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Zoom Afrique du 25 novembre 2021

Éthiopie: un remake de la Syrie ?

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En Éthiopie, le camp occidental est en pleine opération de déstabilisation:  cette vidéo où les soi-disant rebelles de Tigré, un mélange des officiers de renseignement occidentaux plus les Israéliens disent avoir capturé 11 000 soldats de l’armée nationale et dont l’objectif ne consiste qu’à faire croire à une désintégration de l’armée, à des désertions massives, bref à un abandon de la défense nationale face aux rebelles en dit long sur cette opération de déstabilisation.

Actualité en Afrique :

  • L’État ivoirien crée un fonds de 3,4 millions $ en faveur des jeunes dans les zones sous menace terroriste ;
  • Démarrage de la 3e édition du salon « Made in Sénégal » ;
  • La RCA négocie l’acheminement de ses marchandises en transit au Cameroun via le chemin de fer ;
  • La RDC vise le leadership mondial dans la production de batteries pour voitures électriques

Analyses de la rédaction :

1. Mali : Barkhane doublé par l’Algérie ? 

Une vidéo publiée sur les réseaux sociaux montre des militaires algériens en compagnie de soldats maliens. Les images ont été présentées comme étant l’entrée de l’armée algérienne dans la base de Tessalit, au nord du Mali, quelques jours après le départ de la force française Barkhane.

Est-ce le début de l’extension d’une non-confiance vis-à-vis des pays occidentaux, impliqués dans des attaques terroristes, à qui la lutte antiterroriste sert de prétexte pour piller, tuer et pousser les pays africains dans le chaos ?

En effet, le titre et le commentaire en langue arabe présentent cette séquence comme étant la prise d’une caserne située à Tessalit (1760 km au nord de Bamako) après le départ des derniers soldats français de la force Barkhane le 15 novembre 2021, soit 5 jours avant la publication de la vidéo.

Les militaires algériens accueillis en liesse par les militaires maliens dans le nord du Mali, montre clairement que l’idée de la coalition interafricaine, cette géniale initiative visant à mettre dehors toute intervention étrangère et se concentrer davantage sur les capacités internes est en train de s’étendre partout en Afrique.

" Dans une ambiance de fête, les militaires maliens et algériens ont célébré le retrait de la France de la base de Tessalit, au nord du Mali, près de la frontière avec l’Algérie », lit-on dans les médias sociaux.

Les images n’ont rien d’un partenariat forcé, c’est plutôt une alliance militaire qui est mise en scène.

Bientôt l’armée de l’air algérienne pourrait prêter ses équipements militaires au Mali et la donne sera inversée dans ce pays aussi bien sur le sol que dans l’air où Barkhane et compagnie ne pourraient plus se livrer à des frappes gratuites contre les populations ni non plus à des trafics de terroristes sur le dos des Maliens, mais y a plus : la présence d’une armée ami au mali aura un effet de boule de neige sur le reste du territoire au centre, au sud, voir même vers la côte.

D’un autre côté, une autre information fait état de premières patrouilles maritimes conjointes entre le Bénin, le Togo et le Nigeria dans le golfe de Guinée.

Les marines nationales du Bénin, du Togo et du Nigeria ont achevé hier des patrouilles de dissuasion dans le cadre de la stratégie de lutte contre la piraterie maritime dans le golfe de Guinée. Trois bateaux et des hommes des Marines des trois pays ont sillonné l’océan pendant deux jours. Il s’agit des premières patrouilles communes depuis le pic des attaques de bateaux dans la zone.

L’idée était dans les tuyaux depuis 2018, mais n’a été possible que ces derniers jours. Trois patrouilleurs côtiers et 60 fusiliers marins du Bénin, du Togo et du Nigeria ont été mobilisés. Ils ont navigué dans les eaux, allant des côtes nigérianes aux côtes togolaises. Ils ont évidemment traversé le Bénin. 

Cela pourrait signifier que les alliances militaires dépassent le sol pour s’étendre à la fois au ciel et dans les eaux, ce qui rendra plus difficile désormais l’action guerrière occidentale sur le continent.

 

2. Éthiopie : le PM au front, l’Occident en panique

En Éthiopie, le camp occidental est en pleine opération de déstabilisation:  cette vidéo où les soi-disant rebelles de Tigré, un mélange des officiers de renseignement occidentaux plus les Israéliens disent avoir capturé 11 000 soldats de l’armée nationale et dont l’objectif ne consiste qu’à faire croire à une désintégration de l’armée, à des désertions massives, bref à un abandon de la défense nationale face aux rebelles en dit long sur cette opération de déstabilisation.

De plus, ces avertissements que les Yankees ne cessent de lancer en direction des compagnies aériennes pour les interdire de traverser le ciel de l’Éthiopie puisqu’il n’est pas sur, et on se rappelle parfaitement comment ces mêmes Américains ont joué leur coup, pour que Ethiopian Air Line l’une des compagnies les plus prospères au monde s’effondre, la couverture médiatique de la guerre occidentale contre l’Éthiopie ressemble point par point à la guerre de 2011 contre la Syrie.

À l’époque le média qatari Al Jazeera est même allé jusqu’à reproduire dans ses studios la chute de la capitale Damas, ce qui nous rappelle ces informations largement diffusées par « RFI, AFP, DW, BBC, CNN, etc. », sur une soi-disant marche des rebelles vers Addis-Abeba.

 Et pourtant si la situation militaire était si mauvaise que cette propagande veut le faire croire, le commandant Abiy Ahmed, ne se rendrait pas aussi aisément, habillé de treillis sur le front.

Il avait annoncé, lundi, son intention d’aller en personne sur le front. Selon le média d’État Fana Broadcasting Corporate (FBC), mercredi 24 novembre, le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, « dirige le champ de bataille depuis hier » et « mène maintenant la contre-offensive » contre les combattants venus de la région du Tigré, laissant le vice-premier ministre, Demeke Mekonnen, gérer les « affaires courantes » à Addis-Abeba. 

Et pourtant, ces mêmes médias mainstream ne couvrent jamais de telles informations :

Les forces pro-gouvernementales ont libéré la ville de Lalibela, dans la région d’Amhara, classée patrimoine mondial de l’UNESCO. Lalibela qui abrite des églises du XIIIe siècle taillé dans la roche est un lieu saint pour des millions de chrétiens orthodoxes. Depuis le début du mois d’août, le lieu saint était tombé sous le contrôle des rebelles de la région du Tigré, dans le nord du pays.

Les combattants Amhara des groupes d’autodéfense villageois, également connus sous le nom de « Fano », ont réussi à libérer plusieurs villes de Wollo et Shewa cette semaine, notamment Wore IIu, Mejete et Gashena.

Les médias mainstream ont toujours utilisé la voie du dénigrement pour parler des pays africains en général, et ils continuent avec la situation dans la région du Tigré dans le nord de l’Éthiopie.

Quant aux soi-disant avancées des rebelles, on croit savoir que la Résistance yéménite, Ansarallah et ses extraordinaires tactiques de combat servent de modèle à l’Éthiopie : laisser les terroristes s’approcher avant de les encercler et les prendre pour cible.

 

3. RCA : pourquoi l’Occident a-t-il peur de la Russie ?

Un hélicoptère transportant des instructeurs russes s’est écrasé, lundi, dans le fleuve Oubangui dans la capitale centrafricaine, Bangui, lit-on dans les médias mainstream.

D’un autre côté et dans le média de propagande Corbeaunews, on apprend que la société de paramilitaire russe surnommée "Wagner" par les médias mainstream est de retour sur la douane centrafricaine.

Pourquoi a-t-on tellement peur de "Wagner" ? Luc Michel, géopoliticien, nous en dit plus.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV