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E-Press du 6 septembre 2021

En Afghanistan, un groupe de commandos britanniques se sont déguisés en femmes pour échapper aux talibans qui les pourchassaient. ©Photo à titre d'illustration

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Au sommaire :

1- Le "piège" israélien ?

On se rappelle comment BHL a poussé le fils Massoud à prendre les armes après la chute de Kaboul. Le fils de Massoud est-il tombé dans le piège israélien ?

Après plusieurs semaines de résistance, la vallée du  , dernier bastion qui résistait aux talibans, a chuté. Leur victoire a été annoncée par leur porte-parole, Zabihullah Mujahid : « Des insurgés ont été tués et le reste a fui ». La Résistance dément cette information.

Les talibans ont annoncé ce 6 septembre avoir pris le contrôle « complet » de la vallée du Panchir, la dernière province du pays qui résistait à leur encontre depuis leur retour au pouvoir en Afghanistan à la mi-août. « Avec cette victoire, notre pays est désormais complètement sorti du marasme de la guerre. Les gens vivront maintenant dans la liberté, la paix et la prospérité a déclaré dans un communiqué leur porte-parole, Zabihullah Mujahid.

« Des insurgés ont été tués et le reste a fui. La respectable population du Panchir a été sauvée des preneurs d'otage. Nous assurons que personne ne fera l'objet de discrimination. Ils sont tous nos frères et nous travaillerons ensemble pour un pays et un objectif », a-t-il ajouté.

Pour l’heure, les forces du Front de résistance nationale d'Afghanistan ne l’ont pas confirmé. Peu après, la résistance a affirmé que cette information était fausse :

« La déclaration des talibans sur la prise du Panchir est fausse. Le Front de la résistance du Panchir (FNR) est présent sur toutes les positions stratégiques de la vallée pour poursuivre le combat.

Devant le peuple afghan, nous assurons que le combat contre les talibans et leurs partenaires continuera jusqu’à ce que la liberté et la justice triomphent ».

Des nouvelles concernant la chute du Panchir se répandaient depuis plusieurs jours sans que les deux parties s’expriment officiellement sur le sujet.

Le 3 septembre, les talibans ont affirmé que leur mouvement avait pris le contrôle d'un grand district de la province du Panchir. Une déclaration qui a été démentie par un porte-parole du Front de la résistance, Fahim Dashty, et Rahilah Massoud, fille du commandant Ahmed Chah Massoud, chef de la résistance aux Soviétiques et aux talibans assassiné en 2001.

Deux jours plus tard, Fahim Dashty a été tué lors des combats au Panchir, ainsi que le général Abdul Wudod Wara.

Les forces concentrées dans la région se sont organisées autour du Front national de résistance (FNR) dirigé par Ahmad Massoud et le vice-président Amrullah Saleh, qui s’était proclamé chef de l’État afghan après la fuite du président Ashraf Ghani aux Émirats arabes unis.

Dans la matinée du 6 septembre, Al Jazeera a fait savoir qu’Amrullah Saleh avait quitté le Panchir pour se diriger vers le Tadjikistan.

Source : Sputnik

 

2- France : l'industrie militaire, achevée !

Dans une tribune, un groupe d'experts des questions de défense dénonce une série de décisions récentes menaçant l'industrie de défense française. Un texte approuvé par de nombreux responsables souverainistes, mais contesté par un député LREM.

Le 31 août, peu après la signature à Paris d'accords officialisant la poursuite du programme Scaf (Système de combat aérien du futur), une tribune signée par le groupe Vauban – qui regroupe une vingtaine de spécialistes des questions de défense – actait la « mort confirmée de l’industrie d’armement française », moins d'un an après une tribune annonçant la « mort programmée de l'industrie française d’armement exportatrice ».

Une analyse approuvée par certains responsables politiques – en majorité souverainistes –, mais aussi contestée par d'autres, comme ce député de la majorité qui a réfuté ce constat avec argumentaire également publié par La Tribune. Une tribune critiquant le rôle de l'Union européenne et de la coopération franco-allemande Dans leur dernière tribune, les spécialistes du groupe Vauban critiquent d'abord l'Europe « bureaucratique », déplorant que « Bruxelles [ait] mis un soin particulier à accumuler, en pleine crise sanitaire, des projets qui, mis bout à bout, défont, dans un bel élan schizophrénique, les systèmes de défense des pays membres ».

Ils citent en premier lieu le temps de travail des militaires, qui doit désormais respecter le droit du travail lorsque ceux-ci ne sont pas en opération – « rendant ainsi impossible le travail de la gendarmerie, des sapeurs-pompiers, du service de santé des armées, etc. », estiment les signataires.

Ils évoquent ensuite un « autre mauvais coup venu de Bruxelles » : le projet dit Corporate Sustainability Reporting Directive, qui menacerait directement l'industrie d'armement.

« Les ONG, avocats, fonds éthiques, agences de notation [...] désirent désormais détruire [...] le financement des activités industrielles et commerciales de la défense.» « Forcément coupable de corruption, forcément auxiliaire des dictateurs et autres génocidaires, forcément nuisible à toute société, l'industrie d'armement ne doit plus être financée, ni pour la R&D ni pour la production et a fortiori pour l'exportation [...] Aucun banquier, aucun assureur, aucun responsable de fonds ne voudra se compromettre avec les marchands de canons dont tous veulent la peau », déplorent les experts.

La tribune pose par la suite la question d'un « divorce stratégique de fond entre Paris et Berlin ». « Il s'est accentué, notamment sur la dissuasion nucléaire et le rôle de l'OTAN, deux pierres d'achoppement fondamentales qui viendront toujours ruiner les espoirs naïfs des dirigeants français », juge le groupe Vauban.

Une doctrine atlantiste et pacifiste ne peut que produire des déceptions « Les coopérations d'armement ? Là aussi, une doctrine atlantiste et pacifiste ne peut que produire des déceptions dont la meilleure illustration demeure la gifle allemande que Paris a reçue sans broncher sur l'avion de patrouille de maritime », relève ensuite la tribune, avant d'affirmer que « les difficultés inhérentes aux autres programmes - avion et char de combat - montrent assez que l'Allemagne ne conçoit pas la coopération, mais juste la domination humaine et technologique d'ensembles européens ».

« Délaissée car méprisée, l'industrie d'armement terrestre française vit tous les jours à l'heure allemande », résument les spécialistes, en regrettant également un rapport annonçant que l'exportation d'armement ne sera plus autorisée qu'au sein de l'Union européenne ou de l'OTAN. « Autant dire que l'industrie d'armement française est condamnée », concluent sans ambages les signataires. Des responsables politiques déplorent une perte d'indépendance de la France.

Le Pen a salué une « tribune brillante » qui « nous alerte sur les coups répétés de Bruxelles et de Berlin contre l’organisation de nos armées et notre industrie de défense ». « Nous devons retrouver notre indépendance industrielle et une vision de long terme pour nos armées », conclut la candidate à l'élection présidentielle. « Qu’on ne me dise pas que c’est une suite d’erreurs ! Ça s’inscrit dans une volonté évidente de liquider la France », a jugé le président des Patriotes Florian Philippot, en appelant à la sortie de la France de l'Union européenne.

Le président de l'UPR François Asselineau a quant à lui évoqué une « trahison suprême », qui résulte selon lui « des décisions de l'Union européenne, de la volonté hégémonique allemande, du travail de sape d'ONG aux financements obscurs et de la lâcheté et de la niaiserie des dirigeants politiques ».

 Bien qu'étant secrétaire national de l'UDI – un parti centriste pro-européen – le magistrat Charles Prats a commenté cette tribune en déclarant : « Cette Europe-là, on n'en veut pas ! ». « L’indépendance stratégique de la France - mais aussi de l’Europe - passe par la bonne santé et le leadership d’une industrie de défense française, qui est le pilier des matériels de défense en Europe », a-t-il expliqué.

Source : RT

 

3- Gestion chaotique covidale en France : « des milliers de plaintes »

Le procureur général près la Cour de cassation, François Molins, s’est indigné de la gestion chaotique de la pandémie : « des milliers de plaintes » arrivent à la Cour de justice de la République, a-t-il déploré.

François Molins, a fait savoir que la Cour de justice de la République faisait l'objet de « milliers de plaintes ».

Il a aussi évoqué le besoin de réformer la procédure de saisine de cette institution. « Il y a des milliers de plaintes qui arrivent » à la Cour de justice de la République (CJR) concernant la gestion par le gouvernement de la crise du Covid-19 : c'est ce qu'a confié ce 5 septembre François Molins, procureur général près la Cour de cassation.

« C’est un phénomène qui est nouveau, certainement dû au développement des modes de communication et d'internet, qui affecte la Cour de justice de la République.

Effectivement il y a des milliers de plaintes qui arrivent », a déclaré François Molins, ancien procureur de la République de Paris, dans un entretien diffusé sur LCI à 20h30.

François Molins estime que la procédure de saisine de la Cour de justice connaît « un certain nombre de défauts structurels »

La CJR, seule juridiction habilitée à poursuivre et juger Premiers ministres, ministres et secrétaires d'État pour les crimes et délits commis « dans l'exercice de leurs fonctions », examine ensuite leur recevabilité.

« Le même phénomène [de plaintes massives] existe au niveau du pôle santé publique (du tribunal judiciaire) de Paris [...] C’est un phénomène qui concerne la problématique dans son ensemble : le volet droit commun ou le volet ministériel », a-t-il ajouté. Molins, a également souligné « un problème de fond » qui touche la Cour de justice de la République.

« On sait qu'il y a un certain nombre de projets de réforme qui concernent la Cour de justice de la République, je pense que s'il y a un problème là-dessus il faut que le modèle évolue.

Il y a un certain nombre de défauts structurels qui affectent aujourd'hui cette procédure, c'est à la volonté nationale de s'en saisir » a-t-il également développé.

Une plainte contre Jean Castex avait déjà été rejetée par la Cour de justice La CJR, juridiction d'exception mi- politique, mi- judiciaire, souvent placée sous le feu des critiques, mène actuellement une instruction depuis juillet 2020 concernant l'ancien Premier ministre Edouard Philippe, l'ex-ministre de la Santé Agnès Buzyn et son successeur Olivier Véran, pour la gestion du Covid-19.

Un collectif d'enseignants a par ailleurs déposé devant elle en mars une plainte pour « mise en danger de la vie d’autrui » contre le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer, accusé de «ne pas protéger les personnels en contact avec les enfants », qui « répandent le virus » du Covid-19,

En novembre 2020, la CJR avait jugé irrecevable la plainte d'une association de victimes du Covid-19 contre le Premier ministre Jean Castex.

Le 16 juillet, elle a mis en examen pour prise illégale d'intérêts le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti, soupçonné d'avoir profité de sa fonction pour régler ses comptes avec des magistrats avec lesquels il avait eu maille à partir quand il était avocat, ce qu'il réfute.

Source : RT

 

4- Afghanistan : Force spéciale britannique déguisée en femme !

En Afghanistan, un groupe de commandos britanniques se sont déguisés en femmes pour échapper aux talibans qui les pourchassaient. Le ministère britannique de la Défense a beaucoup sué avant de révéler cette information aux journalistes.

Au cours de l'offensive à grande échelle des talibans en Afghanistan, des membres d'un groupe de forces spéciales britanniques en mission spéciale ont été pris en embuscade et se sont déguisés en femmes pour s'enfuir et pouvoir atteindre Kaboul.

L'agence de presse Avia.pro a obtenu des informations affirmant qu'il s'agissait bien d'un groupe de 20 personnes relevant des forces spéciales britanniques ou SAS, confirmant par ailleurs qu'elles avaient tenté de se cacher des talibans en profitant de l'habit féminin afghan après avoir mené une série d'attaques « éventuellement des opérations de type sabotage » alors que leur base glissait sous le contrôle des talibans.

Burqa et tchadors en pleine chaleur voilà de quoi rendre bien difficile cette traversée pour ces forces spéciales britanniques et pourtant, sauvés par le gong le président américain Joe Biden a soudainement annoncé qu'il allait respecter la date limite du 31 août pour le retrait complet des Marines. Quel soulagement !

De leur côté, les médias britanniques n'ont pas démenti les faits, confirmant qu'une vingtaine de membres du SAS, une force militaire d'élite britannique, se sont fait prendre dans le sud de l'Afghanistan; indigné qu'ils n'aient pu compter sur le secours de Sa Majesté.

Pour couronner le tout, il n'y avait pas d'hélicoptères pour les ramener, ils ont donc dû compter sur leurs jambes pendant tout le trajet pour se rendre à l'aéroport international de Kaboul, là où notre groupe commando a finalement été évacué, nous rassure « Mirage News ».

De nombreuses questions sont soulevées par les actions du ministère britannique de la Défense, qui a précédemment annoncé que tous les militaires britanniques avaient déjà été complètement évacués d'Afghanistan. Mais en plus de cela, les insultes contre les Britanniques ne manquent pas. Selon certains des commentateurs, ces forces spéciales britanniques ont tout simplement déshonoré le SAS.

Avec Avia.pro

 

5- Un coup d'Etat en Grande-Bretagne?

Plus de 200 anciens militaires anti-vaccins voulaient déclencher une insurrection violente au Royaume-Uni

Alors que le mouvement anti-vaccin est limité au Royaume-Uni, certains sont prêts à recourir à la violence. C’est le cas d’un groupe paramilitaire réunissant plus de 200 anciens combattants, pourtant démantelé le 30 août par son chef à la suite de la publication d’une enquête du Daily Mail.

Un groupe paramilitaire, complotant le sabotage du programme britannique de vaccination contre le Covid-19, s'est dissous après que leur plan a été dévoilé le 29 août par une enquête du Daily Mail.

Baptisé Veterans 4 Freedom (V4F), ce groupe, qui comprenait 16 cellules opérationnelles, réunissait plus de 200 anciens militaires.

Il envisageait de se faire passer pour une organisation respectueuse des lois en défilant pacifiquement devant le parlement mais, selon un agent des renseignements qui l’a infiltré, il prévoyait d'intensifier ses activités secrètes avec certains membres, s'armant d'arbalètes. Ils ont également discuté sur Telegram d’une insurrection violente, notamment des attaques contre les centres de vaccination.

Ses membres avaient émis d’« excellentes idées pour une action locale», notamment «le blocage de tous les supermarchés nécessitant des passeports vaccinaux» et l'envoi d'une «force de réaction rapide» aux écoles en cas de début de vaccination des enfants.

Comme l’indique le Daily Mail, la publication de son enquête a poussé le groupe à disparaître.

« J’ai dû dissoudre le mouvement/l'organisation. Fondamentalement, nous étions un groupe pacifique et avons été étiquetés comme étant quelque chose que nous ne sommes pas. Nous voulions agir légalement et légitimement », assure le 30 août sur Twitter son chef, un ancien militaire des Royal Marines qui utilise le nom de Bellzaac.

Depuis cette annonce, certains membres ont formé un nouveau groupe, la Global Veterans Alliance, appelant à « agir avec une extrême prudence », note le journal.

Le Royaume-Uni n’est pas épargné par le mouvement anti-vaccin qui reste pourtant très limité dans le pays où 71% de la population ont reçu au moins une dose, soit plus de 48,2 millions, selon le site OurWorldinData.

Un chiffre atteint malgré le caractère volontaire de la vaccination contre le Covid-19 au Royaume-Uni, qui compte plus de 133.000 décès dus au Covid-19. Cependant, comme le montre la réalité, certaines démarches anti-vaccins sont sévères.

Lors d’une manifestation contre les restrictions anti-Covid-19 et la campagne de vaccination qui a eu lieu le 23 août, plusieurs dizaines de personnes ont forcé l’entrée d’un immeuble de Londres hébergeant le siège d’ITN, lieu de production des informations des chaînes de télévision ITV, Channel 4 et Channel 5. Les manifestants se sont insurgés notamment contre la campagne de vaccination étendue aux 16-17 ans.

Source : Sputnik

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SOURCE: FRENCH PRESS TV