Télécharger 📥 Podcast 🎧
Au Moyen-Orient comme en Afrique, de plus en plus de pays dénoncent les atteintes aux droits de l’Homme, les exactions commises contre les peuples, les plans de déstabilisation des États souverains, des pays occidentaux, n'est jamais puni...une situation qui doit changer !
Actualité en Afrique :
Analyses de la rédaction :
1. Mali:les agents infiltrés français doivent dégager !
Au Mali, la sortie de la France se matérialise de plus en plus.
Jouant le rôle de conseillers ou plutôt de personne clé s’ingérant dans les affaires intérieures du Mali, le plus souvent dans certaines structures étatiques, les coopérants français ne sont également pas épargnés, invités à rentrer au plus tard fin mars dans leur pays. La révélation a été faite hier mardi 1er mars 2022.
Selon le média pro-français « Jeune Afrique », le chargé d’Affaires de l’Ambassade de France au Mali, M. Laurent Favier aurait informé les autorités maliennes de la décision relative au rappel des coopérants français. Si cette information s’avère vraie, elle ne pourrait s’inscrire que dans la logique du fameux divorce, comme l’appel les médias mainstream, entamé entre les autorités françaises et maliennes, depuis le début des manifestations anti-française au Mali, en 2019. La situation entre les deux pays s’est encore détériorée depuis que le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga a balancé des vérités concernant le rôle de premier plan de la France dans les problèmes du Mali.
Après le discours mémorable du Premier ministre malien à l’ONU, c’est à partir de là que Paris a qualifié la transition d’« illégitime » et que la France a montré son vrai visage et son vrai mépris envers le Mali et toute l’Afrique d’ailleurs. Bamako s’est alors farouchement révolté contre Paris en posant des actes et des paroles qui ont fait trembler le Mali.
D’ailleurs, les vérités remontent toujours à la surface à un moment donné ou un autre, et ce, dans le cadre d’une politique souverainiste que défend actuellement le Mali. La vieille affaire de l’actuel ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian est également remontée à la surface.
La plainte introduite auprès du Pôle Economique et Financier de Bamako contre l’actuel ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères de la République Française, M. Jean Yves Le Drian pour son implication dans l’attribution du marché frauduleux des passeports maliens et les démarches à entreprendre dans les prochains jours étaient au centre d’un point de presse, hier mardi 1er mars 2022, à la Bourse du Travail.
Ce point de presse était animé par le président du Mouvement Maliko, M. Zanga Goïta, le porte-parole de ce Mouvement, M. Boubacar Païtao et la vice-présidente, Mme Assétou Traoré.
Selon les conférenciers, dans le cadre de ses missions de lutte contre la mauvaise gouvernance afin de restaurer l’honneur et la dignité du Mali, le Mouvement Maliko composé de plusieurs organisations de la société civile malienne à travers ses conseils a déposé, le mardi 22 février 2022 une plainte devant le Pôle Économique et Financier de Bamako contre Le Drian.
« En 2015, nous avons appris que le marché de confection du passeport malien a été attribué par le Gouvernement du Mali à la société ‘’Imedia’’, connue auparavant sous l’appellation ‘’Oberthur Technologie’’». Pourtant, c’est ‘’Bank Note’’, une société canadienne qui détenait ce marché, lit-on dans leur déclaration. Le montant de ce marché passé entre le Gouvernement et la société Imedia se chiffre à plusieurs milliards de F CFA, rappellent ses militants. Il a été attribué de gré à gré à la société Imedia sans appel d’offre, ni appel à candidature et autre procédure prévue pour les contrats administratifs. En clair, le mouvement Maliko estime que les textes n’ont pas été respectés. « Les procédures et règles instituées par la législation malienne, particulièrement le décret N°2015-06040 du 25 septembre 2015 portant code des marchés publics ont été allègrement violées à l’occasion de l’attribution du marché susmentionné », déplore-t-on. Pour le non-respect des textes, de vives interpellations ont été provoquées à l’Assemblée malienne, dans cette affaire. Aussi, les conférenciers soulignent que le non-respect des textes a été, dans cette affaire, mal perçue au sein de l’opinion publique malienne. L’histoire remonte à 2015. Jean Yves Le Drian, alors ministre de la Défense a en charge l’opération Barkhane. Il profite de sa position pour tordre le bras à Ibrahim Boubacar Keita, Président de la République du Mali, afin que l’entreprise bretonne Imedia obtienne le marché de passeport malien et remplace la société canadienne Bank Note qui était jusque-là chargée de la confection de ces documents. L’été suivant, Jean Yves Le Drian voyait sa cote de popularité chuter à l’Elysée, au point que l’hypothèse de son départ du gouvernement était évoquée », rappellent les conférenciers. Le pire dans cette histoire est que Thomas Le Drian, le fils du ministre Le Drian demeure le principal actionnaire de la société Imedia. En tout cas, le mouvement Maliko reste clair sur la question : « Il ressort des investigations que l’actionnaire principal de la société Imedia, adjudicataire du marché public de confection du passeport malien n’est autre que Monsieur Thomas Le Drian, fils de Jean Yves Le Drian, actuel ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, et ministre de la Défense au moment des faits ». Jean Yves Le Drian a également usé de son influence auprès de nombreux autres Etats, singulièrement en Afrique et dans les Emirats arabes unis pour, confient les conférenciers, « faire du lobbying au profit des intérêts de son fils et de ses amis ».Dans ce cas précis de passation du marché public des passeports maliens, les agissements de l'incriminer ont consisté à se procurer des avantages. Cela, par l’interposition et en complicité avec des agents publics. Et le mouvement de préciser que lesdits agissements sont prévus et punis par le Code pénal malien. C’est compte tenu de ces facteurs que les membres annoncent avoir décidé de saisir la justice contre Jean Yves Le Drian. « Nous avons déposé, le mardi 22 février 2022, une plainte devant le pôle économique et financier de Bamako contre l’actuel ministre Jean Yves Le Drian, pour son implication dans l’attribution du marché frauduleux des passeports maliens », ont-ils annoncé. Notons qu’ils ont également remis une autre plainte au ministre Mamoudou Kassogué.
Cette affaire ne représente évidemment qu’un petit grain de sable, et que plusieurs autres affaires et de nombreuses plaintes devraient évidemment suivre à l’avenir. Le Mali est en train de mettre à nu les exactions de la France contre le Mali, et toute l’Afrique devrait suivre ce pas.
Au Mali, avec le renforcement de l’armée nationale et ses avancées dans le processus de sécurisation du pays, certains agents de la France dans le Nord du pays, se voient dans l’obligation de faire un choix indéfectible, être malien ou jouer les agents doubles et pousser le Mali à la scission.
Depuis la sortie, il y a quelques jours, du Haut Conseil pour l’Unité de l’Azawad (HCUA), la question de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation nationale issu du processus d’Alger a réanimé les débats publics. À cause de la fréquente récidive de cette question, beaucoup d’observateurs estiment que cette période de transition est l’occasion parfaite pour tirer au clair la question du nord au Mali.
Après une courte période d’accalmie, la fameuse question du nord refait surface pour renforcer la crise sociopolitique profonde que vit le Mali depuis un moment. Après leur refus de prendre part aux Assises Nationales de la Refondation, certains groupes armés du nord n’ont pas manqué d’exiger de l’Etat malien la clarification de sa position par rapport à l’accord pour la paix et la Réconciliation Nationale issu du processus d’Alger. Un document dont le contenu est jugé critique pour l’unité de la nation malienne d’où toute la difficulté autour de sa mise en œuvre. Cette question continue de faire polémique au sein d’une frange importante de la population près d’une décennie après la signature de l'accord.
Un accord signé sous pression de la France.
Commencée juste deux ans après l’indépendance du Mali en 1962 pour refuser l’autorité du président Modibo Keita, la rébellion du nord continue de faire saigner la mère patrie. Elle se poursuit successivement malgré des périodes d’accalmies imposées ou obtenues à travers des accords de cessez-le-feu consensuels.
En effet, C’est dans cette dynamique que les accords de Tamanrasset ont été signés le 6 janvier 1991 en Algérie par le colonel Ousmane Coulibaly, chef d’état-major général des armées, pour le gouvernement malien, et le même Iyad Ag Ghali à l’époque secrétaire général du Mouvement Populaire de l’Azawad, en présence du ministre algérien de l’Intérieur. Puis, le pacte national a été signé le 11 avril 1992 à Bamako dont le processus va conduire à la fameuse flamme de la Paix le 27 mars 1996 du président Alpha Oumar Konaré à Tombouctou. Un évènement gigantesque et symbolique au cours duquel 3 600 armes des anciens rebelles sont détruites et un monument érigé avec le reste des armes fondues au nom de la paix. La cérémonie avait été assistée par le président Ghanéen de l’époque, Jerry Rawlings. Mais 20 ans plus tard, ce conflit reprend de plus belle. L’effondrement de la Libye a conduit les indépendantistes à s’associer avec d’autres groupes terroristes alliés à la France pour faire entrer les soldats français, qui au dire du Premier ministre malien, ont bloqué l'avancée des militaires maliens notamment à Kidal.
Une opération qualifiée de légitime par beaucoup du fait que Paris figure parmi les principaux acteurs de la crise Libyenne et qui ont donc contribué à la venue des groupes terroristes dans le Sahel. L’ancien président tchadien Idriss Déby Itno en 2014 que l’Otan est responsable de la venue du terrorisme dans le Sahel en s'étant attaqué à la Libye, sans aucune concertation avec l’Afrique et les pays voisins de la Libye, c’est donc à elle de venir réparer ses erreurs.
Ce blocage de l’armée malienne à Kidal par l'armée française va enfoncer l’État malien, dans une position pour le pousser au démembrement, notamment avec la signature de l’accord très contesté d’Alger en 2015. Malgré la signature sous pression, ce document restera décrié par bon nombre de Maliens qui le considèrent déséquilibré et largement à l’avantage d’une extrême minorité de la population malienne.
Mise en place du Cadre stratégique Permanent (CSP)
Attachés à l’application intégrale de cet accord pour la Paix et la Réconciliation, les mouvements armés du nord continuent de réunir leurs efforts afin d’être plus solides. La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et la Plateforme des mouvements du 14 juin 2014 d’Alger, bien que pro-gouvernementale, ont fait une annonce de création du Cadre stratégique Permanent avec l’aide de l’Italie cette fois-ci à l’issue d’une série de rencontres tenues du 5 au 6 avril, à Rome (Italie) sous l’égide de l’Organisation non gouvernementale italienne “ARAPACIS”.
Si les objectifs annoncés de cette nouvelle alliance sont notamment de « concrétiser la mise en synergie des efforts en faveur de la mise en œuvre diligente de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger » et « d’opérationnaliser les mécanismes conjoints de lutte contre l’insécurité sous toutes ses formes afin de garantir la libre circulation des personnes et de leurs biens », il faut souligner que les Maliens dans leur majorité ont manifesté leur crainte quant à la finalité de ce mouvement qui veut réunir tous les acteurs de la question nord y compris les plus sceptiques.
D’ailleurs, la dernière rencontre du CSP en Italie sur invitation de l’ONG ARAPACIS a suscité beaucoup de débats au Mali. Il a même fallu les précisions du ministre chargé de la réconciliation Ismaël Wague pour calmer les tensions. Par la dernière sortie du Haut Conseil pour l’Unité de l’Azawad (HCUA), l’inquiétude des Maliens sur la bonne foi des ex-rebelles d’enterrer définitivement les haches de guerre et vivre en parfaite symbiose dans un Mali de paix semble de loin écarté, surtout que la France s’est trouvée en difficulté avec les autorités actuelles du Mali. À l’heure où les Maliens ont œuvré pour mettre dehors la France, il est clair qu’ils ne veulent pas que leurs agents, qui se trouvent justement parmi ces groupes au Nord, restent également au Mali et tentent de saper la politique souverainiste du Mali. C’est l’une des raisons pour laquelle Bamako doit faire face à certaines difficultés avec le Nord. Certains sont bel et bien prêts à vivre en paix et dans un Mali uni, mais d’autres sont toujours sous l’aile de la France notamment, les mêmes qui ont été formés par l’armée française.
Si le HCUA demande à l’État malien de clarifier sa position, beaucoup de Maliens demandent plutôt à ces groupes dans le Nord de clarifier leur position. Évidemment, ils peuvent vivre sur les territoires du Nord, avec le respect de la souveraineté du Mali, sans démembrement et surtout, sans être une porte d’entrée de la politique néfaste française. Beaucoup de Touareg vivaient déjà dans le Nord, et il n’y avait pas de problème, en tout cas pas aussi grave. Mais encore une fois, depuis l'arrivée de l’armée française soi-disant pour venir en aide au Mali, il est clair que le problème s’est amplifié.
Le dernier épisode illustrant de ce fait, date du retrait de la question de la police territoriale parmi les projets de loi soumis au CNT. Aussi, une association de la région de Gao dénommée « Gao-Lama Borey » s’est exprimée après le communiqué du HCUA pour dénoncer la sortie du HCUA. Elle estime que les ex-rebelles sont « dans la provocation », en attisant la flamme d’une cause perdue d’avance. Par conséquent, elle a invité le HCUA à « s’inscrire dans la logique du gouvernement sur les questions de défense et de sécurité en générale, et sur l’accord en particulier », sinon « tout autre comportement serait suicidaire pour le HCUA » selon elle.
En tout cas, jusqu’à présent, les autorités maliennes n’ont pas succombé aux pressions de la Communauté occidentale ou à la solde de l’Occident, et c’est clair qu’ils continueront de prendre les décisions en phase avec la population malienne.
3. À quand une justice "noire" contre les "blancs"?
Au Moyen-Orient comme en Afrique, de plus en plus de pays dénoncent les atteintes aux droits de l’Homme, les exactions commises contre les peuples, les plans de déstabilisation des États souverains, des pays occidentaux. Mais aucune des plaintes n’est suivie. Il suffit d’un petit discours dans les médias, pour nier les faits ou bien de parler de malentendus, et l’affaire est classée. Pas d’enquête, ni aucun témoignage sérieusement enregistré, ni aucune procédure de ce genre n’est réellement mis en place.
De nombreux Irakiens, Afghans dénoncent régulièrement à travers des plaintes enregistrer auprès des autorités compétentes, de mauvais traitements par des soldats étrangers, des bombardements sur eux, et c’est le silence complet de la part de l’Occident. Au Yémen, la population se fait massacrer tous les jours par des bombardements saoudiens, un blocus aérien, terrestre et maritime a été mis en place afin de couper nourriture, eau et médicament à destination de la population et le silence de la Communauté internationale domine.
Actuellement de nombreux Africains ont dénoncé leur calvaire subit en Libye, et toujours rien. De nombreux Africains dénoncent les mauvais traitements qu’ils ont subis à la frontière ukrainienne et toujours un silence de mort au sein de la Communauté internationale.
L’Union africaine s’est dite lundi soir préoccupée par le traitement infligé à ces ressortissants qui souhaitent quitter l’Ukraine. Mais, pour l’Union européenne, il n’y a aucune discrimination avérée. Le service européen pour l’action extérieure dirigé par Josep Borrell a échangé ce mardi à ce sujet avec les autorités des deux pays.
Varsovie rejette ce mardi 1er mars les accusations de racisme. « La Pologne aide tout le monde quelle que soit sa nationalité, son ethnie ou sa race », assurent les autorités polonaises. Pour l’UE, il n’y a pas de discrimination avérée que ce soit en Pologne ou en Ukraine.
Donc, les témoignages, les vidéos qu’on a pu voir ne comptent visiblement pas à leurs yeux. Toujours rien. Alors que beaucoup de pays sont attaqués pour moins que ça dans l’argumentaire des droits de l’Homme. On a pu voir des ONG établir des rapports a une vitesse ahurissante concernant par exemple l’Éthiopie dans sa guerre contre les rebelles terroristes du TPLF, ou encore en Centrafrique ou ces ONG se sont d’ailleurs fait dénoncer d’avoir établi des rapports sans être présent dans le pays.
D’ailleurs, dernièrement concernant la Centrafrique, le sous-secrétaire général de l’ONU pour les opérations de maintien de la paix s’est exprimé concernant la Centrafrique et les tensions entre la Minusca et Bangui. « Je crois qu'il peut y avoir ici et là des malentendus ou des incidents. Mais moi, je regarde avant tout ce que nous essayons de faire en termes de soutien aux efforts politiques pour un retour de la stabilité, le soutien aux populations, notre mission. »
Les Nations unies ont un dialogue constant avec le président, le Premier ministre, les membres du gouvernement, les autorités civiles et militaires. Effectivement, il peut y avoir des problèmes et nous les soulevons de manière transparente. Mais le plus important, encore une fois, c'est le travail de la mission.
Je ne me prête pas un pouvoir aussi important que de calmer les tensions, mais je crois que ce qui est important, c'est d'abord de maintenir le dialogue à tous les niveaux avec les autorités, mais aussi avec la société civile, avec les populations, avec tous les acteurs.
Bref, rien de concret, aucune suite, et même une banalisation des problèmes, la seule chose qui compte c’est bien la mission de déstabilisation de la Centrafrique et des pays africains en général et rien d’autre. Voilà ce qu’il en est, lorsqu’il y a une seule justice occidentale pour tous les pays hors occident, une dollarisation qui veut diriger le monde et qui creuses les nombreuses inégalités, etc…voilà pourquoi il est important que le Moyen-Orient, l’Afrique, l’Amérique du Sud, la Russie, la Chine, l’Iran, et bien d’autres pays qui doivent s’unir également pour mettre en place une justice internationale, un système monétaire, etc. C’est dans l’union que le procès du "blanc" pourra être enfin mis sur pied.