En allusion à l’évasion de six détenus palestiniens d’une prison de haute sécurité israélienne, Abdel Bari Atwan, rédacteur en chef du journal Rai al-Youm, a prévenu sur son compte Twitter que les sionistes devaient s’attendre à de grandes surprises.
« Le processus d’évasion de 6 prisonniers palestiniens a cependant créé une grave crise au sein du régime israélien et leur élimination peut déclencher une nouvelle Intifada. S’ils traversent les frontières et se rendent en Syrie, au Liban ou à Gaza, cela portera un double coup mortel à Israël. Ce sont des génies de la planification et chacun de leurs mouvements est calculé ; ils sont donc supérieurs à l’ennemi. Nous prévoyons de grandes surprises », lit-on dans le journal.
Abdel Bari Atwan affirme également dans un article intitulé « Un coup fatal au prestige du projet sioniste et de son système de sécurité » que l’opération a atteint tous ses objectifs militaires, sécuritaires et psychologiques.
Pour le cinquième jour consécutif, les agents du régime israélien sont toujours à la recherche des six prisonniers qui se sont évadés de la prison de Gilboa, connue sous le nom de « coffre-fort ».
Les Palestiniens continuent à célébrer cette évasion considérée comme une victoire qui a ébranlé le régime sioniste et montré que la sécurité d’Israël est faible et que la volonté de la Résistance peut la vaincre.
Les médias sociaux palestiniens ont été inondés de photos des prisonniers, les qualifiant de « héros » palestiniens. Pour beaucoup, l’évasion de la prison symbolise une libération des « chaînes » de l’occupation, et une « lumière au bout du tunnel ».
Selon les rapports israéliens, les prisonniers ont creusé l’entrée du tunnel à partir du sol en béton sous l’évier de leur cellule, à l’aide d’une « cuillère rouillée » qu’ils auraient cachée derrière un poster.
Après l’évasion, les autorités israéliennes ont déployé des effectifs aux principaux points de contrôle et dans les zones où les prisonniers auraient été aperçus.
Ayssar Midani, analyste franco-syrienne des questions internationales et Elie Hatem, juriste international s’expriment sur le sujet.