Que tentent d'obtenir l'Amérique et Israël dans les négociations sur la délimitation des frontières maritimes ?
En ce qui concerne la position du régime sioniste dans la question de la délimitation des frontières maritimes entre le Liban et Israël, il semble que l'entité, initiée par les États-Unis, tente lamentablement de reporter d'au moins deux mois la procédure de négociation sur le champ offshore controversé de Karish, en utilisant diverses excuses.
Les médias sionistes, qui se sont concentrés ces deux derniers mois sur l'actualité du conflit frontalier entre le Liban et la Palestine occupée, tentent de faire croire que cette question peut être résolue par des négociations et qu'il n'est pas nécessaire de recourir à une option militaire.
Il convient de noter qu'après les mises en garde de Seyyed Hassan Nasrallah contre toute agression du régime sioniste dans la zone maritime contestée avec le Liban, les médias israéliens ont rapporté plus tôt que les autorités israéliennes ont décidé de reporter l'opération d'exploration de gaz dans le champ de Karish jusqu'à la fin du mois de septembre
Au cours des deux derniers mois, la question du différend frontalier entre Beyrouth et la Palestine occupée a fait la une des médias israéliens, qui ont tenté de faire croire au public que la question pouvait être résolue par des négociations sans recourir à l'option militaire.
Selon les médias sionistes, Israël a proposé de céder une partie de la zone maritime, probablement la partie sud du champ gazier de Qana, en échange de la prise de contrôle d'une zone proche de la côte, ce qui avait déjà suscité une forte opposition du Liban.
Des sources libanaises ont déclaré à cet égard que cette demande du régime sioniste se présente sous la même forme que les demandes précédentes du régime en matière de partage des terres, qui ont jusqu'à présent été rejetées par le Liban.
La demande d'Israël de lui accorder une zone en mer en échange de l'accès à une zone sur la côte vise à développer un grand projet d'ingénierie dans le cadre du projet de démarcation qui correspond en tous points aux ambitions de Tel-Aviv. Cependant, les sionistes craignent que le Liban ne revienne sur sa position concernant les négociations sur la 29e ligne, car il est clair que cela n'est pas dans l'intérêt d'Israël, d'où la décision de reporter ses travaux.
Mais la question se pose de savoir quels objectifs l'Amérique et Israël cherchent à atteindre par leurs tergiversations délibérées dans les négociations sur la démarcation maritime ?
André Chamy, juriste international, et Luc Michel, géopoliticien, s'expriment sur ce sujet.