« Les réseaux sociaux tuent. » Nos experts politiques ont disséqué pour vous ces outils mortels, en rapport avec le crime terroriste mené contre un sanctuaire chiite à Shiraz dans le Sud-Ouest iranien, et dans un sens plus large, en rapport avec les tentatives constantes de l'ennemi de perturber la sécurité du pays.
Le président iranien Ebrahim Raïssi a promis "une réponse écrasante" aux responsables de l'attaque terroriste contre le sanctuaire de Shah Cheragh dans la ville de Shiraz le 26 octobre.
"Cet acte vicieux ne restera certainement pas sans réponse. Les forces de sécurité et les organismes d'application de la loi du pays (...) donneront une réponse décisive à ses auteurs et à ses agents", a déclaré le dirigeant iranien.
M. Raïssi a poursuivi en soulignant que "l'expérience montre que les ennemis de l'Iran se vengent de leurs tentatives ratées de semer la division dans les rangs de la société iranienne et d'entraver les progrès du pays par la violence et la terreur."
Tard mercredi soir, Daech a revendiqué la responsabilité de la fusillade qui a fait au moins 15 morts et 40 blessés.
Selon les médias d'État iraniens, l'assaillant est un ressortissant étranger. Le commandant de la police de la province de Fars a déclaré qu'il était entré dans le sanctuaire et avait ouvert le feu sur les fidèles, dont des femmes et des enfants, de manière aveugle.
"Nous ne laisserons certainement pas la sécurité et les intérêts nationaux de l'Iran être piétinés par des terroristes étrangers et des rabatteurs qui prétendent défendre les droits de l'homme", a déclaré le ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian dans un communiqué après l'attaque.
"Ce crime a montré très clairement les sinistres intentions des promoteurs de la terreur et de la violence en Iran. Des informations fiables indiquent que les ennemis ont élaboré un plan à plusieurs niveaux pour rendre l'Iran peu sûr", a-t-il ajouté.
Dans le même temps, le ministre iranien de l'Intérieur, Ahmad Vahidi, a déclaré que l'attaque terroriste de Chiraz "a révélé la nature complexe des conspirations de l'ennemi".
Parmi les réactions internationales :
Le Secrétaire général des Nations unies, dans une déclaration publiée par son porte-parole, a condamné l'incident terroriste dans la ville de Shiraz.
Le ministère des Affaires étrangères du Venezuela a également dénoncé l'attaque terroriste à Shah Cheragh.
Le président de l'Assemblée nationale du Pakistan, Raja Pervez Ashraf, a également exprimé son indignation et présenté ses condoléances au gouvernement et au peuple iraniens.
L'experte politique Ayssar Midani et l'expert juridique André Chamy s'expriment sur cette question.
