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Zoom Afrique du 10 juillet 2022

Zoom Afrique du 10 juillet 2022

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Actualité en Afrique :

  • Le Kenya ne veut plus dépendre du tourisme de safari et de plage
  • La RDC signe un contrat avec la société turque « SUMMA » pour la construction de « Kinshasa Arena »
  • Zambie : plus d’un an après l’obtention de la licence, Beeline Telecoms n’a toujours pas lancé ses activités
  • Niamey : Tenue de la première réunion du dialogue politique de l’année 2022 entre le Niger et l’Union européenne

Analyse de la rédaction :

Israël : coup de maître signé Érythrée/Éthiopie

C’est le choc puissance mille pour l’entité !

Alors que les officiels sionistes se targuent d’avoir fait multiplier leur commerce avec les normalisateurs golfiens et maghrébin, l’Érythrée vient d’expulser à sa manière l’ambassadeur d’Israël quitte à mettre les verrous sur les portes d’un nid d’espion et d’un foyer créateur de tension et de conflits avec l’Éthiopie.

Le dernier ambassadeur israélien a quitté Asmara en septembre 2018. Depuis lors, aucun ambassadeur n’a été nommé. De temps en temps, le ministère envoyait un fonctionnaire temporaire de l’ambassade. Jusqu’en avril 2020, le responsable de la sécurité de l’ambassade était le seul représentant israélien en Érythrée, et sa femme était responsable du travail administratif.

Selon des observateurs, l’hostilité de Samara à l’entité sioniste remonte aux années soixante du siècle dernier, en raison de son soutien à l’Éthiopie qu’elle avait amplement assistée pour contrer la lutte à l’indépendance des Érythréens.

On sait très bien à quel point les sionistes ont tenté tout au long de l’été 2021 à semer la discorde entre l’Érythrée et l’Éthiopie par rebelles tigréens interposés, et à pousse les deux pays à déclencher une guerre.

Mais leur surprise a été totale quand ils ont vu l’Érythrée et l’Éthiopie se serrer les coudes contre une menace qui, suivant les plans américano-occidentaux aurait du déboucher sur un conflit à l’échelle régionale propre à mettre à la porte de la région, la Chine, et la Russie tout en créant une cerce de violence infinie.

La mise à la porte de l’ambassade sioniste n’ira pas d’ailleurs sans avoir un effet sur la situation plus au moins fragilisé d’Israël en Éthiopie où il faisait dans le temps pluie des beaux temps.

Son implication dans le trafic d’armes au profit des rebelles a d’ailleurs repris à l’endroit des Oromos, une fois que l’état éthiopien eu réussi à mettre à l’échec le conflit au Tigré.

Tout ceci n’a pas échappé à l’Érythrée et à l’Éthiopie. Surtout que ce genre de provocations et d’agissement, servent les intérêts des parties qui souhaitent saper les états souverains de l’Afrique de l’Est et de la Corne et s’interférer dans leurs décisions étatiques, genre élargissement des relations avec les puissances de l’Est.

Il est vrai que depuis le début du conflit du Tigré, Washington n’a pas arrêté de mettre la pression sur Addis Abeba et Asmara afin qu’ils retirent les troupes militaires de la région. De son côté et malgré les pressions, le voisin érythréen a décidé d’épauler Addis Abeba afin de sécuriser la région. 

Ce renvoi de l’ambassade israélienne de l’Érythrée n’est que le début d’une résistance signée Corne de l’Afrique contre un axe usurpateur qui vit ses derniers jours, non seulement dans cette région de l’Afrique, mais dans tout le continent.

Mali : l’OTAN supplie la junte

De sa salle de prière où en bon musulman le colonel Goïta a accompli sa prière de Tabaski il a lancé une grosse pavée dans la marre.

Le président de la transition au Mali, le colonel Assimi Goïta, s’est exprimé pour la première fois depuis la levée des sanctions imposées au pays par la CEDEAO, et a appelé à l’unité et à se consacrer au développement et la stabilité du Mali.

Tout en énumérant les étonnantes capacités de l’état malien à casser l’un des pires embargos jamais décrétés contre un état, le général a appelé à l’union Sacré, pour les intérêts suprêmes de la nation.

Mais quels sont ces intérêts suprêmes qui ont réussi à se faire prévaloir grâce à la résistance du peuple de l’état et de l’armée malienne ?

Il y a évidemment l’économie lésée par les sanctions que le Mali en élargissant les liens avec ses voisins africains et sahéliens qui ont contribué à la mise à l’échec des sanctions occidentales.

C’est la Guinée et la Mauritanie auxquels le général Goïta a d’ailleurs rendu un hommage très appuyé.

« Dans son discours, le président de la transition malienne a remercié la Guinée et la Mauritanie, deux pays voisins, pour leur solidarité avec son pays tout au long de la période d’embargo ».

Les intérêts suprêmes de l’État consistent aussi à finir la tâche de mettre totalement au pas le terrorisme, un terrorisme que l’axe US-OTAN continu à alimenter, à réorganiser et à financer au Niger sous paravent de réorganisation des troupes étrangères au Sahel

En ce sens, la coalition économique qui a fait échec à l’embargo devrait trouver son appui militaire, surtout qu’il y a la Russie et l’Algérie pour l’appuyer.

Personne n’en a parlé, mais des forces de Famas si longtemps humilié par Barkhane viennent de cumuler leurs raids aériens contre les attroupements terroristes.

Les autorités maliennes de transition ont imposé leur rythme et leur programme, notamment en termes de réformes institutionnelles présentées comme fondatrices ou refondatrices (nouvelle loi électorale, nouvelle Constitution à venir) et obtenu une durée de la transition supérieure aux exigences initiales de la Cédéao. 

Dans la foulée de la levée des sanctions, c’est l’OTAN qui est entrée dans l’arène et a menacé le Mali d’une intervention militaire. L’ambassadeur d’Espagne a donc été convoqué par le gouvernement malien après des propos du ministre espagnol des Affaires étrangères qui a dit « ne pas exclure » une intervention militaire de l’OTAN dans le pays, selon le chef de la diplomatie malienne.

Cette fois-ci fumée blanche de l’OTAN et de la Minusma : La mission de l’ONU au Mali (Minusma) a besoin du « soutien » et de la « coopération » des autorités militaires pour accomplir son mandat, a plaidé jeudi 7 juillet son chef El-Ghassim Wane quelques jours après son renouvellement. « Notre travail au Mali ne peut être mené à bien qu’avec le soutien et la coopération des autorités maliennes », a dit jeudi El-Ghassim Wane en conférence de presse à Bamako, appelant à un « dialogue constant » pour surmonter des « incompréhensions ».

Il est à rappeler que le Conseil de sécurité de l’ONU a décidé mercredi 29 juin de prolonger d’un an la mission de paix Minusma au Mali, mais sans soutien aérien français ! En effet, tout vol de la force aérienne française a été interdit par les autorités maliennes.

C’est inouï, car cela veut dire le retour d’un ciel souverain au Mali. C’est sans doute en ce sens qu’une coalition militaire devra être forgée et se renforcer. Coalition composée par les armées de l’air sahéliennes. Mais comment le faire : un recours salutaire à une forme de forces aériennes russes asymétriques. Les hélicos et les radars sophistiqués ne pouvant pas être répandu immédiatement à travers tout le Sahel il est peut-être temps que le Mali, la Guinée et la Mauritanie comme les autres états sahéliens pensent à utiliser plus largement les drones. Cette expérience a été faite au Moyen-Orient et le résultat est plutôt satisfaisant. L’ex-chef du CentCom l’a même reconnu en janvier 2021 quand il a dit que l’US air Force a perdu sa supériorité fac aux petits drones de l’Iran et de ses alliés.

Une chose est sûre : l’Iran le partenaire moyen-oriental du Mali est ouvert à tout appel.

Cryptomonnaies en RCA : le FCFA en danger !

Deux mois après l’adoption d’une loi qui légalise l’usage des cryptomonnaies, le président centrafricain a dévoilé dimanche dernier « Sangocoin » ; une cryptomonnaie locale qui, avec le Bitcoin, aura désormais cours légal dans le pays. 

Un passage qui devrait permettre à son pays d’impulser une nouvelle phase de son développement.

Mais selon les médias mainstream cette « Cryptosation » de l’économie centrafricaine « est susceptible d’avoir des répercussions dans les autres pays membres de la communauté plus particulièrement le Cameroun ».

Cela est-il vrai ? Ou est-ce plutôt la crainte de l’axe occidental de voir les pays africains se détacher aussi bien dans le domaine militaire qu’économie de cet axe ?

Nous avons contacté Pierre Claver Nkodo, éditorialiste et directeur de la publication Horizons nouveaux, magazine international paraissant à Douala au Cameroun, afin d’en savoir plus sur la situation.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV