Des sources officieuses viennent de faire état d’une attaque à la roquette d’envergure contre une base militaire de la coalition dirigée par les États-Unis dans la province syrienne de Deir ez-Zor (est).
L’attaque a eu lieu, mercredi 5 janvier dans l’après-midi, contre la base américaine située près du champ pétrolier al-Omar. De nombreuses roquettes ont frappé cette base.
C’est la troisième fois depuis 24 heures que la base américaine à al-Omar fait l’objet d’attaque à la roquette. Ce mercredi matin, la base a été attaqué par trois roquettes. L’attaque a causé un grand incendie dans la base, selon des sources locales.
Une source proche de la coalition dirigée par les États-Unis a prétendu que des « groupes soutenus par l’Iran » sont responsables des attaques contre les bases militaires américaines en Syrie et en Irak.
Mardi 4 janvier, dans l’après-midi, la base américaine à al-Omar a été aussi frappée par plusieurs roquettes, mais l’attaque n’a pas fait de perte en vie humaine.
En Irak voisin, la base aérienne des forces américaines à Aïn al-Asad (ouest) et la base américaine Victory (Bagdad) ont été également attaquées. Des drones ont été utilisés pour attaquer la base Victory. Des sources locales ont rapporté que sur les drones la phrase « Opération pour venger les commandants » avait été libellée.
Des sources irakiennes rapportent que, mercredi 5 janvier dans la soirée, au moins un convoi logistique de l’armée américaine a été attaqué à Samawa (sud).
L’agence Sabereen News a rapporté qu’un convoi de l’armée américaine a été attaqué deux fois dans le sud du pays, mais le correspondant de la chaîne Al-Mayadeen a rapporté qu’il s’agissait de deux attaques contre deux convois distincts de l’armée américaine.
Des sources locales ont annoncé qu’un groupe appelé « Qassem al-Jabbarin » a revendiqué la responsabilité des deux attaques. Aucun rapport n’a encore divulgué les pertes et les dégâts causés par ces frappes. Après la résolution approuvée par le Parlement irakien pour exiger le retrait des forces militaires étrangères, l’armée américaine insiste à maintenir ses soldats en Irak, d’où des attaques successives contre les bases et les convois de l’armée américaine.
Pour en débattre nous avons contacté, le philosophe et expert des questions politiques Pierre Dortiguier et l'écrivain et journaliste Habib Tawa.