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E press du 15 octobre

E.Press du 15 octobre 2022

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Au sommaire de cette édition : 

1. La France en grève 

La CGT a décidé, avec FO, Solidaires, FSU ainsi que des mouvements de jeunesse, d'organiser une journée de « mobilisation et grève » interprofessionnelle le 18 octobre, « contre la vie chère » et pour la défense du pouvoir d'achat.

Cette journée d'action « pour l'augmentation des salaires et la défense du droit de grève », concernera « les raffineries, l'agroalimentaire, les crèches, les transports publics, l'énergie et le nucléaire, [...] l'éducation, la santé, le commerce... », a énuméré Catherine Perret, secrétaire confédérale de la CGT à l'issue d'une rencontre intersyndicale au siège de la centrale à Montreuil (Seine-Saint-Denis).

L'appel à la mobilisation est aussi signé par les organisations de jeunesse Fidl, le MNL, l'Unef et la Vie lycéenne. L'Unsa et la CFE-CGC, qui ont participé à l'intersyndicale, n'ont pas souhaité le signer, selon Catherine Perret. Les signataires estiment qu'« une limite a été franchie par le gouvernement », avec l'annonce de réquisitions des salariés des raffineries et dépôts par les préfectures. Anticipant cette annonce des centrales, des syndicats de l'éducation, des cheminots, du nucléaire ou de la fonction publique avaient annoncé dans la journée qu'ils prendraient part à ce mouvement. Les lycées professionnels étaient déjà appelés à un mouvement contre la réforme qui les concerne.

Interrogé le 12 octobre au soir sur France 2, le président de la République a répété que l’Etat n'hésiterait pas à utiliser cette arme des réquisitions pour permettre la distribution de carburants. Menace mise à exécution le 13 octobre dans un dépôt pétrolier TotalEnergies situé près de Dunkerque, après le dépôt Esso-ExxonMobil de Notre-Dame-de-Gravenchon le 12 octobre. Interrogé le 13 octobre au matin sur France Inter, le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a condamné ces réquisitions, qui nourrissent selon lui une « escalade » dans le conflit. (...)

Source : RT France 

 

2. Poutine dénonce Macron 

Vladimir Poutine a estimé que les propos « incorrects » du président français sur le conflit du Haut-Karabakh reflétaient un défaut de compréhension du dossier. La diplomatie azérie a quant à elle dénoncé un discours partial en faveur de l'Arménie. A l’occasion du sommet de la CICA (Conférence pour l'interaction et les mesures de confiance en Asie) à Astana au Kazakhstan, le président russe Vladimir Poutine a jugé le 14 octobre que son homologue français Emmanuel Macron ne comprenait pas tous les enjeux du conflit entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, en réponse à des déclarations de ce dernier qui a accusé Moscou de chercher à déstabiliser le Caucase.

Lors de son interview sur France 2 le 12 octobre, Emmanuel Macron avait en effet affirmé que « la Russie s'est immiscée dans ce conflit » et qu’elle a « manifestement joué le jeu de l'Azerbaïdjan avec une complicité turque [et qu’elle] est revenue là pour affaiblir l'Arménie ». Le président français y a vu « une manœuvre de déstabilisation de la Russie qui, dans le Caucase, cherche à créer le désordre pour tous nous affaiblir et nous diviser ».

« Nous saluons les efforts de médiation de quiconque si seulement ils peuvent contribuer à calmer la situation », a expliqué le dirigeant russe, estimant que les propos du président français ne poursuivaient manifestement pas cet objectif. Vladimir Poutine a indiqué avoir été « surpris » par la teneur des déclarations d'Emmanuel Macron, qui reflètent selon lui un manque de « compréhension du cours même du conflit », ainsi qu'« une absence d'informations sur la position des différentes parties ». Les propos du président français sur le sujet sont donc « incorrects » aux yeux de Vladimir Poutine, qui n'a cependant pas exclu d'en rediscuter avec lui.

Source : RT 
 

3. Et la police française qu'en dit Macron ?! 

Alors que Macron cumule les ingérences dans les affaires intérieures iraniennes autour du décès de Mahsa Amini la police française continue à tuer les citoyens français. 

Plusieurs médias et journalistes rapportent que les forces de l'ordre ont ouvert le feu sur un automobiliste, à Paris, qui aurait « refusé d’obtempérer ». Celui-ci est décédé et deux policiers ont été mis en garde en vue, selon des sources de l'AFP.

Faisant état de coups de feu porte de Vincennes, dans le 12e arrondissement de Paris, Le Parisien écrit ce 14 octobre qu'« un policier aurait tiré sur un véhicule dont le conducteur refusait d’obtempérer». 

«La police ouvre le feu à Paris (12e) sur un automobiliste après un "refus d’obtempérer"», rapporte similairement le journaliste de Brut Rémy Buisine, affirmant également que «l'homme blessé par balle est décédé».

L'information sur la mort de l'automobiliste a été ensuite confirmée par l'AFP, de source judiciaire. Ce tir «a atteint le conducteur qui est décédé», a fait savoir cette source. Deux enquêtes ont été ouvertes : l'une pour homicide volontaire par personne dépositaire de l'autorité publique, confiée à la «police des polices», et la seconde pour tentative de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique, menée par la police judiciaire, ont précisé à l'AFP des sources judiciaires et policières.

Une source policière a détaillé le récit auprès du Parisien : «Vers 19 h, cours de Vincennes, un véhicule occupé par trois individus a refusé d’obtempérer. Les fonctionnaires de police présents sur place ont tiré. Le véhicule visé en a percuté un autre. Le conducteur a été grièvement blessé par balles. Il a reçu un massage cardiaque. Les autres occupants ont pris la fuite à pied.»

 

4. L'exercice nucléaire Russie/OTAN

(...) l’éventualité d’une frappe nucléaire « tactique » russe contre l’Ukraine est prise très au sérieux. Notamment par le président américain, Joe Biden, qui a dit craindre une « apocalypse nucléaire », estimant que la situation actuelle rappelait celle de la crise des missiles de Cuba [1962]. Ou encore par Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’OTAN.

« Si la Russie utilise une arme nucléaire, quelle qu’elle soit, contre l’Ukraine, cela aura de graves conséquences », a-t-il en effet déclaré, le 13 octobre, à l’issue d’une réunion des ministres de la Défense des pays membres de l’OTAN. « La Russie le sait […] Nous n’entrerons pas dans les détails de notre réponse, mais bien sûr cela changera fondamentalement la nature du conflit », a-t-il ajouté.

« Toute utilisation d’armes nucléaires, même une petite arme, aura des conséquences et la Russie le sait », mais « les circonstances dans lesquelles l’OTAN pourrait avoir à utiliser des armes nucléaires sont extrêmement éloignées », a ensuite précisé M. Stoltenberg. Dans ce contexte, toute erreur de calcul pourrait avoir de graves conséquences. D’où la transparence dont l’OTAN fait preuve pour annoncer la tenue de son exercice nucléaire annuel « Steadfast Noon », lequel débutera le 17 octobre, pour se terminer treize jours plus tard. Impliquant quatorze pays [mais pas la France, ndlr], « Steadfast Noon » est une « activité récurrente d’entraînement de routine » qui « n’est liée à aucun évènement mondial actuel », fait valoir l’organisation. Cet exercice se déroulera principalement en Belgique, avec toutefois des vols prévus au-dessus de la mer du Nord et au Royaume-Uni. « Aucune arme réelle ne sera utilisée », croit utile de préciser l’OTAN.

Au moins soixante aéronefs y participeront, dont des avions de combat de 4e et 5e génération ainsi que des bombardiers B-52H Stratofortress en provenance de la base aérienne de Minot [Dakota du Nord]. Mais comme l’a soutenu M. Stoltenberg, « annuler soudainement un exercice de routine prévu de longue date à cause de la guerre en Ukraine aurait été un très mauvais signal ». Et d’ajouter : « Le comportement ferme et prévisible de l’OTAN est le meilleur moyen d’empêcher l’escalade ».

Source : Opex.360

 

5-Déficit record en Eurozone

Les exportations de biens de la zone euro vers le reste du monde se sont élevées à 231,1 milliards d'euros en août 2022, soit une hausse de 24,0% par rapport à août 2021 (186,4 mrds d'euros), selon les premières estimations d'Eurostat, l’office statistique de l'Union européenne.

Les importations en provenance du reste du monde se sont établies à 282,1 mrds d'euros, soit une hausse de 53,6% par rapport à août 2021 (183,6 mrds d'euros).

En conséquence, la zone euro a enregistré un déficit des échanges de biens avec le reste du monde de 50,9 mrds d'euros en août 2022, contre un excédent de 2,8 mrds d'euros en août 2021. Les échanges intra-zone euro ont atteint 210,5 mrds d'euros en août 2022, en hausse de 34,8% par rapport à août 2021.

De janvier à août 2022, les exportations de biens de la zone euro vers le reste du monde ont atteint 1 859,8 mrds d'euros (soit une hausse de 18,7% par rapport à janvier-août 2021), et les importations ont atteint 2 088,6 mrds d'euros (soit une hausse de 44,7% par rapport à janvier-août 2021). En conséquence, la zone euro a enregistré un déficit de 228,8 mrds d'euros, contre un excédent de 124,0 mrds d'euros en janvier-août 2021. Les échanges intra-zone euro ont atteint 1 766,9 mrds d'euros en janvier-août 2022, en hausse de 27,2% par rapport à janvier-août 2021.

Selon les premières estimations, les exportations extra-UE de biens se sont élevées à 207,1 milliards d'euros en août 2022, soit une hausse de 24,2% par rapport à août 2021 (166,7 mrds d'euros). Les importations en provenance du reste du monde ont atteint 271,8 milliards d'euros, en hausse de 56,4% par rapport à août 2021 (173,8 milliards d'euros). En conséquence, l'UE a enregistré un déficit de 64,7 mrds d'euros dans ses échanges de biens avec le reste du monde en août 2022, contre un déficit de 7,1 mrds d'euros en août 2021. Les échanges intra-UE ont atteint 329,5 mrds d'euros en août 2022, soit une hausse de +32,3% par rapport à août 2021.

De janvier à août 2022, les exportations extra-UE de biens ont atteint 1 657,3 mrds d'euros (soit une hausse de 18,1% par rapport à janvier-août 2021), et les importations ont atteint 1 966,9 mrds d'euros (soit une hausse de 49,9% par rapport à janvier-août 2021). En conséquence, l'UE a enregistré un déficit de 309,6 mrds d'euros, contre un excédent de 91,8 mrds d'euros en janvier-août 2021. Le commerce intra-UE a atteint 2 740,4 mrds d'euros en janvier-août 2022, soit +25,1% par rapport à janvier-août 2021. En août 2022, par rapport à août 2021, tous les États membres ont enregistré une hausse importante des exportations extra-UE, à l'exception de Chypre (-22,9%). Les plus fortes hausses ont été enregistrées en Slovénie (+98,1%) et à Malte (+85,4%). En ce qui concerne les importations extra-UE, tous les États membres ont enregistré de fortes hausses, à l’exception de la Lettonie (-21,7%), de l’Estonie (-16,4%) et du Luxembourg (-13,6%). Les plus fortes hausses ont été observées en Croatie (+149,7%), au Portugal (+93,5%) et à Malte (+90,2%).

Source : Boursorama

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV