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E-Press du 25 septembre 2021

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Au sommaire :

1- L’Iran signe son premier accord eurasien !

C’est via une visioconférence lors de la 76e session de l’Assemblée générale des Nations unies que le président kirghize, Sadir Jabarov a indiqué que son pays était prêt à coopérer pour envoyer des marchandises en transit par la Chine et les ports iraniens vers l’Union économique eurasienne et l’Union européenne. « De par leur situation géographique, les pays d’Asie centrale agissent comme un pont reliant les routes Est-Ouest, Nord-Sud, et cela depuis l’époque de la Grande Route de la Soie jusqu’à nos jours », a-t-il déclaré.

Selon le président kirghize, la région est en passe de devenir l’une des plaques tournantes les plus importantes du commerce mondial, malgré l’absence d’accès direct à la mer. « Les pays d’Asie centrale étendent constamment de nouveaux réseaux routiers et ferroviaires internationaux et établissent des centres logistiques et des terminaux de transport », a-t-il ajouté.

« Le Kirghizistan, pour sa part, développe son infrastructure de transport routier, qui fait partie de l’artère de transport international, et la construction d’une nouvelle autoroute Nord-Sud sera bientôt achevée », a déclaré Jabarov. Il a noté que la République kirghize est impliquée dans le projet de construction ferroviaire Chine-Kirghizistan-Ouzbékistan et soutient la modernisation de l’infrastructure ferroviaire eurasienne.

L’Iran joue pleinement la carte de Shanghai ! Dans un article, la CGTN soulignant l’influence de Téhéran dans les développements régionaux a qualifié l’adhésion de l’Iran à l’OCS d’importante. « À partir d’aujourd’hui, le Kirghizistan peut fournir un délai et des tarifications raisonnables pour la livraison des marchandises en transit entre les pays de l’Union économique eurasienne, l’Asie centrale, la Chine et l’Union européenne vers les ports de Karachi, Bandar Abbas et la mer Noire », a dit Jabarov avant d’ajouter : « J’invite le commerce international de la logistique à la coopération multilatérale, y compris dans le transport multimodal. »

Il a souligné que si les obstacles au franchissement des frontières gouvernementales persistent, les projets d’investissement et les nouveaux corridors de transport ne maximiseront pas les avantages souhaités.

« À cet égard, nous soutenons la simplification des passages frontaliers et du transit entre les pays et les régions en créant des conditions favorables pour le transport international, en évitant les retards dans le transport de marchandises entre les pays et en supprimant les obstacles à la coopération économique », a-t-il déclaré.

Source : IRNA

2- L’Australie humilie la France et est récompensée !

Alstom va exporter des trains vers la banlieue de Melbourne pour 300 millions d’euros.

La première voiture du futur tramway de Melbourne a été construite par le groupe d’ingénierie français Alstom dont le siège est à La Rochelle, dans l’ouest de la France, et elle a été transportée par une grue le 5 juin 2001 jusqu’au port de La Rochelle.

Pour la France, il ne s’agit pas d’un lot de consolation qui est en fait l’annulation du « contrat du siècle » pour les sous-marins, mais le développement d’un partenariat local Alstom. On craint que l’enjeu financier soit bien moindre.

Reste qu’« Alstom a signé un contrat de 300 millions d’euros avec le ministère des Transports (DoT) de Victoria d’Australie pour fournir localement 25 trains X'trapolis », a annoncé le 20 septembre par communiqué le groupe Alstom.

Le géant français du rail ajoute que les trains seront « composés de six voitures pour le réseau de banlieue de Melbourne ».

Dans l’Affaire des sous-marins : Canberra joue la carte historique pour apaiser Paris « Conçus et fabriqués dans l’état de Victoria, en Australie, les trains seront constitués d’au moins 60 % de matériaux locaux », précise-t-on dans le communiqué.

Cette commande fait partie d’un processus de conception avec le Victoria Department of Transportation, qui comprend Melbourne et Canberra, sur une période de deux ans.

Alstom dispose d’un site de production local à Ballarat. « Alstom est ravie de poursuivre son partenariat avec le gouvernement de Victoria et la chaîne de sous-traitance locale à travers laquelle nous continuerons à fabriquer des trains pour Victoria à Victoria », a déclaré Mark Coxon, directeur général d’Alstom Australie et Nouvelle-Zélande, cité dans le communiqué de presse. Cette annonce concerne une crise survenue entre la France et l’Australie après la rupture du contrat de vente de sous-marins conventionnels du groupe français Naval Group au gouvernement australien.

Source : Sputnik

3- Une réunion secrète a eu lieu entre les chefs d’état-major américain et russe

Les chefs d’état-major américain et russe, les généraux Mark A. Milley et Valery Gerasimov, se sont rencontrés pendant six heures mercredi 22 septembre à Helsinki. Aucune mention n’a été faite sur leurs sites respectifs.

La rencontre a porté sur les moyens de contact entre les deux pays, la surveillance de l’Afghanistan et le retrait des troupes de Syrie.

Les États-Unis ont envisagé d’établir des bases militaires autour de l’Afghanistan, tandis que la Russie a strictement averti que la présence d’un soldat américain dans ces pays serait considérée comme un acte de guerre.

La Turquie a fait savoir que si elle est forcée de se retirer du nord de la Syrie, elle soutiendra le terrorisme tatar.

Source : Voltairenet.org via Réseau international

4- Des missiles perdus en France

L’armée française recherche activement un missile d’entraînement que le pilote d’un Mirage 2000 aurait largué lors d’un exercice.

Un missile inerte qui s’est détaché d’un Mirage 2000 lors d’un exercice aérien est activement recherché au-dessus du champ de tir de Captieux, entre la Gironde et les Landes, rapporte Sud-Ouest. Lors d’un exercice majeur de l’Armée de l’Air au-dessus des Landes et de la Gironde, un Mirage 2000 a perdu un missile inerte qui est tombé accidentellement de son fuselage, rapporte le quotidien français.

Le quotidien régional indique avoir pu consulter un mail envoyé par l’armée aux maires des communes situées autour du terrain militaire de Captieux. Selon le document, il s’agit d’une machine de 40 kilogrammes, en forme de « cylindre bleu » et mesurant 1,90 mètre de long.

« Si vous veniez à le trouver, il vous est demandé, notamment pour les besoins des enquêtes, de ne rien toucher et de contacter la gendarmerie la plus proche », prévient l’armée.

Contacté par le journal, le maire de Luxey, Serge Sore, a confirmé avoir reçu la lettre en question. Il pense que le missile sera un jour retrouvé par un chasseur, précisant ainsi que sa commune n’allait pas « déclencher de battue ou de chose comme ça ».

Source : Sputnik

5- AUKUS : comment Jupiter justifie sa capitulation ?

Dans la présentation de la stratégie pour l’Indo-pacifique publiée par l’Élysée, il est précisé que les moyens militaires déployés en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française se composent de sept navires, neuf avions et sept hélicoptères. Le tout servi par 2 840 soldats.

Mais ce document ignore les capacités réelles de ces forces de souveraineté. Ainsi, alors que cela fait plusieurs années maintenant que l’on parle de « militarisation » de la région indo pacifique, avec des budgets militaires en constante augmentation [en Chine comme au Japon ou en Corée du Sud], il a été affirmé, à Paris, que le principal armement d’un navire français dans cette région était son pavillon… Ce qui est sans doute vrai pour les pêcheurs illégaux ou les trafiquants… Ce qui l’est moins pour les pays aux intentions peu pacifiques.

En ce qui concerne les Forces armées en Polynésie française, la situation est identique, avec la frégate de surveillance Prairial, le patrouilleur Arago [avec seulement deux mitrailleuses de 12,7 mm] et le BSAOM Bougainville.

Quant aux capacités aériennes, elles reposent sur quatre avions de transport CN-235, cinq hélicoptères [dont 3 antiques Puma en Nouvelle-Calédonie et 2 Dauphin de la Marine en Polynésie] et cinq avions de surveillance maritime Falcon 200 Gardian, dont le retrait du service avait prévu… en 2015.

Évidemment, on peut toujours penser que ces capacités seront renforcées, si nécessaire, par le biais de la France métropolitaine... C’est ce qu’ont montré les missions Pitch Black, Pégase et Heifara Wakea, menées en 2018 et 2021. par l’Air & Space Army, avec la « projection » du Rafale en Australie et en Polynésie.

Ou les déploiements du groupe aéronaval formé autour du porte-avions Charles de Gaulle [en 2019] et du sous-marin nucléaire d’attaque [SNA] Émeraude, accompagné du Bâtiment Métropolitain d’Appui et d’Assistance [BSAM] Seine, en 2020. Mais de telles missions ne sont pas récurrentes... Pourtant, dans une récente interview à La Tribune, le chef d’état-major de la marine française [CEMM], l’amiral Pierre Vandier, a avancé l’idée de prépositionner des moyens dans la zone.

Plus largement, la CEMM avait estimé qu’il fallait « probablement remilitarisez notre présence en Indopacifique ». Et d’ajouter : « Si nous voulons échanger avec nos alliés au même niveau en termes de renseignement, de guerre électronique, de lutte anti-sous-marine, de connexions de systèmes d’armes, et... nous devons remplacer nos frégates de surveillance, dont le système d’armes est militairement obsolète ».

Mais avec seulement 15 frégates de premier rang, six SNA [dont une - La Perle - est actuellement hors course] et un seul porte-avions, la marge de manœuvre est [très] étroite. « Nous sommes bien au-delà des missions prévues dans le Livre blanc », a déclaré l’amiral Vandier dans une interview à La Tribune. Le même constat a été fait par ses prédécesseurs.

Source : Opex.360

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SOURCE: FRENCH PRESS TV