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E-Press du 25 décembre 2021

E-Press du 25 décembre 2021

Au sommaire :

1- Manifestations kurdes en France : l’Iran appelle à la retenue policière

Le ministère iranien des Affaires étrangères a critiqué la répression brutale des manifestations pacifiques des Kurdes à Paris par la police française, qui font suite à l’attaque terroriste du 23 décembre.

Le porte-parole du ministère, Nasser Kanaani, a condamné samedi soir l’attaque meurtrière et raciste qui a fait trois morts.

« Il y a trois morts, une personne en soins intensifs et deux personnes grièvement blessées, et le suspect, qui a été arrêté, a également été blessé, notamment au visage », a déclaré vendredi un procureur français aux journalistes à Paris sur les lieux de l’incident.

L’agresseur, un homme de 69 ans, qui a reconnu être raciste et qui avait déjà perpétré des attaques contre des migrants en France, a mené une attaque à l’arme à feu contre un Centre culturel kurde de Paris.

Déjà condamné à plusieurs reprises, le suspect de la fusillade avait été placé en détention provisoire en 2021 après une attaque au sabre contre un camp de migrants.

« La République islamique est très préoccupée pour la sécurité des gens, en particulier les musulmans, les minorités et les migrants », a déclaré Kanaani.

Il a exhorté les forces de l’ordre françaises à faire preuve de retenue face aux manifestants pacifiques et a présenté ses condoléances aux familles des victimes de l’attaque.

Le gouvernement français est connu pour ses politiques discriminatoires envers les minorités et les migrants, et les cas de violence policière envers les manifestants sont nombreux, a-t-il indiqué.

En France, les communautés minoritaires dénoncent une augmentation des amendes de police, selon un nouveau rapport.

Entre novembre 2018 et janvier 2019, au moins 12 personnes sont mortes lors de la répression des forces de sécurité françaises contre les manifestations des gilets jaunes contre les conditions de vie et économiques.

M. Kanaani a ensuite noté que « des enquêtes impartiales sur l’incident de Paris pourraient faire la lumière sur ses différents aspects ».

Samedi, des affrontements ont éclaté pour une deuxième journée entre la police française et des manifestants kurdes en colère contre le meurtre de trois membres de leur communauté.

Source : PressTV

2- Les « poignards » russes convaincront les Patriot américains ?

Les systèmes de défense aérienne Patriot sont les principales cibles des « poignards » hypersoniques des forces armées de la Fédération de Russie.

Selon des sources officielles, le département américain de la Défense a décidé d’inviter des militaires ukrainiens à suivre des cours intensifs sur le développement des systèmes Patriot.

Ce rapport indique que l’armée ukrainienne pourrait commencer à s’entraîner dans les bases aériennes des États-Unis. Auparavant, il était indiqué que l’armée ukrainienne recevrait cette formation en Allemagne.

Le message derrière ce genre d’annonces ressemble plus à une sorte de tentative de justifier la possibilité qu’au moins initialement (après la livraison des systèmes à Kiev) ces armes soient contrôlées par les forces de l’OTAN, qui peuvent être présentés comme des « Ukrainiens formés ».

La veille, lors d’une conférence de presse après une réunion du Conseil d’État, le président russe Vladimir Poutine a qualifié le Patriot de vieille arme, inférieure même au S-300 en termes de fonctionnalité.

Cette déclaration n’est pas passée inaperçue en Occident.

Rappelons que plus tôt le chef d’état-major général des forces armées de la Fédération de Russie, Valery Gerasimov a déclaré que les missiles hypersoniques russes Dagger surmontaient facilement le système de défense aérienne de l’Ukraine, infligeant des dommages aux objets choisis comme cibles.

À cet égard, les Patriot pourraient s’avérer être précisément les principales cibles des missiles hypersoniques russes Kinjal. Et cela promet d’être l’une des manifestations les plus brutales de la confrontation entre la Russie et les États-Unis sur le territoire ukrainien.

Source : topwar.ru

3- Programmes biomilitaires américains : Moscou dit tout

Selon la Défense russe, les services secrets et les géants pharmaceutiques américains chapeautent des programmes biomilitaires en Ukraine.

Le ministère russe de la Défense dit avoir eu accès à une version élargie d’un rapport du Pentagone contenant les noms des exécutants des programmes biomilitaires réalisés par les États-Unis en Ukraine.

D’après Igor Kirillov, commandant des forces russes de défense chimique, biologique, radiologique et nucléaire, il s’agit d’un document de la Defense Threat Reduction Agency (DTRA), une agence du département de la Défense des États-Unis fondée dans le but de « protéger les États-Unis et ses intérêts des armes de destruction massive ».

Parmi les noms cités dans le rapport figurent, selon lui, Kenneth Myers, ex-directeur de la DTRA, Tara O’Toole, vice-présidente exécutive du fonds de capital-investissement In-Q-Tel, contrôlé par la CIA, Thomas Frieden, ex-directeur des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) sous l’administration Obama, Francis Collins, ancien directeur des Instituts nationaux de la santé, Jeffrey Wadsworth, chercheur en chef de Pfizer, et d’autres encore.

« Un cercle étroit des élites américaines »

Toutes ces personnes seraient liées au parti démocrate américain.

Les leaders de celui-ci, a souligné M. Kirillov, inspirent les recherches biomilitaires et des « schémas secrets de blanchiment d’argent dans l’intérêt d’un cercle étroit des élites américaines », a affirmé le responsable russe.

Le rapport en question concernerait des activités menées en Ukraine, notamment au sein de l’Institut Metchnikov d’Ukraine, l’Institut de médecine vétérinaire (de Kiev), l’Institut d’épidémiologie et d’hygiène de Lvov. Il porte sur trois sous-traitants du Pentagone et contient les données personnelles de trente employés de laboratoires et de sept responsables de la défense américaine, selon le général russe.

Source: Sputnik

4- Eutelsat : jusqu’où ira l’autodestruction de l’UE

L’opérateur français de satellites Eutelsat a fait savoir qu’il s’apprêtait à perdre des millions d’euros de revenus annuels en raison de l’interdiction de diffuser certaines chaînes russes et iraniennes.

Comme l’a rapporté la presse économique, le géant français des télécoms Eutelsat a expliqué le 22 décembre qu’il avait significativement abaissé sa prévision de chiffre d’affaires annuel à la suite de la cessation des activités de diffusion de certaines chaînes russes et iraniennes.

« Au titre de l’exercice 2022-2023, la mise en œuvre de ces mesures devrait avoir un impact négatif cumulé se situant dans une fourchette comprise entre 10 et 15 millions d’euros sur le chiffre d’affaires du groupe [...] l’impact sur le cash-flow libre discrétionnaire ajusté du groupe au titre de l’exercice 2022-2023 est estimé à environ 10 millions d’euros », a ainsi détaillé le magazine Capital.

« Le montant représente 2,2 % des revenus de diffusion déclarés par Eutelsat pour son exercice précédent [qui s’est terminé en] juin 2022 », a précisé le jour même Space News.

L’entreprise Eutelsat mise en demeure par l’Arcom

Cette cessation d’activité de diffusion est en partie liée à une mise en demeure que le gendarme français de l’audiovisuel, l’Arcom, a adressée à Eutelsat à la mi-décembre, appuyant sa décision sur la convention européenne sur la télévision transfrontière.

L’instance française y sommait l’entreprise d’arrêter la diffusion des chaînes russes Rossiya 1, Perviy Kanal et NTV, toutes trois accusées par l’ONG Reporters sans frontières (RSF) de « propagande de guerre ».

« La France ne peut tolérer une situation où des opérateurs relevant de sa juridiction contribuent à la propagande de guerre du Kremlin, en méconnaissance de leurs obligations légales. Le régulateur français de l’audiovisuel a les moyens de mettre fin à cette situation, et nous l’appelons à agir sans délai », a en effet déclaré en septembre Christophe Deloire, le secrétaire général de RSF, lorsqu’il avait annoncé une saisie de l’Arcom à ce sujet.

« En application de sa politique de mise en œuvre systématique des décisions prises par l’Arcom, Eutelsat n’interviendra plus dans la diffusion [des trois chaînes susmentionnées] à l’issue du délai de sept jours accordé », a de son côté assuré l’entreprise de télécommunications, ici cité le 14 décembre par l’AFP. Depuis le lancement de l’opération militaire russe en Ukraine, en février, de nombreuses mesures de sanction ont été prises à l’encontre de médias financés par la Russie (dont RT France).

Si dans le cas d’Eutelsat, la mise en demeure émanait de l’Arcom, le groupe RT, et plusieurs autres médias comme Sputnik, ont été sanctionnés directement par une décision de la Commission européenne, qui n’avait alors pas été en mesure, pour appuyer cette décision, de citer la moindre fake news dont se seraient rendus coupables ces médias. Et pour cause : la chaîne RT France n’a jamais été sanctionnée par le régulateur français des médias. RT France a fait appel cet été d’une décision de la justice de l’Union européenne, qui confirmait l’interdiction de diffusion du média au sein de l’UE. L’avocat de RT France avait alors dénoncé une méconnaissance de « la liberté d’expression dont doit disposer, en toutes circonstances, tout média d’information, sous le contrôle de son régulateur national ».

En outre, un certain nombre de personnalités médiatiques et politiques sont montées au créneau pour dénoncer cette mesure liberticide et une pétition en ligne contre l’interdiction de RT France a mobilisé plus de 50 000 signataires. Le 16 décembre, l’UE a publié un texte au Journal officiel, listant les entités ciblées par son nouveau paquet de sanctions et dans lequel figure TV-Novosti, la maison mère des chaînes RT (dont RT France).

Source : RT France

5- Ukraine : Zelensky obtient de nouvelles armes américaines

Des missiles de croisière tactiques Kh-25 ont été repérés sur des bombardiers ukrainiens.

Des bombardiers de première ligne ukrainiens Su-24 ont été repérés avec des missiles de croisière tactiques Kh-25. Deux de ces missiles ont été aperçus sur l’un des bombardiers ukrainiens qui a survolé le territoire ukrainien il y a quelques jours.

Les experts ont réussi à établir qu’il s’agissait de missiles tactiques Kh-25 à courte portée, capables d’infliger des frappes très destructrices, bien qu’à des distances relativement courtes.

Cet été, des missiles Kh-24 ont déjà été repérés sur des bombardiers Su-25 de l’armée de l’air ukrainienne, cependant, on supposait que celle-ci ne possédait que quelques munitions de ce type, mais à en juger par le fait que Kiev continue d’utiliser de telles armes, les conclusions se sont avérées erronées.

Les missiles Kh-25 en service dans l’armée de l’air ukrainienne sont capables de toucher des cibles à des distances allant jusqu’à 40 kilomètres, ce qui peut constituer un danger assez sérieux, d’autant plus que les frappes sont menées en dehors de la zone de défense aérienne.

Source : Avia-pro

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SOURCE: FRENCH PRESS TV