Outre le problème du mauvais comportement des commandants supérieurs vis-à-vis des militaires, il y a aussi celui des salaires sous-payés et en retard, ce qui augmente effectivement le risque de défection des soldats alors que l'armée ukrainienne sous l'impulsion de l'OTAN et des Etats-Unis se sont lancés dans un conflit sans espoir dans la zone de guerre du Donbass.
Au sommaire:
1- Le superjet russe en route pour l'Iran!
Les médias russes ont fait état d'un accord entre l'Agence fédérale de l'aviation russe et l'Organisation de l'aviation civile de la République islamique d'Iran visant à accélérer le processus d'exportation d'équipements aéronautiques de l'aviation civile russe vers l'Iran.
L'Agence fédérale de l'aviation russe et l'Organisation de l'aviation civile de la République islamique d'Iran ont signé un protocole d'accord le 6 septembre 2021, qui vise à créer des conditions favorables à l'approbation de la norme d'aviation civile iranienne avec l'aviation russe. Selon le site Internet Arrow Times, l'accord est le résultat de négociations entre les deux pays en juin 2021.
En mai 2018, le gouvernement américain sous Donald Trump a décidé de réimposer des sanctions à la République islamique d'Iran. En conséquence, de nombreuses compagnies aériennes dans le monde ont annulé des contrats de vente de centaines d'avions d'une valeur de plus de 30 milliards de dollars à l'Iran par crainte de sanctions.
Selon l'Euro Times, ce n'est pas la première fois que la Russie tente d'exporter ses avions vers l'Iran. En avril 2018, deux compagnies iraniennes, Iran Air Tour et Aseman Airlines, ont signé un contrat de 2 milliards de dollars pour l'achat de 40 avions Sukhoi Superjet, étant donné qu'une partie de l'équipement de l'avion Sukhoi est fabriqué aux États-Unis, l'accord a également été affecté par des sanctions du Trésor américain. Depuis, United Airlines, la maison mère de Sukhoi, a promis à l'aviation russe qu'elle lui fournirait les moyens de faciliter l'exportation de son superjet. Ce projet devrait être achevé d'ici 2023.
Le chef de la société russe Sukhoi Aircraft Company avait précédemment déclaré que la société livrerait 100 Sukhoi Superjet SSG à l'Iran dès la levée des sanctions. « Cet accord est très bénéfique pour nous », a déclaré Tarasankov, président de la société. « Nous avons négocié la livraison de ces avions et nous espérons pouvoir les livrer à l'Iran après avoir reçu l'approbation des autorités aéronautiques russes. »
Une fois l'accord approuvé et signé, Téhéran pourra commencer à coopérer dans ce domaine et participer avec la Russie au processus de fabrication des pièces de fuselage de ces avions ainsi qu'au service après-vente sur son territoire.
Source : Mashregh News
2- France : la femme, ça se fait tabasser et ça se gaze !
Alors que les médias occidentaux se disent inquiets du sort des femmes afghanes sous le régime des talibans, des images choquantes continuent de nous parvenir de France.
En France, de plus en plus de femmes se plaignent d'agressions policières. Les images parlent d'elles-mêmes. Et dire que la France veut exporter sa démocratie partout, notamment en Irak!
Samedi, lorsque les manifestants ont fait irruption dans le centre commercial Forum des Halles de Châtelet, en marge de la huitième semaine de rassemblements anti-pass sanitaire, la police est intervenue pour les déloger.
L’interpellation policière a mis le feu aux poudres à Corbeil-Essonnes, entraînant plusieurs jours de violences urbaines. Les images montrent les policiers gazer une mère de famille. Les syndicats dénoncent une séquence biaisée et instrumentalisée.
Après une rencontre organisée entre gradés de la police et habitants lundi après-midi, les incidents ont repris dans la nuit aux Tarterêts, malgré une tentative de conciliation.
Le 2 septembre, les forces de l’ordre avaient interpellé un jeune homme, soupçonné d’avoir participé à un rodéo urbain. Durant l’arrestation, la mère du suspect avait essayé d’intervenir et s’était vue repoussée à l’aide d’une bombe lacrymogène. La séquence filmée n’a pas tardé à faire le tour des réseaux sociaux, exacerbant les tensions.
Ces images ont suscité la colère chez certaines mères des Tarterêts, qui ont organisé une marche de protestation. « Ce qui est arrivé n’est pas normal. Nous ne voulons pas de George Floyd ou d’Adama Traoré à Corbeil […] Cette maman est humaine, elle a vu son fils au sol, elle a voulu le voir. Ce qui lui est arrivé peut nous arriver à nous toutes. Elle élève seule ses enfants, elle ne méritait pas qu’on la gaze », explique Fatimata Sy, présidente du collectif des Gilets roses.
Si le commissaire d’Évry, Patrick Visser-Bourdon, a présenté des excuses suite à l’incident, cette tentative d’apaisement ne semble pas avoir porté ses fruits. Dix minutes après la réunion, une voiture de police a en effet été visée par des projectiles, dont un cocktail Molotov. Les émeutes ont repris pendant une heure, avec l’installation de barricades.
3-Tatars de Crimée, persécutés?
En ce qui concerne les « fake-news », en voici un bon exemple : l’article du Monde intitulé « Les Tatars, victimes oubliées de l’annexion de la Crimée ».
Cette élucubration, relate des représailles présumées de la part des autorités russes, à l’encontre de certains membres de ce groupe ethnique, pour leur implication dans des activités terroristes.
Il semble évident que l’auteur, E. Grynszpan (envoyé spécial du Monde à Kiev), appartient à la catégorie des « journalistes en chambre » qui diffusent de la désinformation, tout en n’ayant aucune compétence réelle sur le sujet traité. On peut même aller jusqu’à se demander si M. Grynszpan lui-même a déjà visité la Crimée. A la lecture de cet article, il semblerait que non.
Il est nécessaire de rappeler que depuis la réunification de la Crimée avec la Russie, les autorités fédérales continuent à apporter un soutien important au développement intégral de la péninsule, y compris dans le domaine des relations interethniques. En effet, en conformité avec le Décret du Président de la Fédération de Russie du 12 septembre 2015 « Sur les mesures visant à réhabiliter les peuples arménien, bulgare, […] tatar de Crimée […] et le soutien de l’État à leur renouveau et à leur développement », un grand travail est mené pour protéger les intérêts de tous les peuples et groupes ethniques de Crimée, alors que ces derniers avaient sollicité en vain cet arbitrage durant la période où la péninsule faisait partie de l’Ukraine. À titre d’exemple, les représentants des peuples « réhabilités » (dont les Tatars de Crimée) ont bénéficié d’aides, à hauteur de plus de 10 milliards de roubles (120 millions d’euros), qui ont été allouées dans le cadre du Programme d’État de la République de Crimée, pour fournir des logements et renforcer les garanties sociales. De surcroît, la construction de la Mosquée Cathédrale de Simferopol, dont l’inauguration est prévue au printemps 2022, est un exemple vivant de cette dynamique positive.
Notons que jusqu’en 2014 la langue tatare de Crimée n’avait jamais obtenu de statut équivalent à celui de la langue d’État sur la péninsule. Depuis, dans la Crimée russe, l’égalité et la diversité linguistique sont désormais inscrites dans la loi. En effet, les médias en langues tatare et ukrainienne y sont très actifs, alors que les membres de ces minorités sont largement représentés dans les structures de gouvernance locales, aux côtés des Russes.
Il conviendrait de rappeler aux journalistes du Monde que le terrorisme n’a pas de nationalité. En effet, la justice russe traite tous les dossiers des personnes soupçonnées d’être impliquées dans les activités terroristes, quelle que soit leur appartenance ethnique ou religieuse.
Source : Association Franco-russe, par Denys Pluvinage
4- Les soldats ukrainiens commencent à quitter l'armée en masse
Les données à ce sujet proviennent de statistiques officielles, selon lesquelles 65% des effectifs contractuels des forces armées ukrainiennes quittent l'armée ukrainienne dès la fin de leur tout premier contrat.
Outre le problème du mauvais comportement des commandants supérieurs vis-à-vis des militaires, il y a aussi le problème des salaires sous-payés et en retard, ce qui explique le risque de défection des soldats alors que l'armée ukrainienne, sous l'impulsion de l'OTAN et des États-Unis, s'est lancée dans un conflit sans espoir dans la zone de guerre du Donbass.
La situation des licenciements massifs de militaires contractuels de l'armée ukrainienne a été qualifiée de catastrophique par certains experts, car cela pourrait conduire à terme à une grave pénurie de spécialistes militaires.
Selon les dernières données, environ 65% des soldats ukrainiens ont quitté le service sous pavillon après l'expiration de leur premier contrat (3 ans pour les soldats et 3 à 5 ans pour les sergents et sous-officiers). Et comme l'armée ukrainienne souffre constamment de pénuries chroniques de personnel, le problème est susceptible de s'étendre à tous les niveaux de l'armée.
Les forces armées ukrainiennes reçoivent souvent leur salaire en retard. Elles ont donc du mal à joindre les deux bouts. Cela ne les aide pas du tout à rembourser leurs dettes et leurs mensualités tout au long de l'année, rapporte Military Navigator.
5- Le piège tendu de l'OTAN à la Chine?
En 2019, alors que le traité New Start [Strategic Arms Reduction Treaty], signé par Washington et Moscou, allait arriver à expiration, l’administration Trump estima qu’il fallait l’étendre à la Chine et y inclure les armes hypersoniques.
« Nous devons nous assurer que toutes les parties concernées y participent aussi », avait expliqué Mike Pompeo, alors chef de la diplomatie américaine, en faisant allusion à Pékin. « Il se peut que nous ne coopérions qu’avec les Russes sur ce dossier. Mais si on parle de […] capacités nucléaires qui représentent un risque pour les Etats-Unis, c’est un nouveau monde aujourd’hui », avait-il insisté.
L’idée d’associer Pékin aux efforts de maîtrise des armements avait déjà été avancée au moment où le traité sur les Forces nucléaires intermédiaires [FNI] venait d’être dénoncé par les États-Unis, lesquels avaient accusé la Russie de s’être affranchie de ses obligations pour avoir déployé le missile 9M729. Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, s’y était dit favorable… Et même le président russe, Vladimir Poutine, ne s’y était pas formellement opposé.
Seulement, la Chine refusa… pour la simple et bonne raison que cela l’aurait privée d’une bonne partie de son arsenal. Et, évidemment, il n’était pas non plus question pour Pékin de s’associer au traité New Start.
Source: Opex.360