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E-Press du 16 mars 2022

Réunion extraordinaire des ministres de la Défense de l'OTAN.

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Au sommaire :

1- Iran : le corridor Nord-Sud activé

Le président Raïssi souligne l'activation du corridor de transit Nord-Sud

Le président iranien Raïssi a mis l’accent sur  l'activation du corridor de transit Nord-Sud au cours du nouveau mandat présidentiel au Turkménistan.

En réponse à un appel téléphonique du président de l'Assemblée nationale du Turkménistan, Gurbanguly Berdimuhamedow, mardi soir, le président Ebrahim Raïssi l'a félicité pour la tenue des élections présidentielles et l'a félicité pour Norouz et a souligné la nécessité de développer les relations avec les pays d'Asie centrale, en particulier le Turkménistan.

Se référant au développement des relations Téhéran-Achgabat sous la présidence de Gurbanguly Berdimuhamedow, Raïssi a déclaré : « La République islamique d'Iran a toujours voulu développer la coopération avec le Turkménistan dans les domaines de l'énergie, de la politique et de la sécurité, et votre rôle dans la réalisation de ces objectifs est admirable ».

Se référant à sa visite au Turkménistan et à sa rencontre avec le président du pays, le président a déclaré : « Vous pouvez toujours compter sur une amitié sincère et à long terme avec la République islamique d'Iran ».

Le président de l'Assemblée nationale turkmène, Gurbanguly Berdimuhamedow, a également remercié l'ayatollah Raïssi pour ses efforts visant à développer les relations bilatérales entre les deux pays.

Lors de son premier appel téléphonique avec l'ayatollah Raissi après l'annonce des résultats des élections, le nouveau président du Turkménistan, Serdar Berdimuhamedow, a remercié le président Raïssi pour son message de félicitations et a souligné la nécessité d'élargir la coopération globale entre les deux pays, en disant : « J’annonce la pleine disponibilité pour le développement des relations Téhéran-Achgabat dans tous les domaines bilatéraux, multilatéraux, régionaux et internationaux ».

En réponse à cet appel téléphonique, le président Raïssi a déclaré : « Les nations de l'Iran et du Turkménistan sont proches en plus d'être voisines ».

Se référant à l'importance du corridor Nord-Sud, le Président a souligné « Nous espérons qu'au cours du nouveau mandat présidentiel au Turkménistan, nous verrons une coopération et une plus grande activation des capacités économiques des deux pays ».

Source : IRNA

2- Joe Biden sanctionné!

La Russie annonce des sanctions contre Joe Biden et plusieurs hauts responsables américains

Moscou a décidé d'instaurer des sanctions contre Joe Biden et plusieurs hauts responsables américains. Ces mesures de rétorsion font suite aux sanctions mises en place par Washington contre Moscou en lien avec le conflit ukrainien.

La Russie a annoncé le 15 mars des sanctions contre Joe Biden et plusieurs hauts responsables américains, dont le secrétaire d'État Antony Blinken, en réponse aux mesures punitives de Washington contre Moscou en lien avec l'Ukraine.

La nature de ces sanctions n'a, pour l'heure, pas été précisée. « Cette mesure, prise en tant que contre-réaction, est une conséquence inévitable de l’orientation extrêmement russophobe prise par l’actuelle administration des Etats-Unis d'Amérique qui, dans une tentative désespérée de préserver l’hégémonie américaine, en renonçant à toute décence, a misé sur un endiguement frontal de la Russie », dénonce le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué. 

« Cela dit, nous ne nions pas l’idée de maintenir des liens officiels s’ils sont dans notre intérêt national et, si nécessaire, nous allons résoudre des problèmes découlant du statut des personnes figurant sur la "liste noire" pour organiser des contacts de haut niveau », précise le texte. Dans cette « liste noire » figure notamment le fils du président américain Hunter Biden, la porte-parole de la Maison Blanche Jennifer Psaki, le directeur de la CIA William Burns, mais aussi l'ancienne Première dame Hillary Clinton, candidate malheureuse à la présidence en 2016 face à Donald Trump.

Le ministère russe des Affaires étrangères prévient que « d’autres annonces suivront prochainement afin d’étendre la liste des sanctions aux hauts fonctionnaires, officiers militaires, législateurs, hommes d’affaires, experts et personnalités des médias américains qui sont russophobes ou encouragent la haine envers la Russie et l’imposition de mesures restrictives ». « Ces actions seront mises en œuvre en parfaite harmonie avec les vastes décisions financières, bancaires et autres prises par le gouvernement russe pour protéger l’économie de la Russie et assurer son développement durable », explique en outre le ministère.

Source : RT France

3- Ukraine : la méga défaite US?

L'Ukraine ne pourra pas intégrer l'OTAN, reconnaît Volodymyr Zelensky

« Pendant des années, nous avons entendu parler des portes qui seraient ouvertes, mais nous avons également entendu [dire] que nous n’y entrerions pas. C’est vrai, et il faut le reconnaître », a déclaré le président ukrainien à ce sujet. « Il faut reconnaître » que l'Ukraine ne pourra pas adhérer à l'OTAN, a déclaré ce 15 mars le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Comme le rapporte l'agence Tass.

« Pendant des années, nous avons entendu parler des portes qui seraient ouvertes, mais nous avons également entendu [dire] que nous n’y entrerions pas. C’est vrai, et il faut le reconnaître », a-t-il déclaré lors d'une réunion en visioconférence des dirigeants des pays de la Joint Expeditionary Force, une coalition menée par la Grande-Bretagne.

La fin de l'élargissement de l'OTAN à l’Est est l'une des revendications principales de Moscou dans le conflit ukrainien. Le président ukrainien avait déjà modéré sa position sur l'adhésion de son pays au sein de l'Alliance atlantique le 8 mars à l'occasion d'un entretien accordé à la chaîne étasunienne ABC.

« S’agissant de l'OTAN, j'ai tempéré ma position sur cette question il y a déjà un certain temps, lorsque nous avons compris [que] l'OTAN n'était pas prête à accepter l’Ukraine », a-t-il déclaré dans cette entrevue.

Lors de cette réunion, le dirigeant ukrainien a également déploré que l'OTAN, « semble hypnotisée par l'agression russe », en rejetant notamment la possibilité de créer une zone d'exclusion aérienne au-dessus de l'Ukraine : « On entend des arguments selon lesquels la "Troisième Guerre mondiale" pourrait commencer si l'OTAN ferme son ciel pour les avions russes. C'est pour cela que la zone humanitaire aérienne n'a pas été créée au-dessus de l'Ukraine et c'est pour cela que les Russes peuvent bombarder les villes et tuer des gens, faire sauter des hôpitaux et des écoles », a-t-il accusé.

De son côté, Moscou assure que son offensive en Ukraine – dénoncée par les Occidentaux comme une invasion – était planifiée pour limiter les pertes civiles. «Au début de l’opération, le président russe a donné l’ordre au ministère de la Défense de ne pas prendre d’assaut immédiatement les agglomérations, y compris Kiev, en raison du fait que des formations nationalistes armées ont aménagé des postes de tir et déploient des équipements militaires lourds dans les zones résidentielles, et que les combats dans les zones densément peuplées entraîneraient inévitablement de lourdes pertes parmi les civils», a expliqué le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.

Source : RT France

4- Les États-Unis perdent leur emprise sur l’Amérique

L’opération militaire russe en Ukraine a révélé de manière inattendue un fossé aux proportions historiques dans les Amériques. Les pays d’Amérique latine se débarrassent de l’influence de la Maison-Blanche et gagnent en autonomie politique. Comment se fait-il que Washington ait perdu sa propre « arrière-cour », qui, jusqu’à récemment, lui obéissait sans poser de questions ?

À première vue, il semble à la Russie que le rapport de force à l’Assemblée générale des Nations unies est faible : 141 États ont voté en faveur de la résolution condamnant les actions des forces armées russes en Ukraine, 35 se sont abstenus et cinq au total, dont la Russie, ont voté contre. Mais cela ne vaut qu’à première vue.

Après avoir convaincu la quasi-totalité de l’Europe de s’opposer à la Russie, les États-Unis ont perdu leur continent voisin. Même le président du Mexique frontalier, Lopez Obrador, qui, contrairement à Bolsonaro, est idéologiquement proche des démocrates de Biden, a exprimé sa position sans la moindre ambiguïté : « Nous n’imposerons pas de sanctions à la Russie et ne prendrons aucune mesure économique punitive, car nous voulons maintenir de bonnes relations ».

Tous les pays d’Amérique latine ont pris la même décision. Le ton de leurs déclarations après le début de l’opération en Ukraine a pu différer – du soutien enthousiaste du président vénézuélien Maduro aux réactions neutres de la Bolivie et du Paraguay et, enfin, à la condamnation de la Colombie, de l’Argentine et du Chili –, mais il n’y a pratiquement pas eu de décisions susceptibles de causer des dommages à la Russie.

Et l’on ne peut pas dire que Washington n’a pas essayé d’inciter ses voisins majoritairement hispanophones à se sensibiliser davantage sur le plan géopolitique. En effet, elle a essayé et continue d’essayer. Dès que Moscou a reconnu l’indépendance des Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, l’Organisation des États américains (OEA) s’est empressée de publier une déclaration condamnant la Russie. Mais des paroles sont le maximum que la Maison Blanche peut espérer en ce moment, et l’Argentine, le Brésil, la Bolivie, l’Uruguay et le Salvador ont refusé de signer la déclaration. Le président du Salvador, Nayib Bukele, est actuellement très critiqué par les pays occidentaux parce qu’il a précédemment accusé l’Occident de créer une théorie du complot autour de la crise ukrainienne. « La vraie guerre n’est pas en Ukraine, elle est au Canada, en Australie, en France, à Bruxelles, en Angleterre, en Allemagne, en Italie… », a-t-il notamment déclaré.

Pour certains, les raisons de cette fête de la désobéissance sont à chercher dans les profondeurs du passé des États-Unis, à commencer par la Doctrine Monroe, du nom du cinquième président des États-Unis. L’essentiel est simple : l’Amérique est pour les Américains. Les puissances européennes ne se mêleront pas des affaires du double continent ni ne tenteront de reprendre leurs colonies perdues, et les États-Unis, à leur tour, ne se mêleront pas des affaires de l’Europe.

Cette doctrine a éloigné les prédateurs européens de l’Amérique, mais elle a également fait de l’Amérique latine l’arrière-cour des États-Unis. Les États-Unis ont découpé le Mexique, augmentant ainsi considérablement leur propre territoire, et les autres États de la région ont appris à obéir par le feu et l’épée si nécessaire.

 

5- Les F-15 livrés à l'Egypte!

Les Su-35 Flanker E destinés à l’Égypte n’ont visiblement pas quitté la Russie, ouvrant ainsi la voie à toutes les spéculations… Est-ce à dire que les forces aériennes égyptiennes seraient sur le point d’obtenir satisfaction auprès des États-Unis?

En effet, ce 15 mars, le général Kenneth McKenzie, le patron de l’US CENTCOM, le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient et l’Asie centrale, a déclaré que les États-Unis fourniraient des F-15 [Eagle II?] à l’Égypte, lors d’une audition au Congrès.

« Je pense que nous avons de bonnes nouvelles dans la mesure où nous allons leur fournir [aux Égyptiens] des F-15, après un travail long et difficile », a lâché le général McKenzie devant les sénateurs américains. Cependant, il n’a pas précisé le nombre d’appareils concernés, ni le calendrier de leur livraison.

On suppose que la justification qui sera donnée à cette vente « potentielle » par l’agence chargée des exportations d’équipements militaires américains [la DSCA] sera qu’elle « soutiendra la politique étrangère et la sécurité nationale des États-Unis tout en contribuant à améliorer la sécurité d’un allié majeur non membre de l’Otan qui continue d’être un partenaire stratégique important au

Moyen-Orient ». Telle avait été la raison avancée pour convaincre le Congrès d’accepter la vente de 12 avions de transport C-130J Hercules aux forces égyptiennes, en janvier dernier.

D’ailleurs, en raison de préoccupations concernant le respect des droits de l’Homme en Égypte, cette vente de C-130J Hercules a fait quelques vagues au Congrès, une résolution visant à l’empêcher ayant été soumise au vote. Mais elle a été repousée par 81 voix contre 18.

Source : Opex360.com

 

 

 

 

 

 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV