Moins d’une semaine après le tonitruant triple tir de missile balistique tactique d’Ansarallah ayant visé la base d’Al-Anad à Lahej où les marines US ont pu voir de leurs propres yeux à quoi ressemble la colère d’Ansarallah, ce dernier a pris pour cible, cette nuit de ses redoutables cocktails « missiles-drones » la côte ouest-saoudienne.
Aramco et site militaire situés à Dharan, non loin de Dammam y sont passés, soit cette zone qui héberge des cités américaines et britanniques. Totalement pris de court par l’ampleur de la frappe, la Défense saoudienne, habituée ces temps-ci à communiquer de fausses interceptions de drones, n’a pas pu se garder de reconnaître qu’il y a eu « des pertes » sans oser aller jusqu’à en préciser la nature.
Selon le porte-parole des forces armées yéménites, le général Yahya Saree, au moins un missile balistique tactiques et sept drones respectivement de type Zofalqar et Samad-3 se sont battus sur Dammam, ou plus précisément à Ras Tanura et ses cités anglo-saxonnes.
Des explosions ont été entendues, non point celles des missiles intercepteurs de PAC 3, mais des engins yéménites visant exactement là où il faut. La vidéo le montre: ce missile solitaire a percé la DCA saoudienne. Et ce n’était pas tout : simultanément, cinq autres missiles tactiques d’une voilure moins importante que Zolfaqar, Badr, et trois autres Samad-3 ont, eux aussi, ciblé le Sud saoudien, Najran et Jizan… le général Saree a baptisé cette opération, « Dissuasion 7 », en allusion aux précédentes opérations dont chacune a marqué un tournant dans cette bataille stratégique anti-Empire qui se déroule en mer Rouge. Le ciblage a semé un désordre absolu dans l'aéroport de Dammam, quatrième en termes de fréquentation.
Arnaud Develay, juriste international et Luc Michel, géopoliticien s'expriment sur le sujet.