Les exactions de l'occupation israélienne contre les Palestiniens en Cisjordanie occupée et dans la sainte mosquée Al-Aqsa laissent penser que l'heure zéro est très proche, l'heure à laquelle Gaza entrera dans la bataille. Le prélude est déjà là après trois jours de tirs de missiles d'avertissement depuis la bande de Gaza ces derniers jours, et l'incapacité d'Israël à les intercepter. Mais qu'en est-il de Qods et de la Cisjordanie ?
Les médias palestiniens ont rapporté ce vendredi matin que l'armée du régime sioniste avait affronté à plusieurs reprises les Palestiniens à la mosquée Al-Aqsa. Selon les sources d'information, les forces de Tel-Aviv ont tiré des balles en caoutchouc sur les fidèles palestiniens à l'intérieur de la mosquée sainte de Qods.
Le Croissant-Rouge palestinien a annoncé dans un communiqué que "27 Palestiniens ont été blessés, dont deux sont dans un état grave, et 11 autres ont été transférés à l'hôpital. Cependant, les médecins et les secouristes déployés dans la mosquée Al-Aqsa ont déclaré que 43 Palestiniens avaient été blessés.
Le site web Arab48 a rapporté que les forces sionistes ont fermé toutes les portes d'entrée de la mosquée, ne permettant pas aux fidèles d'y entrer. Selon le rapport, après que des bombes sonores et des balles en caoutchouc ont été tirées sur les Palestiniens, les jeunes présents sur place ont riposté en lançant des pierres.
L'agence de presse palestinienne Shehab News a rapporté que "des milliers de citoyens palestiniens se rendent à la mosquée Al-Aqsa par la porte Bab al-Amoud pour effectuer la prière du vendredi".
Quelques heures plus tard, la société du Croissant-Rouge palestinien a déclaré dans un communiqué que "151 Palestiniens ont été blessés par des balles en caoutchouc tirées par les forces du régime sioniste.
Après la prière du vendredi, la mosquée Al-Aqsa a été le théâtre d'un rassemblement de dizaines de milliers de Palestiniens scandant des slogans contre l'occupation sioniste.
Ayssar Midani, analyste franco-syrienne des questions internationales et Pierre Dortiguier, politologue s'expriment sur le sujet.
