils se sont rendus devant le ministère de l'Economie pour protester contre la réforme des retraites, l'inflation et les bas salaires, dans un contexte de crise socio-économique.

Selon les chiffres du ministère de l'Intérieur, 4.700 personnes se sont mobilisées en France à l'appel des Gilets jaunes, dont 2.000 à Paris. 

Plusieurs groupes de Gilets jaunes ont appelé à manifester à Paris ce 7 janvier pour protester notamment contre les réformes des retraites et de l'assurance-chômage, l'inflation ou encore la pauvreté. Les manifestants ont défilé de la place de Breteuil à Bercy, où se situe le ministère de l'Economie, pour faire entendre leur voix.

En début de soirée, le cortège parisien des Gilets jaunes avançait toujours entouré d'un imposant dispositif de forces de l'ordre, avec qui les tensions se sont multipliées tout le long du parcours.

Au micro de RT France, plusieurs manifestants ont justifié leur présence dans le cortège parisien en pointant la dégradation de la situation économique et sociale dans le pays. « La mobilisation d'aujourd'hui, elle a une portée symbolique : elle consiste à dire que les Gilets jaunes sont toujours là et que le pouvoir doit craindre le retour de la contestation », estime l'un d'entre eux.

Dans la commune de Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne), quelques Gilets jaunes se sont rassemblés autour d'un rond-point, lieu emblématique de la mobilisation.

La ville d'Angers, dans le Maine-et-Loire, a vu défiler une centaine de manifestants.  « Les riches se gavent, les pauvres en bavent », peut-on lire sur les banderoles de certains. Une première tentative d'interpellation a eu lieu en début de cortège, donnant lieu à des protestations du côté des manifestants.

Pour rappel, le mouvement des Gilets jaunes a pris forme fin 2018 en opposition à une hausse de la taxation des carburants, à travers des rassemblements hebdomadaires autour des ronds-points, devenus emblématiques du mouvement, ainsi que des manifestations importante en milieu urbain. D'autres sujets, comme la démocratie directe avec le «RIC» (référendum d'initiative citoyenne) ou le coût général de la vie, ont par la suite émergé. Le mouvement, notamment marqué par le nombre de blessés lors de heurts avec les forces de l'ordre en marge de certaines manifestations, a connu une forte mobilisation durant ses premiers mois, avant que la participation aux défilés ne diminue progressivement.

Source : RT

3- Allemagne : près d’un millier de soldats demandent à ne pas être envoyés à la guerre

L’an passé, 951 militaires allemands ont fait la demande de ne pas être déployés en zone de conflit. C’est près de cinq fois plus qu’en 2021. Les pacifistes allemands appellent l’armée à offrir une porte de sortie à tous les objecteurs de conscience.

« Moins de 1 000 militaires de la Bundeswehr ont demandé à être exemptés de servir en zones de guerre », relate la chaîne de télévision Deutsche Welle. Plus précisément, 951 demandes ont été formulées en ce sens en 2022, d’après les déclarations au réseau éditorial RND (Redaktionsnetzwerk Deutschland) d’un porte-parole du ministère de la Famille et des Affaires civiles, publiées le 6 janvier.

La possibilité pour les soldats allemands d’être relevés des missions de combat remonte à l’époque du service militaire obligatoire. Celui-ci étant devenu volontaire en juillet 2011, les personnes s’étant enrôlées avant cette date conservent la possibilité d’émettre de telles demandes.

Une liberté largement insuffisante, juge la Société allemande de la paix (DFG-VK) auprès de la RND. Aux yeux de Michael Schulze von Glasser, à la tête de cette organisation pacifiste, nombre de militaires auraient été attirés dans les rangs par des promesses qui « n’ont rien à voir avec la réalité ».

Ces objecteurs de conscience représentent « bien moins de 1% des troupes », relativise la radio allemande. Néanmoins, ces demandes sont près de cinq fois plus nombreuses qu’en 2021, où 201 soldats avaient réclamé de ne pas être envoyés sur un théâtre extérieur.

Le ministère fédéral de la Défense (BMVg) dément lui aussi l'interprétation selon laquelle les soldats allemands ne seraient plus disposés à faire la guerre. Il faut dire que le chiffre peut interpeller à l’heure où Berlin ambitionne de faire de son armée le «pilier» de la défense conventionnelle en Europe. 

Source : RT

4- Fermeture de l'ambassade du Venezuela à Washington

L'ambassade du Venezuela à Washington ferme ses portes. Son personnel était jusqu'alors composé de partisans de Juan Guaido, dont la légitimité vient d'être une nouvelle fois remise en cause au sein même de l'opposition vénézuélienne.

Moins d'une semaine après que des partis de l'opposition vénézuélienne ont mis un terme définitif au soi-disant « gouvernement intérimaire » de Juan Guaido (homme politique qui, en pouvant compter sur le soutien des États-Unis, s'est autoproclamé président de son pays en janvier 2019), l'ambassade du Venezuela à Washington, dont le personnel soutenait cet adversaire du président chaviste Nicolas Maduro, a annoncé le 6 janvier sa fermeture.

« [L'ambassade du Venezuela à Washington] et tous ses représentants ont formellement cessé d'exercer leurs fonctions à compter de jeudi », a fait savoir la représentation diplomatique par voie de communiqué, assurant regretter que les ressortissants vénézuéliens aux Etats-Unis soient ainsi privés de services consulaires. Ainsi que l'a rapporté l'AFP, l'ambassadeur sortant, Carlos Vecchio, a regretté dans une déclaration « l'erreur politique, économique et morale » commise par l'opposition en mettant fin à l'intérim de Juan Guaido, et a estimé que Nicolas Maduro était « le seul à bénéficier de cette décision ».

Source : RT

5- Comment l’arrogant Zelensky a raté le dernier train

Le président russe Vladimir Poutine a ordonné au ministre de la Défense Sergueï Choïgou de procéder à un cessez-le-feu en Ukraine sur l’ensemble de la ligne de contact du 6 janvier à midi au 7 janvier à minuit, jour férié de Noël. Le conseiller présidentiel ukrainien Mikhail Podolyak a rejeté cette proposition et a déclaré que la Russie devait quitter le territoire ukrainien. Ce n’est qu’alors qu’une « trêve temporaire » serait possible. La Russie est ouverte aux négociations avec l’Ukraine, mais l’Occident continue de développer le conflit, a déclaré le président russe Vladimir Poutine lors d’une conversation téléphonique avec le président turc Recep Tayyip Erdogan.

Poutine vient de jouer un autre coup d’échecs

Qu’est-ce que cette combinaison signifie ? L’Occident hurle que les Russes veulent la guerre et les Ukrainiens la paix. Avec cette trêve de Noël, que l’Ukraine ne respecte pas, Poutine montre que c’est l’Ukraine, à la demande de l’Occident, qui veut la guerre.

Le seul dirigeant occidental qui lui a demandé d’ordonner une trêve est Erdogan. Et Poutine a tout intérêt à donner à Erdogan un maximum de crédibilité face aux hypocrites que sont Biden, Macron et Scholz. Il faut donc s’attendre à ce que Erdogan devienne la carte maîtresse de Poutine dans le conflit ukrainien.

Zelensky se comporte comme un acteur arrogant qui se repose entièrement sur l’invincibilité des armes occidentales. Il n’a pas compris que c’était la dernière offre de trêve que lui faisait Poutine, la trêve n’étant rien de plus que le calme avant la tempête. Seul Zelensky ne sait pas que dès samedi, les températures dans l’est et le sud de l’Ukraine seront comprises entre -8° et -13°. Ce qui signifie que le sol sera gelé et que la zone de la ligne de front permettra le déplacement à grande échelle de véhicules blindés, d’obusiers automoteurs et de l’infanterie motorisée. C’est la fenêtre optimale pour déclencher une nouvelle opération offensive.

Par Valentin Vasilescu

Source : Réseau International

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SOURCE: FRENCH PRESS TV