Les funérailles du colonel Khodaei assassiné lors d'un attentat terroriste dans la capitale iranienne ont eu lieu mardi à Téhéran.
L'attaque contre le colonel Hassan Sayyad Khodaei, qui lui a coûté la vie, s'est produite à Téhéran vers 16h00 locales (11h30 GMT) dimanche lorsque deux motards lui ont tiré dessus à cinq reprises alors qu'il était dans sa voiture, et ont pris la fuite.
Dans un communiqué, le CGRI a déclaré que l'assassinat avait été perpétré par des "éléments contre-révolutionnaires", ajoutant que les mesures nécessaires avaient été prises pour identifier et arrêter l'agresseur ou les assaillants. Mardi, une foule de personnes ainsi que des responsables de l'État et de l'armée ont pris part à la procession. Une cérémonie d'adieu a également eu lieu lundi soir dans la capitale, en présence du premier vice-président iranien, Mohammad Mokhber.
Plus tôt lundi, le président Ebrahim Raïssi a dénoncé "l'arrogance mondiale" d'être à l'origine de cet acte terroriste, jurant une "vengeance implacable " pour le sang du martyr.
Le général de division Mohammad Baqeri, commandant en chef d'état-major des forces armées iraniennes, a déclaré de son côté que l'assassinat ne resterait pas sans réponse.
Lundi, le mouvement du Jihad islamique dans la bande de Gaza a déclaré que l'assassinat du colonel Khodaei rappelle ce qui est arrivé au chef de la Résistance palestinienne Fathi Shaqaqi, qui a été tué par six balles le 26 octobre 1995 devant l'hôtel des diplomates à Malte. ville côtière du nord-est de Sliema par une équipe composée de deux agents travaillant pour l'agence d'espionnage israélienne Mossad.
La triste déclaration des attentats terroristes contre l'Oummah musulmane prouve la nature criminelle du régime de Tel-Aviv et de ses alliés en tant qu'ennemis jurés et pires des musulmans.
Ali Bagheri Kani, vice-ministre iranien des Affaires étrangères, a condamné dans un message sur son compte Twitter l'assassinat du colonel Khodaei, affirmant que la République islamique utilisera toutes ses capacités internationales pour traduire les assassins en justice.
Le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le général de division Hossein Salami, a également averti que l'Iran se vengerait "durement" de ceux qui ont assassiné le colonel.
