Au sommaire :
1- Suède, le centre de commandement du terrorisme anti-Iran!
Le chef adjoint du pouvoir judiciaire iranien et chef du siège des droits de l'homme du pays, Kazem Qaribabadi, a critiqué la Suède pour avoir abrité et soutenu les groupes terroristes anti-iraniens.
Qaribabadi a fermement critiqué le soutien de la Suède à des groupes terroristes comme Alahwaziah et Mojahedin-e Khalq (MKO également connu sous le nom de MEK, NCRI ou PMOI), affirmant que la Suède est devenue le centre de commandement du terrorisme anti-iraniens en Europe.
Il a également fustigé la Suède pour les allégations et les mesures anti-droits de l'homme contre un ressortissant iranien du nom de Hamid Nouri.
Qaribabadi a déclaré que Nouri avait été piégé en 2018 à l'aéroport de Stockholm sous prétexte d'une plainte déposée sur la base d'allégations non fondées.
L'avocat suédois a demandé au tribunal de délivrer le mandat d'arrêt de Nouri qui avait été délivré sans enquête adéquate et approfondie, entraînant une violation du principe de la présomption d'innocence et du droit à la liberté de mouvement par rapport à ce qui précède, a-t-il ajouté.
Qaribabadi a également déclaré que Nouri avait été maintenu à l'isolement pendant 21 mois depuis son arrestation jusqu'à la fin des enquêtes, ce qui prouve que son arrestation était arbitraire et sans preuve documentée.
Le responsable iranien a accusé la Suède d'avoir violé la Convention de Vienne de 1963 sur les relations consulaires et de ne pas avoir informé l'Iran de l'arrestation.
Un responsable suédois a refusé de laisser la famille de Nouri le rencontrer, selon Qaribabadi qui a également ajouté que le responsable suédois avait privé Nouri de l'accès à un traitement médical.
Nouri a également été humilié et torturé par des responsables suédois et a été déshabillé devant les agents féminins contre son propre désir, a noté le responsable iranien des droits de l'homme.
Qaribabadi avait également fustigé plus tôt ce mois-ci les États occidentaux pour avoir fermé les yeux sur les crimes commis par le groupe terroriste OMK et accordé l'immunité à ses membres.
Qaribabadi a fait ces remarques dans une lettre adressée au secrétaire général des Nations unies, au haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme et au Conseil des droits de l'homme des Nations unies ainsi qu'aux chefs du Conseil européen, de la Commission et du Parlement.
Source : Fars News
2- France : Phobie guerrière contre la Russie
La menace est jugée comme potentielle et crédible par le ministère des Armées. Car la Marine russe aurait les capacités de couper ces liaisons connectant l'Europe au trafic internet mondial.
La guerre en Ukraine met en lumière un espace aussi sensible que méconnu : les fonds marins. Aujourd’hui, ils accueillent dans leurs profondeurs plus de 400 câbles qui connectent les continents en leur fournissant rien de moins que 99% du trafic internet.
En Europe, la route qui concentre toutes les attentions est celle de l'Atlantique puisque 80% de nos échanges internet s'effectuent avec les Etats-Unis. Pour les transactions financières, les mails, les appels, les applis, les fichiers personnels et d’entreprises que nous stockons parfois sans le savoir sur des serveurs outre-atlantique. Nous y accédons en empruntant donc chaque jour, chaque heure, des câbles sous-marins.
Ces câbles en fibre optique sont précieux dans notre quotidien et pour notre économie. Ils sont aussi très onéreux : plusieurs centaines de millions d’euros pièce. Les opérateurs télécom s’organisent en consortium avec des Gafam comme Facebook ou Google pour les financer et les déposer.
"Un navire-espion russe identifié"
Est-il facile pour une puissance étrangère d'intenter à ces câbles ? Oui puisqu'ils ne sont pas plus gros qu’un tuyau d’arrosage. Il apparaît par conséquent très aisé de les sectionner. La France est reliée par 51 câbles sous-marins, certains sont plus puissants que d'autres et sont appelés "mégacâbles". "Il suffit de rompre deux ou trois de ces mégacâbles pour que la France se retrouve dans une situation extrêmement difficile", affirme Jean-Luc Vuillemin, directeur des réseaux internationaux d’Orange.
En pleine mer, la position exacte des câbles n’est pas connue du public. Mais elle peut être communiquée à des tiers comme des bateaux pour ne pas qu'ils percutent ces installations. L'information peut dès lors facilement se retrouver entre les mains hostiles d’une puissance étrangère. Un sujet d’inquiétude pour Orange dans le contexte de conflit que nous connaissons. L'opérateur est partie prenante dans 40 consortiums de câbles sous-marins.
"Les Russes s'intéressent à ces câbles depuis longtemps, poursuit Jean-Luc Vuillemin. Nous avons identifié un navire-espion rattaché au ministère de la Défense russe ainsi qu'une classe de sous-marins ayant des capacités d'intervention en grande profondeur. Ces moyens sont géolocalisés de façon extrêmement fréquente sur des points de concentration de câbles sous-marins."
"La Marine nationale se prépare"
Pour le Ministère des Armées qui présentait mi-février sa stratégie dite "de maîtrise des fonds marins", "les fonds marins constituent un nouveau champ de conflictualité au même titre que le cyber-espace et la sphère informationnelle". La Marine nationale est chargée de surveiller les câbles 365 jours par an, dans les eaux territoriales comme dans les eaux internationales.
Pour l'institution, la menace russe est jugée "crédible", selon le capitaine de vaisseau Eric Lavault. "Le travail des militaires est de planifier et d'envisager toutes les hypothèses. Cette hypothèse en fait partie même si on ne prête pas d'intentions à la Russie à ce stade. Mais on se prépare."
Source : francetvinfo.fr
3-Ankara continue à défier la Russie
La Turquie lance la production en série des avions de combat sans pilote Bayraktar Kizilelma
La Turquie a commencé la production d'avions de combat sans pilote Bayraktar Kizilelma.
Seljuk Bayraktar a annoncé que l'avion de chasse sans pilote MİUS (Muharip Insansiz Ucak Sistemi) est entré dans la chaîne de production et a été nommé Kizilelma. On s'attend à ce qu'avant la fin de l'année, l'armée de l'air turque reçoive au moins 10 drones de ce type.
À l'heure actuelle, on sait que nous parlons d'un avion de combat sans pilote à réaction, furtif et supersonique, conçu pour détruire des cibles terrestres, maritimes et aériennes. Le chasseur est équipé d'un moteur à réaction, mais en même temps, il peut voler à une vitesse d'environ 1,2 MAX.
Selon des sources ouvertes, le chasseur sans pilote Bayraktar Kizilelma pourra utiliser à la fois des missiles et des bombes. De plus, selon certains rapports, le développement d'un chasseur sans pilote a été réalisé sur la base d'éléments du F-35 américain.
On sait que le drone Bayraktar Kizilelma peut rester en l'air jusqu'à 5,5 heures.
Source : avia-pro.fr
4- Le Suicide de l'Occident?
La Chine envisage d’intervenir en Russie
Selon des sources de Bloomberg, le gouvernement de Pékin discute avec quatre entités publiques de l’acquisition de participations dans des sociétés pétrolières et métallurgiques russes.
Les entités comprennent China National Petroleum Corp, ou CNPC, China Petrochemical Corp, ou Sinopec, le plus grand raffineur du pays, ainsi que Aluminium Corp et China Minmetals Group.
Des pourparlers, selon le rapport, étaient également en cours entre des entreprises chinoises et russes, bien qu’il soit trop tôt pour dire s’ils se termineraient par des accords. Les chances d’accords, cependant, sont assez bonnes.
C’est l’un des exemples les plus clairs de bénéfices mutuels : la Chine a besoin de matières premières pour se développer ; La Russie a les matières premières et a besoin d’argent.
C’est une situation gagnant-gagnant, avec un bonus potentiellement crucial : elle renforcerait encore les transactions non libellées en dollars entre les deux pays, saperait la domination mondiale du billet vert et, au fil du temps, immuniserait les deux pays contre de futures sanctions.
Et surtout ces opérations tisseraient des liens concrets, matériels très importants, une vraie alliance entre les deux pays, une sorte de maillage.
La Russie accepte déjà les paiements en yuans pour ses exportations vers la Chine, et les entreprises russes sont pressées d’ouvrir des comptes bancaires chinois, a rapporté Axios plus tôt cette semaine. Plusieurs banques russes envisagent également de passer au système de paiement par carte chinois UnionPay après le départ de Visa et MasterCard.
Une prise de participation par des sociétés chinoises dans des sociétés pétrolières et métallurgiques ne ferait que renforcer ce processus.
Les analystes écrivent sur les efforts d’internationalisation du yuan chinois depuis des années. Ce n’est pas un secret mais plutôt un aspect important des plans d’expansion mondiale assez visibles de la Chine qui ont inquiété les gouvernements occidentaux.
Il semble que ce que font ces gouvernements facilite l’expansion de la Chine.
L’Occident collectif a reçu l’ordre de se suicider par les vrais « Maîtres de l’Univers » (comme les appelle Pepe Escobar).
Source : oilprice.com
5- Clash Chine/France
En avril 2021, le sous-marin nucléaire d’attaque [SNA] Émeraude et le Bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain [BSAM] « Seine » retrouvaient la base navale de Toulon, après un périple de sept mois dans la zone Indo-Pacifique. Et, lors de cette mission dite « d’intérêt stratégique », les deux navires français s’aventurèrent en mer de Chine méridionale, dont l’appartenance est revendiquée, dans sa quasi-totalité, par Pékin.
» Pourquoi une telle mission? Pour enrichir notre connaissance de cette zone et affirmer que le droit international est la seule règle qui vaille, quelle que soit la mer où nous naviguons. […] Nous entendons protéger notre souveraineté et nos intérêts », avait commenté Florence Parly, la ministre des Armées, en rappelant que la France était également une « nation de l’Indo-Pacifique ».
Interrogé, à son retour, par le quotidien Var Maton sur d’éventuelles interactions avec la composante navale de l’armée populaire de libération [APL], le « pacha » de l’Émeraude botta en touche. Pas de commentaire », avait-il dit.
Cela étant, la Marine nationale mena d’autres missions en Indo-Pacifique l’an passé. Le porte-hélicoptères amphibie [PHA] Tonnerre et la frégate légère furtive [FLF] Surcouf passèrent ainsi par la mer de Chine méridionale pour se rendre au Japon, dans le cadre de la mission Jeanne d’Arc 2021. La frégate de surveillance Prairial fut déployée en mer de Chine orientale, au titre de l’opération AETO, menée pour documenter les entorses aux sanctions internationales décidées contre la Corée du Nord.
Enfin, le navire-espion Dupuy de Lôme, conçu pour collecter des renseignements d’origine électromagnétique [ROEM], navigua dans le détroit de Formose [ou de Taïwan], selon une confidence faite par Mme Parly aux sénateurs.
Alors que la Chine est prompte à protester dès qu’un navire étranger navigue en mer de Chine méridionale ou passe par le détroit de Taïwan, aucun incident concernant les bâtiments de la Marine nationale n’a été officiellement signalé durant cette année 2021. Ce qui ne veut évidemment pas dire qu’il n’y en a pas eu…
En effet, dans un entretien accordé à la revue Conflits, le chef d’état-major de la Marine nationale [CEMM], l’amiral Pierre Vandier a affirmé que les « actes d’intimidation » en mer sont « devenus réguliers ». Ainsi, a-t-il continué, « à trois reprises cette année, une frégate chinoise a coupé la route d’un navire de guerre français en passant à 50 mètres de son étrave ». Et d’ajouter : « C’est leur façon de signifier que nous sommes indésirables en mer de Chine ».
« Heureusement, nos commandants ont pour consigne d’éviter l’escalade tout en réaffirmant le respect du droit international », a souligné le CEMM.
Depuis le 31 janvier, la frégate de surveillance Vendémiaire assure une patrouille en mer de Chine méridionale. Est-ce cette dernière qui a fait l’objet des actes d’intimidation décrits par l’amiral Vandier?
Dans son dernier compte-rendu des opérations, l’État-major des armées [EMA] indique que cette frégate a navigué près des îles Spratley et Paracels [revendiquées par Chine, qui y a installé des capacités d’interdiction et de déni d’accès] et qu’elle a mis le cap vers le récif de Scarborough [que Pékin dispute à Manille, ndlr]. Le Vendémaire est « suivi de manière professionnelle par la frégate chinoise Zhanjiang », a-t-il cependant précisé.
Plus généralement, l’amiral Vandier estime que, désormais, la « mer ressemble à une banlieue où les gens auraient brutalement troqué leurs matraques et Tasers contre des kalachnikovs pour régler leurs différends ». Et d’expliquer qu’il en a pris vraiment conscience lors de l’incident entre la frégate Courbet et un navire turc, en juin 2020, au large de la Libye. Pour rappel, le bâtiment français avait été « mis en joue » alors qu’il contrôlait le respect de l’embargo sur les armes.
« Je vous laisse imaginer ce qui pourrait arriver entre des marines qui ne sont pas alliées. Un jour, nous serons mis au défi de notre propre volonté, et il faudra probablement être capable d’accepter un échange de coups, au moins intellectuellement dans un premier temps, pour faire valoir nos intérêts », a fait valoir le CEMM.
Quoi qu’il en soit, a-t-il continué, le « match naval est en train de changer » et « je n’imagine pas que les pays dépensant autant d’argent pour s’offrir une marine puissante ne nourrissent pas d’arrière-pensées ». Et de souligner que « des gens se donnent les moyens de mettre au défi notre réponse » et que, par conséquent, il faut « que nos forces soient capables de les affronter le jour où cet ordre leur sera donné ».
Source : Opex.360