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Echo Afrique du 31 janvier 2022

Echo Afrique du 30 janvier 2022

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Comme attendu le coups d'état au Burkina n'a toucher que la constitution! Le secteur minier lui fonctionne à plein régime les multinationale presqu'assureés de la continuité. Et si ces coups de force revenaient chers à leurs incitateurs en terme de bénéfices miniers? En d'autres termes, qu'est ce qui se passerait si au lieu de dissoudre la constitution c'était les lois minières taillées souvent sur mesure des firmes US/Europe.

Au sommaire : 

1- Burkina Faso : les compagnies minières poursuivent leurs activités, malgré l’arrivée au pouvoir des militaires

Selon les données de l’ITIE, les mines représentent plus de 8 % des recettes de l’Etat burkinabé et contribuent à 12 % au PIB. De ce point de vue, la poursuite des activités minières participe au bon fonctionnement de l’économie.

Le coup d’Etat annoncé au Burkina Faso le 24 janvier 2022 n’a pas perturbé les opérations minières. C’est ce qu’il faut retenir des communiqués quasiment identiques, publiés entre lundi et mardi 25 janvier par les compagnies présentes dans le pays ouest-africain.

Pour le canadien Fortuna Silver Mines, les « activités se poursuivent normalement » à sa mine d’or Yaramoko. Même son de cloche à la mine d’or Sanbrado de l’australien West African Resources, ainsi que chez le géant aurifère Endeavour Mining.

Ce dernier a indiqué le 24 janvier, au lendemain d’un week-end marqué par des tirs dans la capitale Ouagadougou, que « ses opérations et ses chaînes d’approvisionnement au Burkina Faso n’ont pas été affectées par la situation politique actuelle ».

Si d’autres compagnies comme Orezone Gold ou Iamgold n’ont pas encore réagi, la situation ne devrait être guère différente de leurs côtés, si on se réfère aux conséquences des coups de force similaires qui ont eu lieu ces derniers mois en Guinée et au Mali, deux autres poids lourds du secteur minier africain.

En raison notamment de la place centrale qu’occupe l’exploitation minière dans les recettes publiques de ces Etats, les nouveaux dirigeants s’empressent souvent de rassurer les investisseurs pour la poursuite normale des activités économiques. Cependant, la fermeture « jusqu’à nouvel ordre » des frontières aériennes et terrestres annoncée par la junte au pouvoir demeure un sujet d’inquiétude pour l’approvisionnement à moyen et long terme des compagnies, ainsi que pour leurs exportations.  

Pour rappel, c’est le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration, dirigé par Paul Henri Sandaogo Damiba, qui a revendiqué le coup d’Etat contre le président Roch Christian Kaboré.

 

2- Sénégal : les futures recettes de pétrole et de gaz seront insuffisantes pour transformer l’économie (NRGI)

Au Sénégal, le gaz et le pétrole ne pèsent pas lourd sur les récentes en devise,  nous disent les organisme de pacotille qui déplorent que seuls 15 pc des revenus extractives sont allés dans la poches des États africains. Mais pourquoi ce pessimisme criant..ces organismes qui défendent les intérêts Occidentaux convoitent désormais ces même 15 pc! Voici un exemple ;

La vocation du Natural Resource Governance Institute est de promouvoir l’amélioration de la gestion des ressources naturelles dans le monde, afin de stimuler un développement durable et inclusif.

En 2023 et 2024, le Sénégal deviendra un pays exportateur de pétrole et de gaz naturel respectivement. Dans le rapport « La gestion des revenus pétroliers et gaziers du Sénégal » du Natural Resource Governance Institute (NRGI) publié en décembre dernier, les recettes issues de la commercialisation de ces combustibles représenteront en moyenne 1,5 % du PIB ou 6 % de l’ensemble des recettes publiques pendant 25 ans.

Des entrées importantes, mais que l’organisation basée à New York juge insuffisantes pour avoir à elles seules un effet transformateur sur l’économie nationale. Il faut savoir que les recettes moyennes de l’industrie extractive dans les pays africains ont représenté environ 15 % du PIB de ces pays sur la période 2006-2014, selon un rapport du FMI publié en janvier 2019 et intitulé : « Senegal: Selected Issues: Natural Resources in Senegal Before and After the Recent Oil and Gas Discoveries ». C’est bien au-delà des perspectives du Sénégal.

Cependant, le NRGI précise que si ces revenus sont bien gérés, ils ont la capacité d’améliorer sensiblement le niveau de vie de la population. Pour cela, il suggère au gouvernement sénégalais d’abandonner son plan visant à investir les revenus tirés de l’exploitation des hydrocarbures dans un fonds souverain et un fonds de stabilisation.

« Nous soutenons que les autorités devraient envisager de se concentrer sur l’investissement des revenus tirés des ressources naturelles au niveau national et faire passer ces investissements par le budget général, afin de renforcer le contrôle des finances publiques », a-t-on lu dans le rapport du NRGI.

Par ailleurs, il est annoncé que le fonds souverain sera géré par le Fonds souverain d’investissements stratégiques (FONSIS), un organisme chargé des investissements stratégiques pour le compte de l’Etat. Afin d’éviter qu’un scénario similaire à ceux de nombreux fonds souverains mal gérés sur le continent se produise, le NRGI appelle à une réforme en profondeur du FONSIS, seul moyen de favoriser la transparence et la bonne gestion des ressources financières.

Pour ce qui est de partager une partie des revenus avec les collectivités locales des zones de production, notamment les communautés de pêcheurs, le NRGI propose aux autorités une nouvelle approche. Celle-ci consiste à se concentrer sur la compensation des impacts négatifs de la production, à travers les plans de gestion environnementale et sociale des projets.

Au Sénégal, le secteur minier est actuellement, la seule branche active des industries extractives. Ces 40 dernières années, il a représenté 1 à 3 % du PIB. La valeur ajoutée qu’apporteront le pétrole et le gaz annoncés en grande pompe depuis quelques années, sera marginale comparée aux chiffres du secteur minier.

3- Nigéria : d’ex-militants armés du delta du Niger appellent au retour des sociétés pétrolières

Y a t il un lien entre les groupes terroristes actifs en Afrique et les multinationales? Oui. Le Boko Haram par exemple sert à faire fuir les populations et à les faire remplacer par les multinationales, mais il y a pire ; c'est quand les multinationales se font prier par les terroristes  voici un exemple:

Au Nigéria, la presse locale a annoncé, le 24 janvier, qu’un groupe d’anciens militants armés du delta du Niger a lancé un appel aux compagnies pétrolières multinationales qui ont quitté la région en raison de l’insécurité, pour qu’elles reviennent.

Selon, Nature Kieghe, l’un des concernés, le retour des multinationales est vital pour que les communautés puissent profiter pleinement des ressources pétrolières et des opportunités qu’elles peuvent offrir. Kieghe a toutefois souligné que cela ne serait possible sans un environnement pacifique. Une paix dont lui et les autres ex-combattants veulent se faire les apôtres.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV