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E-Press du 30 septembre 2021

L'essayiste et journaliste français Eric Zemmour à Budapest, le 24 septembre 2021. ©AFP

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Après avoir consacré l’économie et l’industrie françaises entièrement aux intérêts américains entraînant l’isolement de la France sur la scène internationale, c’est maintenant au tour de franchir une nouvelle étape dans ce plan. Qu’attend le lobby sioniste des Français ? La guerre contre l’Algérie.

 

Au sommaire :

1-Israël prépare la France à la guerre au Maghreb !

Après avoir consacré l’économie et l’industrie françaises entièrement aux intérêts américains entraînant l’isolement de la France sur la scène internationale, c’est maintenant au tour de franchir une nouvelle étape dans ce plan. Qu’attend le lobby sioniste des Français ? La guerre contre l’Algérie.

Situés dans le VIIIe arrondissement de Paris, les futurs locaux de campagne, très vastes, sont loués par l’association des amis d’Éric Zemmour. Mais comment Israël tire-t-il de loin les ficelles de l’intéressé ? L’auteur de « La France n’a pas dit son dernier mot », a été crédité d’environ 10 % des intentions de vote au premier tour de la présidentielle dans le dernier avis les sondages

Lors du débat très médiatisé entre Luc Mélenchon et Éric Zemmour, ce dernier n’a pas hésité à développer le culte des contre-vérités s’agissant de l’islam et des musulmans en déclarant que l’islam est une civilisation qui menace la civilisation occidentale.

Selon lui, cette civilisation repose sur une religion islamique qui est une menace à la civilisation chrétienne occidentale en raison de l’arrivée de millions d’immigrés « maghrébins » en France. Il lance le chiffre de 2 millions d’immigrés qui se sont installés en France durant les quatre dernières années). Il a même parlé d’un risque de remplacement de la civilisation française par la civilisation islamique.

Dans son dernier livre, « La France n’a pas dit son dernier mot », il déclare que la France est « une citadelle assiégée par l’islam, en décadence, en danger de mort et que c’est une nation destituée en voie d’effondrement ».

Son argument statistique : il affirme que chaque année (année de référence), il y a 275 000 entrées légales en France, 36 000 demandes d’asile acceptées, et 40 000 mineurs qui arrivent dans le pays. Le résultat pour lui est 2 millions d’immigrés supplémentaires durant le quinquennat du président Macron.

Au-delà du fait que le taux de croissance de la minorité musulmane en Europe ne peut dépasser 1,5 % tous les dix ans, l’arbre qui cache la forêt de M. Zemmour c’est le fait que les nouveaux immigrés sont en majorité musulmans. Or, l’islam est très différent de la culture française, affirme-t-il.

La distance culturelle entre les musulmans et la culture des Français seraient telles que M. Zemmour parle d’un processus « cauchemardesque » de remplacement des Français.

Le véritable problème pour ce journaliste vedette est civilisationnel. L’islam est selon lui incompatible avec la France. Mais pourquoi une telle certitude, une telle affirmation démesurée ? Selon lui, la religion islamique est une religion politique et un code civil qui sont foncièrement inégalitaires (entre les hommes libres et les esclaves et entre les hommes et les femmes, etc.). Il y a un problème dans ces affirmations.

Pourquoi il place la situation de l’immigration actuelle en France dans un contexte civilisationnel comme si la civilisation française et la civilisation islamique qui sont pour lui incompatibles sont des entités figées, fixes et éternelles.

Source : strategika51.org

2-AUKUS : la France se venge ?

Pour certains analystes, la revanche française sur l’affaire des sous-marins australiens n’a aucun rapport avec la pénurie d’essence en Grande-Bretagne qui a fait de Londres un deuxième Beyrouth,

Pourtant une chose est sûre : la dynamique de la vengeance de Paris est bien lancée. La France appelle à un front européen contre le Royaume-Uni. La ministre de la Mer, Annick Girardin, a dénoncé la « mauvaise volonté » des Britanniques qu’elle accuse de ne pas respecter l’accord sur le Brexit en matière de pêche.

La ministre française de la Mer Annick Girardin a appelé ce mercredi les pays européens à opposer un front commun au Royaume-Uni pour demander des « mesures de rétorsion » conformément à l’accord post-Brexit, après les dernières décisions britanniques au sujet des licences de pêche.

« Je compte sur les autres pays européens pour demander la même chose que la France, parce que ce que vit aujourd’hui la France, d’autres le vivront aussi », a déclaré la ministre à l’issue d’une réunion de plus de deux heures avec les représentants des pêcheurs.

« Cette mauvaise volonté de la part des Britanniques, elle ne va pas s’exprimer que sur cette question-là », a-t-elle poursuivi, évoquant des « sujets techniques », la question des « plafonds hors quotas » de pêche. « On voit bien que sur tous les sujets, les Britanniques traînent les pieds. » « On a tout intérêt à revenir au niveau européen » et à « demander ensemble à la Commission [européenne] de mettre en place les mesures de rétorsion prévues dans l’accord », a-t-elle martelé.

Dans la matinée, l’île anglo-normande de Jersey a annoncé l’octroi de 64 licences définitives à des bateaux français (contre 169 demandées par Paris) et le rejet définitif de 75 dossiers. La veille, Londres avait accordé 12 autorisations supplémentaires dans ses eaux, dans la limite des 6 à 12 milles nautiques de ses côtes (contre 87 demandées). Des décisions jugées « totalement inacceptables et inadmissibles » par le gouvernement français.

L’accord post-Brexit, conclu in extremis à la fin de l’année dernière entre Londres et Bruxelles, prévoit que les pêcheurs européens puissent continuer à travailler dans certaines eaux britanniques à condition d’obtenir une licence, accordée s’ils peuvent prouver qu’ils y pêchaient auparavant. Mais Français et Britanniques se disputent sur la nature et l’ampleur des justificatifs à fournir.

Outre cette riposte souhaitée au niveau européen, Annick Girardin a indiqué que l’ensemble des ministres avaient été invités par le Premier ministre à « identifier les mesures de rétorsion françaises » possibles. Elle a évoqué plusieurs pistes, sans en privilégier aucune : la « question énergétique », alors que les îles anglo-normandes sont dépendantes du continent, « l’accueil d’étudiants en France », « le ferroviaire », « les flux commerciaux ».

La ministre a expliqué avoir demandé aux pêcheurs, très remontés, de lui « laisser 15 jours pour préparer toutes ces ripostes », répétant qu’il s’agissait avant tout de faire jouer la « solidarité européenne ».

Source : BFMTV

3-Le « complot-phobie » de Jupiter ? Emmanuel Macron installe une commission sur le complotisme

La commission, intitulée les Lumières à l’ère numérique, « devra formuler d’ici la fin de l’année des propositions concrètes dans les champs de l’éducation, de la régulation, de la lutte contre les diffuseurs de haine et de la désinformation ».

Emmanuel Macron a installé le 29 septembre une équipe d’une quinzaine d’universitaires et de personnalités, présidée par le sociologue Gérald Bronner, chargée de faire d’ici à la fin de l’année des propositions face à l’emprise des théories complotistes et de la désinformation dans le débat public.

La commission, intitulée les Lumières à l’ère numérique, « devra formuler d’ici la fin de l’année des propositions concrètes dans les champs de l’éducation, de la régulation, de la lutte contre les diffuseurs de haine et de la désinformation », indique la présidence de la République dans un communiqué.

Lors d’un point de presse mercredi, Gérald Bronner a évoqué une société qui a la « chance » de vivre dans une profusion d’informations, qui représente un « formidable espoir » en termes de capacité « d’intelligence collective ».

Mais cette profusion s’accompagne d’une certaine « cacophonie », avec une « mise en concurrence directe de toutes les visions du monde », qu’elles relèvent « de la science, de la rationalité, de la croyance, de la magie, de la superstition », a-t-il souligné.

Les algorithmes des réseaux sociaux en particulier « ne nous donnent peut-être pas les meilleures conditions pour que s’exerce l’intelligence collective », a-t-il estimé.

Source : Sputnik

4-USA embrasent les Balkans ?

La Serbie a averti qu’elle était prête à envoyer des troupes au Kosovo au milieu d’une impasse d’une semaine à la frontière. Le président Aleksandar Vucic a déclaré que si l’OTAN ne faisait rien, il prendrait des mesures extrêmes et répondrait avec force aux pogroms dans les zones de résidence des Serbes du Kosovo. Ce qui se passe dans la région est couvert par RIA Novosti.

Aleksandar Vučić a appelé le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg. Apparemment, rien de concret n’a été convenu. Dans une interview à la télévision locale, le président n’a pas caché son irritation : « Pendant sept jours, l’Occident était indifférent, mais il a commencé à s’exciter lorsque la Serbie a montré qu’elle ne permettrait pas les pogroms. Ils ont cru que je plaisantais ». Il faisait référence à la réaction très nerveuse des pays de l’OTAN à la décision de Belgrade de faire décoller des avions de combat.

Les tensions à la frontière entre la Serbie et le Kosovo partiellement reconnue se sont intensifiées depuis lundi dernier. Pristina a exigé que les Serbes vivant dans la république changent leurs plaques d’immatriculation pour celles du Kosovo. En réponse, ils ont organisé des manifestations pacifiques près des postes-frontière de Jarinje et Brnjak, et ont bloqué la circulation des camions sur les autoroutes reliant la Serbie au Kosovo. L’Ambassade de Russie à Belgrade, pour sa part, a noté que les dirigeants serbes ont agi de manière responsable et légale. Selon les diplomates, le conflit a été provoqué par Pristina. De nombreuses vidéos circulant sur les médias sociaux serbes montrent des équipements militaires, notamment des chars, circulant sur les routes. Il s’agit vraisemblablement des chars T-72MS modernisés livrés par la Russie l’année dernière. Selon les médias locaux, les véhicules sont déplacés vers Raška, à dix kilomètres de la ligne administrative avec le Kosovo.

Source : Réseau international

5-Premier port allemand à rejoindre l’Eurasie ? 

La République populaire de Chine a résisté à la pandémie mondiale sans trop de dommages (du moins en apparence) et poursuit son expansion économique, politique et militaire. Partout, vraiment partout. Même sur les mers. Pour la première fois de sa longue histoire – à l’exception de l’intermède du XVe siècle avec les expéditions de l’amiral Zheng Hen – elle a créé une grande marine militaire et marchande, se transformant ainsi en une puissance maritime. Un objectif ambitieux et sans précédent, comme le rappelle Edward Sing Yue Chan, qui fait « partie intégrante du “rêve chinois” de renouveau national ». C’est l’un des principaux objectifs du président depuis son arrivée au pouvoir, comme il l’a réitéré en 2017 dans un discours aux commandants de la marine (Limes, n° 10/2020).

L’essor thalassocratique et naval de la Chine repose sur un réseau efficace d’alliances et d’influence étendu de l’Asie du Sud à l’océan Indien. C’est la stratégie du « collier de perles », un long cordon de comptoirs et de relais dans lequel Pékin a englobé le Sri Lanka, la Birmanie, le Bangladesh, les Maldives, le Pakistan et, depuis 2017, Djibouti en Afrique, la première base militaire du Dragon hors du territoire national. Officiellement, cette installation (la première garnison militaire permanente de la République à l’étranger) est un point d’appui pour les navires et les équipages engagés dans des missions de lutte contre la piraterie.

Depuis 2008, Pékin a déplacé plus de 70 unités, dont des destroyers, des frégates et des navires de ravitaillement, et maintient une force opérationnelle navale permanente devant Aden. En réalité, la base répond à des logiques plus larges. L’installation a une capacité d’accueil de dix mille personnes et représente une porte d’entrée sécurisée au cœur du continent ainsi qu’un bouclier efficace pour les innombrables intérêts chinois dans la petite république.

Les Chinois possèdent désormais 77 % de la dette nationale, qu’ils utilisent pour programmer et rythmer le plan de développement Vision 2035, l’avenir de ce fragment de la Corne de l’Afrique. L’objectif, comme l’indique un document de la Banque de Chine, « est de transformer le pays, qui n’est plus un centre logistique régional, en un centre financier et un carrefour commercial mondial ». En bref, un nouveau Dubaï en jaune.

L’investissement de Gibutan est en synergie avec l’enclave industrielle exempte de taxes dans la zone du canal de Suez – la zone économique et commerciale Chine-Égypte-Suez – et avec la gestion par Cosco (China Ocean Shipping Co., troisième compagnie maritime mondiale après Maersk et Msc) du terminal à conteneurs du canal de Suez, une plateforme entièrement chinoise. Un choix ciblé : depuis 2001, le volume de marchandises traversant le canal a fait de la Méditerranée le principal débouché de 19 % du trafic mondial ; 56 % des marchandises empruntant la voie d’eau atteignent le cœur de l’Europe. Le calcul est simple.

Suez et Djibouti sont deux pièces centrales d’un grand projet. Laissez-nous vous expliquer. Les ports maritimes sont l’objectif prioritaire de Pékin : selon une étude du Centre for Strategic & International Studies, 46 ports africains ont été financés, conçus (et sont en cours de construction) ou gérés par des entités chinoises. Cet investissement vise à garantir un traitement prioritaire aux navires à moindre coût, assurant ainsi un avantage concurrentiel aux transporteurs chinois : acheminer des volumes croissants de marchandises vers les marchés européens dans les plus brefs délais. Il s’agit notamment des projets d’extension du port commercial de Lamu, au Kenya (pour un coût de 500 millions de dollars), et de la construction du port de Bagamoyo, en Tanzanie, avec un investissement estimé à 11 milliards de dollars et la coparticipation de la Tanzanie, de la Chine et d’Oman : situé à seulement 50 kilomètres au nord de Dar es-Salaam et opérationnels à partir de 2022, Bagamoyo deviendra le plus grand port d’Afrique de l’Est.

Source : Réseau international

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SOURCE: FRENCH PRESS TV