« Il est étrange que le régime israélien soit toujours membre de la commission de l'ONU malgré la sombre histoire de ses crimes organisés contre la nation palestinienne opprimée » ainsi a réagi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Nasser Kanaani.
Pour rappel le retrait de l'Iran de la CSW survient près de trois mois après la mort d'une Iranienne de 22 ans, Mahsa Amini, alors qu'elle était en garde à vue. Cet accident a déclenché des émeutes meurtrières dans le pays, aidé et encouragé par les États occidentaux.
Le porte-parole de la diplomatie iranienne a en outre remercié les 25 pays membres qui n'ont pas soutenu cette résolution de diverses manières et qui n'ont pas voté en sa faveur. « Sans aucun doute, les actions de Washington sont condamnées et inacceptables aux yeux de la grande nation iranienne et devant les consciences éveillées et les gouvernements indépendants du monde », a-t-il renchéri.
Propos de Ahmad Rami, tiré du débat.
« Aujourd’hui dans un temps où la nation arabo-Islamique est totalement paralysée et que l’occupant sioniste israélien occupe pas seulement la Palestine mais aussi les Etats-Unis, l’Occident ainsi que l’est aussi (…) la République Islamique d’Iran reste en réalité le seul État dans le monde entier qui est libre. Libre dans sa politique. Libre dans ses opinions. Libre dans ses alliances(…) C’est le plus grand crime que cette république islamique a commis, c’est d’être libre(…) »
Luc Michel, géopoliticien et Ahmad Rami, directeur de " Radio Islam" s'expriment sur ce sujet.
