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Zoom Maghreb du 1er décembre 2021

Zoom Maghreb du 1er décembre 2021

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Analyses de la rédaction :

  • Algérie

-Les pertes françaises après l’interdiction du survol de l’espace aérien algérien

Qui aurait cru que les opérations militaires françaises au Sahel connaissent une telle défaillance si l’Algérie en décidait ainsi. Sur fond des images qui mettent en scène les officiers algériens dans une base au nord du Mali où les militaires fêtent dans la liesse leur arrivée, voici une facture trop salée publiée par l’armée française depuis que l’Algérie a fermé son ciel sur Barkhane.

Un site français spécialisé dans l’actualité militaire et géopolitique a révélé les pertes subies par la France suite à l’interdiction de survol de l’espace aérien algérien décidée par les autorités algériennes début octobre dernier. Dans un article sourcé, intitulé « Barkhane : l’interdiction de survol de l’Algérie par les avions militaires français a déjà coûté plusieurs millions d’euros », Opex360 indique que « ces dernières semaines, six unités de la force française Barkhane ont été relevées dans le cadre de la réorganisation du dispositif de cette dernière, lequel repose sur cinq Groupements tactiques déserts [GTD] et un groupement commando ».

Le journal en ligne, qui donne les détails des changements opérés par l’état-major de l’armée française dans ses effectifs et sa stratégie dans la région subsaharienne, explique que la décision algérienne « a évidemment un impact sur les opérations françaises au Sahel, les avions de transport de l’armée de l’air et de l’espace étant bien obligés de contourner l’Algérie, ce qui allonge le temps de vol et accroît la consommation de kérosène ». Opex360 fait parler un général français qui affirme que « la durée de chaque rotation vers la bande sahélo-saharienne est rallongée de 2 heures à 2 heures 30 ». « Pour conserver la charge utile offerte par les A400M, nous procédons à une escale à Dakar », a souligné, pour sa part, le chef d’état-major de l’armée de l’air, selon le site qui rappelle que cette révélation a été faite devant la commission sénatoriale des Affaires étrangères et de la Défense.

Le haut gradé français a évalué à « plusieurs millions d’euros » le surcoût de ces adaptations de trajectoire, sans préciser le montant exact de la facture, note Opex360, tout en relevant qu’aucune estimation n’a été communiquée « cette année » par la ministre française des Armées, alors que les surcoûts de l’opération Barkhane avaient été évalués à 911 millions d’euros en 2020.

Avec Algérie patriotique

-Dans une région explosive, les armées algérienne et égyptienne unies face aux défis communs

Sur fond d’instabilité régionale dans de nombreux dossiers, le chef d’état-major des armées algérien est en déplacement au Caire. L’occasion pour l’Égypte et l’Algérie de « discuter de questions d’intérêt commun ». En particulier la Libye.

Saïd Chengriha est au Caire pour « la deuxième édition de l’Exposition de la défense [EDEX-2021], prévu au Caire du 29 novembre au 2 décembre 2021 », a fait savoir le ministère algérien de la Défense. Quels sont donc les dossiers d’« intérêt commun » évoqués par les deux parties ?

« Les relations entre l’Algérie et l’Égypte ont bien évolué. Notamment à travers le dossier libyen, qui est un sujet d’inquiétude et le dossier commun le plus pressant pour les deux pays »

Les élections libyennes du 24 décembre risquent fort d’être décisives. Les principales puissances militaires régionales doivent parer à toute éventualité. Elles nouent donc des projets de coopération militaire, explique le chercheur algérien.

Coupée en deux et ravagée par la guerre civile depuis l’intervention de l’OTAN et la chute du colonel Kadhafi en 2011, la Libye peine à retrouver unité et stabilité. Les violences de la décennie écoulée ont menacé et affecté les États frontaliers.

Les frontières libyennes avec l’Algérie et l’Égypte s’étirent chacune sur près de mille kilomètres. Un sujet de préoccupation constante pour les deux pays. Et cela notamment à cause de la prolifération des groupes terroristes en Libye ces dix dernières années.

Source : Sputnik

-L’Algérie a le sentiment de « faire face à l’entité sioniste » (Lamamra)

Dans un entretien accordé au journal Al-Quds Al-Arabi, le chef de la diplomatie algérienne assure que son pays a le sentiment de « faire face à l’entité sioniste ».

C’est la troisième réaction officielle algérienne à la visite de Benny Gantz, le ministre israélien de la Guerre au Maroc, comme le souligne TSA Algérie. Après le président Abdelmadjid Tebboune, le président du Conseil de la nation Salah Goudjil, le ministre des Affaires étrangères algérien a commenté à son tour le déplacement de Benny Gantz au royaume, dans un entretien avec le journal Al-Quds Al-Arabi paru le 28 novembre.

Les complots visant l’Algérie « n’ont pas cessé », a-t-il déclaré, estimant que son pays a désormais le sentiment de « faire face à l’entité sioniste que nous avions l’habitude de combattre avec nos frères arabes ». Cette « entité sioniste », selon Lamamra, « se trouve maintenant à nos frontières et signe des accords militaire, sécuritaire et de renseignement avec le voisin, le frère et l’ami ».

« Malgré cela, nous cherchons à réunir les Arabes lors du prochain sommet (de la Ligue arabe, prévu en mars prochain en Algérie) pour parvenir à une position commune en faveur des droits du peuple palestinien et de la réadhésion à l’Initiative de paix arabe de 2002, sans interférer dans les affaires intérieures des pays qui ont préféré la normalisation », a-t-il ajouté.

« Les ennemis se mobilisent de plus en plus pour porter atteinte à l’Algérie » qui est « visée » par cette visite, avait déjà déclaré jeudi Salah Goudjil, président du Parlement algérien, cité par l’agence officielle APS. « Aujourd’hui, les choses sont claires avec la visite du ministre israélien de la Guerre au Maroc, après celle effectuée (en août) par le ministre des Affaires étrangères de cette entité dans ce pays voisin », a-t-il ajouté.

Source : H24info

  • Maroc

-Normalisation avec Israël : Le peuple marocain ne décolère pas

Au Maroc, l’indignation et la colère du peuple suscitées par la normalisation des relations entre le Royaume chérifien et l’entité sioniste en décembre 2020 sont loin de s’apaiser.

La récente visite du ministre israélien de la Guerre à Rabat a alimenté ces sentiments. Les manifestations organisées à travers le pays en sont la preuve. Il est vrai aussi qu’en septembre 2020, lorsque deux autres pays arabes avaient, sous la houlette de l’ancien président américain, normalisé leurs relations avec l’entité sioniste, des associations marocaines avaient mis en garde Rabat en affirmant que « le peuple marocain n’acceptera jamais d’être impliqué dans les plans sionistes et américains et qu’il se révolterait si cela venait à arriver ». Ces militants qui exigeaient aussi « la criminalisation de toute normalisation » ont tenu leur engagement dès lors que le Maroc a franchi le pas trois mois plus tard. Pour les associations de soutien à la Palestine et contre la normalisation, la cause palestinienne est celle des Marocains. C’est pour cela qu’ils sont sortis par centaines, à l’appel du Front marocain de soutien à la Palestine et contre la normalisation et qu’ils comptent manifester également aujourd’hui à l’occasion de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien. Les Marocains se refusent à cautionner cette nouvelle trahison du Royaume chérifien à l’égard de la Palestine et de son peuple. Et de rappeler ces propos tenus par un militant marocain des droits de l’homme après que le Maroc ait officialisé la normalisation de ses relations avec l’entité sioniste. « Les Marocains disent : » La cause palestinienne est pour nous une cause nationale. C’est de dire que c’est une cause propre à nous-mêmes. Nous la considérons comme notre propre cause. C’est une ancienne tradition ». Pour les Marocains, qui ont honte pour leur pays, cette trahison est d’autant plus difficile à accepter que le Maroc est à la tête du Comité Al Qods. Un Comité censé défendre la cause de la Palestine et les intérêts des Palestiniens. Pour le Front marocain, la normalisation avec l’entité a été imposée contre la volonté du peuple marocain et ses intérêts stratégiques. Et d’affirmer que la position du Front traduit celle « du peuple marocain qui refuse toujours tout rapprochement ou normalisation avec les sionistes et qu’il est et restera toujours aux côtés des Palestiniens et de leur juste cause ».

Source : Morocco mail

  • Tanzanie

-Rejet de la nomination d’Israël comme observateur à l’UA : la Tanzanie s’aligne sur l’Algérie

La Tanzanie partage la position de l’Algérie par rapport à son rejet de la nomination de l’entité sioniste comme observateur au sein de l’Union africaine, a indiqué dimanche l’ambassadeur de Tanzanie en Algérie, Jacob Gideon Kingu, rapporte l’APS.

« La position de la Tanzanie est très claire à ce sujet : elle défend l’idée qu’Israël ne peut pas superviser les affaires africaines », a-t-il affirmé lors d’une conférence de presse animée à l’occasion de la préparation des festivités de la célébration du 60e anniversaire de l’indépendance de la Tanzanie continentale (faisant partie de la République-Unie de Tanzanie), le 9 décembre prochain.

Kingu n’a pas manqué de souligner que les positions algériennes et tanzaniennes « ont des points communs ». « Les nations africaines sont capables de superviser seules les affaires africaines et l’Union africaine », a-t-il soutenu.

« Il n’y a pas d’autres options que de laisser l’Afrique décider toute seule », a-t-il ajouté, rappelant que « la Tanzanie et l’Algérie ont joué un grand rôle dans l’indépendance de plusieurs pays du sud du continent africain ».

Les deux pays ont de « bonnes » relations politiques, diplomatiques et, à présent, les deux nations œuvrent à renforcer la diplomatie économique, mais aussi leur coopération dans le domaine de la défense, avec la nomination d’un attaché militaire au sein de l’ambassade de Tanzanie en Algérie », a encore souligné Kingu.

Source : Algerie patriotique

  • Tunisie

La Tunisie a été officiellement exclue du soi-disant Sommet américain pour la démocratie. Une démocratie à l’américaine qui depuis le mois de juillet date à laquelle le président a décidé de couper court avec toute tendance à la normalisation en suspendant le Parlement dominé par les Frères. 

Rappelons que début novembre l’ancien ambassadeur des États-Unis en Tunisie Gordon Gray (2009-2012), avait indiqué la probabilité d’une exclusion de la Tunisie de ce sommet et pourtant cet État signataire d’un accord militaire de 10 ans avec les Américains n’a pas cessé d’être souvent l’invitée d’honneur dans ce genre d’événement, en tant que « seule expérience du printemps arabe qui a réussi sa transition démocratique ».
Notons que quelque 110 pays ont été invités par le président américain Joe Biden pour participer à ce sommet virtuel pour la démocratie qui est prévu les 9 et 10 décembre prochains et qui se concentrera sur trois grandes thématiques, à savoir se défendre contre l’autoritarisme, s’attaquer à la corruption et la combattre et promouvoir le respect des droits de l’Homme. »Soit toutes ces belles paroles qui constituent le fond de commerce principal des Yankees pour s’ingérer dans les Affaires intérieures d’autres nations. 

Et pourtant pas plus tard que le début novembre La Tunisie avait souligné, l’importance du partenariat stratégique avec les États-Unis dans le domaine militaire.

C’est ce qui ressortait d’une réunion entre le ministre tunisien de la Défense, Imed Memmiche et l’ambassadeur des États-Unis d’Amérique à Tunis, Donald Blome, au siège de son ministère.

« La coopération militaire tuniso-américaine s’est développée quantitativement et qualitativement, ces dernières années, dans les domaines de la formation et de l’appui en équipements, ce qui a contribué à améliorer la préparation opérationnelle de l’institution militaire », avait affirmé alors Memmiche.

Pour sa part, l’ambassadeur américain avait attiré l’attention sur l’évolution des capacités du personnel militaire, le haut niveau de coopération militaire entre les deux pays, et les résultats obtenus dans ce domaine.

Blome avait surtout exprimé le soutien continu de l’administration américaine à la Tunisie en matière de sécurité aux frontières, de formation, et d’assistance technique, s’engageant à déployer davantage d’efforts pour soutenir Tunis, selon la même source. »

Et pourtant tout ceci n’a pas semblait suffisant pour que l’Amérique voie en Tunisie une démocratie. Et pourquoi ? Évidemment, le jeu ultra subtile auquel s’apprête le président est loin d’échapper aux Américains. Alors que les USA tentèrent un forcing du côté du Maroc pour faire infiltrer Israël en Afrique du Nord la Tunisie elle s’aligne totalement sur l’Algérie. Mais ce n’est pas tout. 

La Tunisie tend a aller trop loin dans son penchant pro-Est. D’ailleurs, la coopération tuniso-chinoise et les moyens de la développer notamment dans le domaine militaire ont été au centre de la rencontre qui a réuni, ce lundi, au siège du département, le ministre de la Défense nationale Imed Memmich, avec l’ambassadeur de la République populaire de Chine en Tunisie, Zhang Jianguo.

Cité dans un communiqué, le ministre a salué « le soutien apporté par la Chine à la Tunisie pendant la crise sanitaire provoquée par le nouveau coronavirus », louant les efforts entrepris par les deux pays particulièrement dans les domaines de la santé militaire et de la formation ».

Pour sa part, l’ambassadeur de Chine a réaffirmé la « disposition de son pays à continuer d’apporter tout l’appui à la Tunisie, notamment dans les secteurs de la formation et de la santé militaire ». Décidément la Tunisie n’entre plus dans la catégorie démocrate US. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV