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E-Press du 26 juin 2022

F-35 ou Rafale : l'Amérique ou la France, lequel des deux a produit un meilleur chasseur?

Au sommaire :

1 –Officiers français contre l’armée russe

Des militaires de l’armée régulière française ont été repérés pour la première fois sur le territoire de l’Ukraine, a rapporté l’agence de presse russe Avia.pro.

Les forces françaises sont déployées sur le territoire de la région de Rivne en Ukraine. Dans le même temps, l’armée française semble être impliquée non seulement dans le processus de formation des unités ukrainiennes, mais également dans l’exploitation des montures d’artillerie automotrices Caesar précédemment livrées à l’Ukraine.

Selon la chaîne Telegram Gallia Daily, l’armée française a été envoyée en avril de cette année pour une mission inconnue de deux mois. Les détails de cette mission n’ont pas été divulgués, mais c’est une période de l’année où les premières troupes françaises étaient régulièrement envoyées dans les pays africains et au Moyen-Orient.

Cependant, des traces de l’armée française du 13e régiment de dragons parachutistes ont été découvertes sur le territoire ukrainien, comme en témoigne une photographie de l’armée française avec les signes distinctifs correspondants au 13e régiment de dragons parachutistes de l’armée française. Il s’agit de deux grandes unités de l’armée régulière française qui se déploient dans la région de Rivne en Ukraine.

Plus tôt, l’OTAN a catégoriquement nié la présence du bloc militaire occidental sur le territoire de l’Ukraine. Toutefois, la France semble avoir décidé de faire un pas sérieux qui pourrait conduire à la prise pour cible de l’armée française dans un avenir proche.

Dans ce droit fil, Avia.pro a rapporté que « l’armée russe avait réussi à vaincre les forces armées ukrainiennes et à saisir au moins deux obusiers automoteurs Caesar de fabrication française qui étaient auparavant arrivés sur le territoire ukrainien ».

Initialement, ces informations n’ont pas été confirmées, mais plus tard, l’entreprise d’armement russe située à Nijni Taguil, en Russie, a confirmé la saisie des canons automoteurs Caesar et leur envoi à Uralvagonzavod où ils feront l’objet d’étude des spécialistes.

De plus, le célèbre homme politique français Régis de Castelnau, qui a « remercié » le président français Emmanuel Macron pour le fait que la Russie dispose désormais de la technologie militaire française, a confirmé à son tour la saisie des canons automoteurs français Caesar.

« Encore un exploit pour Macron. Deux canons automoteurs français Caesar ont été saisis par les Russes sains et saufs. Actuellement, ils sont à l’usine “Uralvagonzavod” pour faire l’objet d’une étude de rétro-ingénierie. Merci Macron. Nous le payons », a déclaré Régis de Castelnau dans un communiqué.

Plus tard, sous le dossier de l’homme politique français, un message est apparu d’Uralvagonzavod, dont les représentants ont remercié Paris pour l’opportunité d’étudier les armes françaises.

« Bonjour, Monsieur Régis. Nous vous demandons de transmettre notre gratitude au président Macron pour les canons automoteurs donnés. L’équipement, bien sûr, est moyen… Pas comme notre Msta-S ! Néanmoins, il est utile dans l’économie. Envoyez-en plus – nous allons le découvrir », tel est contenu du message russe.

La France a fait son apparition en Ukraine alors que les États-Unis, en envoyant des aides supplémentaires vers l’Ukraine, visent à faire perdurer la guerre. Ils fourniront à l’Ukraine une nouvelle aide militaire d’une valeur de 450 millions de dollars, dont quatre systèmes de lance-roquettes avancés, a annoncé jeudi le Pentagone.

Parmi les armes promises par Washington à Kiev figurent quatre systèmes de lance-roquettes d’artillerie à grande mobilité (HIMARS), 18 patrouilleurs pour surveiller les côtes et les rivières, davantage de munitions ainsi que des armes légères telles que des lance-grenades et des mitrailleuses.

C’est le 13e paquet d’aide de l’administration américaine à l’Ukraine dans le conflit opposant celle-ci à la Russie. Selon un communiqué du Pentagone, les États-Unis ont promis environ 6,8 milliards de dollars d’aide militaire à l’Ukraine depuis la prise de fonction de l’administration du président Joe Biden, dont environ 6,1 milliards de dollars depuis le début de l’opération militaire spéciale russe en Ukraine.

Source : Pars Today

 2 –France : la fin de Rafale, le F-35 débarque !

Nos fidèles ami(e)s francophones et francophiles, notamment celles ou ceux qui sont plus ou moins passionnés d’histoire contemporaine, sont les mieux placés pour nous dire le nombre exact de fois où les autorités françaises ont été dupées au cours de l’histoire par leurs frères d’armes anglos-saxons et ce notamment depuis la guerre de Cent Ans et depuis la triste et pathétique fin de la légendaire Jeanne d’Arc, cette figure emblématique qui, dit-on, fut doublement trahie par ces patriotes mondains et ces Anglais rusés, ces derniers ayant la triste réputation de ne pas avoir la moindre force pour résister à la moindre tentation de ruses en tous genres que leur murmurent leurs petits démons qui ne les quittent d’ailleurs pas des yeux un seul instant : Un petit exemple quand même : ces Anglais furent les premiers à se jeter dans les bras de leurs voisins de génie gaulois lorsque le mince mur séparant les deux branches du Tunnel sous le Canal s’est effondré : Ainsi va la vie qui, qui finalement, n’est qu’une école de pudeur pour ceux qui l’auraient compris :  appelons ça comme on veut. Effet papillon ou pas, ici on fait du mal à quelqu’un et ailleurs on le paie et encore faut-il une bonne dose de chance et un zeste de foi au cœur pour que l’on reçoive châtiment ici sachant qu’un jour ou l’autre il faudra payer les conséquences de nos méfaits pour ne pas avoir à les subir au-delà ; c’est mathématique et cette loi divine s’applique aussi bien à une personne qu’à une nation.

Bref, l’essentiel étant dit, on peut passer aux détails : la pensée philosophique agnostique française va d’échec en échec et de déception en déception, pourquoi ? La cause essentielle est plutôt à chercher dans la vision erronée du monde que les soi-disant détenteurs du savoir français se font de la vie, mais disons que ce sont souvent les Français des classes populaires qui paient le pot cassé : ce sont les vrais contribuables vivant dans la précarité et victimes d’un battage médiatique assourdissant qui porte le fardeau des politiciens fortunés cherchant à nous cacher leur mollesse de caractère qui nous entraîne dans l’abîme sans fin où un pays comme la France s’enfonce chaque jour davantage :  la dernière supercherie à l’américaine en date est l’achat de submersibles diesel français par les Australiens, un juteux contrat annulé au dernier moment par les frères américains.

Plus on suit l’actualité française, plus on a l’impression de voir et revoir des films désuets comme « Les gendarmes en Balade de Luis de Funes » un scénario basé sur une étrange réalité inhérente à la vision du monde d’une couche privilégiée de la population qui domine la France vivant insouciante dans une bulle de savon : Bon, quand même, jeton un bref coup d’œil sur le concept d’interopérabilité à sens unique au profit des Yankees et de la CIE comme raconté par Opex.

L’amiral Gilday a rappelé que Lloyd Austin, le chef du Pentagone, a demandé à l’US Navy de travailler avec ses proches partenaires sur les « opportunités de partage d’informations et de transfert de technologie ». Un « bon exemple », a-t-il continué, serait « d’apprendre à exploiter les avions de combat F-35 et les vastes quantités de données qu’ils collectent avec les chasseurs Rafale de quatrième génération de la marine française ».

Jusqu’à présent, le porte-avions Charles de Gaulle n’a pas l’opportunité d’opérer aux côtés d’un groupe aéronaval américain doté de F-35C, le premier déploiement opérationnel de cet appareil ayant commencé en août 2021, à bord de l’USS Carl Vinson, engagé dans région Indo-Pacifique. Mais ce n’est qu’une question de temps pour que cela arrive.

Aussi, pour l’amiral Gilday, les groupes aéronavals français et américains devraient « s’assurer qu’ils tirent collectivement le meilleur parti des données auxquelles ils ont accès ». Et cela est aussi valable avec les Britanniques, qui disposent également de F-35B.

Cela étant, un F-35C peut échanger des données avec un Rafale Marine grâce à la Liaison 16 [ou L16]. Seulement, celle-ci peut être détectée par un adversaire potentiel, ce qui ferait perdre à l’appareil américain l’un de ses principaux atouts, c’est-à-dire sa furtivité.

Aussi, il faudrait une « passerelle » de communication entre la L16 et le MADL [Multi Function Advanced Data Link], le système de liaison de données qui permet à des F-35 de communiquer entre eux en toute discrétion. Ce défaut d’interopérabilité est aussi un souci pour l’armée de l’Air & de l’Espace, qui en a fait un enjeu prioritaire.

Quoi qu’il en soit, ce sujet fait certainement partie du « plan stratégique d’interopérabilité » que la Marine nationale et l’US Navy ont approuvé en décembre dernier.

« Ce plan, fruit d’un travail initié il y a deux ans, fixe des objectifs précis destinés à améliorer continuellement, pendant les 20 prochaines années, l’interopérabilité entre les deux marines et comporte notamment un effort ciblé sur le haut du spectre opérationnel : maîtrise des espaces océaniques et projection de puissance. Il facilite les contacts entre les états-majors et prévoit l’établissement du cadre autorisant l’échange d’informations et de données classifiées », avait expliqué la Marine nationale, au moment de sa signature.

Source : Opex360

3 –Biélorusse : Iskandar à tête nucléaire débarque

Le président russe Vladimir Poutine s’est engagé à armer son voisin biélorusse de missiles à capacité nucléaire face à l’alliance militaire occidentale de l’OTAN qui s’exerce dans l’arrière-cour de Minsk.

La promesse a été faite lors d’une réunion samedi entre Poutine et le président biélorusse Alexandre Loukachenko à Saint-Pétersbourg, au cours de laquelle ce dernier a demandé à Moscou d’aider Minsk à organiser une « réponse symétrique » aux vols nucléaires de l’OTAN près des frontières biélorusses.

« Nous sommes très préoccupés par la situation et par la politique de nos voisins. Vous savez, ce sont les dirigeants polonais et lituaniens. Leur politique vise la confrontation. Vous le ressentez aussi, surtout en Ukraine », a déclaré Loukachenko.

Il a ajouté : « Comme nous le savons, la plupart des mercenaires là-bas viennent de Pologne. Je ne comprends pas pourquoi ils ont besoin de cette confrontation agressive. La Lituanie fait de même, récemment il y a eu beaucoup d’informations sur leur intention d’arrêter le transit de marchandises en provenance de Russie vers Kaliningrad via la Biélorussie, et d’isoler Kaliningrad.

“Je vous demande de penser à une réponse symétrique, pas plus. Ils s’entraînent pour livrer des ogives nucléaires, alors pouvez-vous s’il vous plaît nous aider à ajuster les avions de combat que nous avons, Su-35, qui peuvent transporter des ogives nucléaires ?” a-t-il demandé à Poutine.

Poutine, pour sa part, a déclaré qu’il ne voyait pas la nécessité à l’heure actuelle d’une réponse symétrique, mais a déclaré : “Nous avons pris une décision : dans les prochains mois, nous remettrons à la Biélorussie les systèmes de missiles tactiques Iskander-M, qui, comme vous le savez, peut utiliser à la fois des missiles balistiques et des missiles de croisière, à la fois dans les versions conventionnelles et nucléaires.”

Les missiles guidés de l’Iskander-M ont une portée allant jusqu’à 500 kilomètres (300 miles).

Loukachenko a d’abord déclaré qu’il prévoyait de déployer les systèmes de missiles Iskander dans le sud et l’ouest du pays, là où sa frontière rencontre les frontières de la Pologne et de la Lituanie, en novembre.

La Russie avertit la Lituanie des graves conséquences du blocus ferroviaire de Kaliningrad

La Russie a averti la Lituanie, membre de l’OTAN, que sa décision de bloquer le transit des marchandises à travers le territoire lituanien vers l’enclave russe de Kaliningrad aura de graves conséquences pour l’État balte.

Source : Press TV

4 –Coup de mou pour la France autocratique ?

Et voilà donc que Emmanuel Macron, décidément et furieusement pas majoritaire à l’Assemblée nationale, s’est fendu d’un petit discours pour annoncer au peuple français à quelle sauce il entendait le manger. Manque de chance : la sauce a disparu.

Les vagues esquisses d’un gouvernement d’union nationale, putativement composée d’un intéressant patchwork de droite et de gauche pour tenter d’obtenir une coalition suffisamment majoritaire à l’Assemblée, n’aura guère duré que le temps de l’évoquer : comprenant que l’attelage ainsi constitué serait difficile à manipuler et qu’il le serait encore plus à composer en premier lieu, le Président s’est donc vu contraint d’en abandonner toute idée.

Il va donc falloir gouverner au cas par cas, voire cahin-caha et transformer le parcours législatif en parcours du combattant de la négociation, exactement ce domaine dans lequel Macron n’a jamais démontré la moindre compétence. Dès lors, le chef de l’Exécutif a tenté, dans sa (pour une fois et heureusement) courte intervention, de faire passer son échec pour une étape normale et obligée de la vie démocratique saine et vivifiante de notre belle République. Cependant, personne n’aura été dupe lorsqu’il aura renversé la charge de l’ouverture d’esprit et de l’assouplissement vers le législatif.

En effet, dans son esprit, le président proposera, et les députés devront s’accommoder de la proposition, se couler onctueusement dans le moule présidentiel et tout ira bien et s’ils ne le font pas, alors ces députés félons seront désignés à la vindicte populaire comme réfractaires à toute réforme. Fastoche.

En réalité, le pouvoir législatif, revenu dans les mains de l’Assemblée, impose de voir les choses dans l’autre sens : c’est bien au président de faire des efforts et d’assouplir ses positions pour espérer obtenir l’assentiment des députés et non l’inverse. On passe donc de Jupiter à Manu Le Bricoleur.

Eh oui : Macron part du principe, complètement irréaliste, qu’il a été élu en avril dernier pour son programme.

Source : Réseau international

La première grande guerre du XXIe siècle ?

par Vassili Kachine.

L’opération militaire spéciale russe en Ukraine est le premier grand conflit armé de ces 30 dernières années mené entre des forces comparables. Pour la première fois, on y utilise pratiquement tout l’arsenal des moyens militaires sur terre, sauf l’arme nucléaire.

De nombreux types d’armes, notamment des missiles hypersoniques et probablement des armes avec l’utilisation de l’intelligence artificielle (sous la forme de munitions rôdeuses russes Lancet) ont été utilisés pour la première fois dans des hostilités d’envergure.

Le monde unipolaire survenu après l’effondrement de l’URSS et la victoire des États-Unis dans la guerre froide ont conditionné une domination temporaire d’un type spécifique de conflits armés : des guerres anti-insurrectionnelles menées par des armées régulières contre un ennemi irrégulier.

30 ans d’opérations de contre-insurrection ont exercé une influence significative sur la société et les forces armées du monde entier, y compris russes. Elles ont considérablement déformé les notions de la guerre en forçant à oublier certains instincts de base.

Les conflits armés menés avec une domination technique manifeste de l’une des parties ont engendré dans les sociétés et chez les politiciens des visions très irréalistes du niveau de risque et de pertes, et du niveau d’incertitude accompagnant la guerre.

Des générations d’officiers ont été formées par des guerres contre un adversaire irrégulier, et elles ont dû participer à la première guerre d’envergure depuis des générations. Ce conflit a mis en évidence de sérieuses lacunes dans la stratégique, la tactique, l’équipement technique et la préparation opérationnelle des forces aussi bien du côté de la Russie que de l’Ukraine et des alliés occidentaux qui la soutiennent.

Le retour à l’époque de “grandes” guerres, de conflits sanglants et intenses avec l’utilisation de tout l’arsenal, sauf l’arme nucléaire, est un signe qui marque la fin définitive de 30 ans d’ordre mondial unipolaire.

Au moins deux facteurs sont à l’origine de cette guerre : l’échec des instruments de “dissuasion économique” du côté des États-Unis et de l’Union européenne, et l’apparition d’une force militaire capable, bien qu’indirectement, d’entrer en confrontation avec tout le monde occidental.

Source : Observateur continental

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SOURCE: FRENCH PRESS TV